À crocs [KatsuDeku] [Omegaverse] [En cours]

18. Jalousie

Pdv Katsuki

Je l'entends se garer, ce qui veut dire qu'il a sauté dans sa voiture à peine arrivé sur le campus. C'est bon signe, comme sa manière frénétique de toquer à ma porte. 

Au moins, une chose est sûre, il est aussi impatient que moi.

Katsuki : Bonsoir ptit loup

Izuku : Je... heu... bonsoir

Il regarde ses pompes et semble chercher ses mots.

Katsuki : T'as préparé un truc à me dire pendant tout le trajet, mais y'a rien qui sort, c'est ça ?

Il hoche seulement la tête sans décoller son regard du sol. Je m'avance et passe une main le long de sa mâchoire pour qu'il lève les yeux sur moi.

Katsuki : Je t'ai manqué ptit loup ?

Il acquiesce avec un petit sourire gêné qui le rend adorable. Je ne peux m'empêcher de déposer un baiser sur l'une de ses joues et au moment de me reculer, je le vois loucher sur mes lèvres.

Katsuki : Qu'est-ce que tu veux ptit loup ?

Izuku : J'en sais rien

Katsuki : Bien sûr que si

Izuku : Nan, ma tête me dit de te fuir, mon cœur ne sait plus comment battre normalement depuis que je te connais, c'est le bordel le plus complet

Katsuki : Et ton corps, il veut quoi ?

Je le sais très bien et s'il y a bien des phéromones que j'attendais avec impatience, sans qu'il essaye de les masquer, ce sont celles particulièrement sucrées qui me flattent les narines actuellement.

Izuku : Le tien, il veut le tien

🍋 Je viens l'embrasser avec tendresse afin que son premier baiser ne soit pas comme les suivants, assoiffés de luxure, empreints de cette nécessité de le posséder qui me tiraille depuis des mois maintenant.

Il répond avec ferveur, cherche à intensifier l'échange. Lorsque j'invite sa langue à jouer avec la mienne, il pousse un long soupir d'aise, sucrant au passage un peu plus l'atmosphère.

Je l'entraîne vers ma chambre, nos mains commencent à se balader un peu partout sur le corps de l'autre. Sa peau est incroyablement douce et se parsème de frissons à mon contact, je sens que je vais adorer en caresser chaque parcelle.

Le chemin entre la porte et mon lit est jonché de nos fringues. Il s'allonge sur le dos, je viens m'installer entre ses jambes avant de rompre le baiser et de prendre un instant pour le regarder.

Les yeux mi-clos, les joues rougies par l'excitation et ses lèvres gonflées me donnent l'irrépressible envie de le bouffer tout cru.