Le lendemain matin, Paris est en émoi. Les images de l'agression de Gabriel Attal tournent en boucle sur BFM TV, et les réseaux sociaux sont en effervescence. Dans son appartement, Jordan Bardella regarde la télévision, choqué par ce qu'il voit.- Qu'est-ce qui s'est passé ? murmure-t-il en regardant les images de Gabriel, secoué et protégé par des passants.
Jordan attrape son téléphone et compose le numéro de Gabriel, mais tombe sur sa messagerie. Inquiet, il laisse un message.
- Gabriel, c'est Jordan. J'ai vu ce qui s'est passé à la télé. Appelle-moi dès que tu peux.
Pendant ce temps, Gabriel est submergé par les appels et les messages de soutien de ses proches. Sa famille, ses amis, et même certains collègues politiques lui envoient des mots d'encouragement. Il tente de répondre à chacun, mais l'événement de la veille l'a profondément marqué.
Finalement, après avoir pris un moment pour lui, Gabriel voit le message de Jordan. Hésitant un instant, il décide de le rappeler. De l'autre côté de la ville, Jordan est en pleine discussion avec Marine Le Pen lorsqu'il voit l'appel entrant de Gabriel. Il s'excuse auprès de Marine.
- Excuse-moi, Marine. C'est important.
Elle hoche la tête, comprenant la situation. Jordan s'éloigne pour répondre à l'appel.
- Gabriel ? dit-il dès qu'il décroche.
- Jordan... je suis désolé de ne pas avoir répondu plus tôt. C'était... c'était un chaos total hier soir. Commence Gabriel, sa voix tremblant encore légèrement.
- Je comprends. Comment tu te sens ? demande Jordan, sincèrement.
- Honnêtement, je suis encore secoué. Ce député, Lefebvre, il était tellement en colère... et ce qu'il a dit... Gabriel s'interrompt, cherchant les mots.
- Ce qu'il a dit était inacceptable. dit Jordan, la voix ferme.
Personne ne mérite ça, peu importe nos différends politiques.Gabriel inspire profondément.
- Merci, Jordan. Ça signifie beaucoup venant de toi.- Écoute, je voulais te voir pour en parler en personne. Mais si tu ne te sens pas prêt, on peut juste parler au téléphone, propose Jordan.
Gabriel hésite un moment avant de répondre.
- Je pense que ça serait bien de se voir. Peut-être que parler en face à face aidera.- D'accord. On peut se retrouver quelque part discret, où on ne sera pas dérangés. Tu as un endroit en tête ? demande Jordan.
Gabriel réfléchit un instant.
- Oui, il y a un petit café près de chez moi, tranquille. Ça te va ?- Parfait. Dis-moi juste quand, et j'y serai, dit Jordan.
Ils conviennent de se rencontrer dans l'après-midi. Lorsque l'heure arrive, Gabriel se dirige vers le café, encore nerveux mais déterminé à clarifier les choses. Jordan arrive peu après, et ils s'installent à une table au fond du café, loin des regards curieux.
- Merci d'être venu. Commence Gabriel, jouant nerveusement avec son verre d'eau.
- Merci de m'avoir appelé. Je voulais savoir comment tu allais. Répond Jordan, sincère.
Ils passent les premières minutes à parler de l'incident, Gabriel racontant en détail ce qui s'est passé et comment il se sent. Jordan écoute attentivement, offrant des mots de soutien et des expressions d'empathie.
- C'est fou de penser que la politique puisse nous amener à des extrémités comme celles-là, dit Gabriel.
- Oui, et c'est pour ça qu'on doit être plus prudents. Mais aussi plus unis face à ce genre de violence. Ajoute Jordan.
La conversation dérive ensuite sur des sujets plus légers, leurs vies personnelles, leurs passions en dehors de la politique. Peu à peu, une certaine complicité commence à se reconstruire.
- Je sais que les choses ont été compliquées entre nous. dit Gabriel. Mais je pense qu'il est important qu'on essaie de mieux se comprendre, même si nos visions politiques sont différentes.
Jordan acquiesce.
- Je suis d'accord. On peut au moins essayer de trouver un terrain d'entente.Ils passent encore une heure à discuter, trouvant un réconfort inattendu dans cette rencontre. Alors qu'ils se lèvent pour partir, Jordan pose une main amicale sur l'épaule de Gabriel.
- Prends soin de toi, Gabriel. À Bientôt.
- Oui, à bientôt, Jordan. Merci encore. Répond Gabriel, un léger sourire aux lèvres.
Alors qu'ils se séparent, Gabriel ressent un poids se lever de ses épaules. Peut-être que cette conversation marque un nouveau départ, une tentative sincère de dépasser les conflits pour trouver un chemin vers la réconciliation.
Le lendemain, Gabriel Attal se réveille avec une détermination nouvelle. Il sait que s'il ne dit pas ce qu'il ressent, il n'aura jamais de réponses. Prenant son courage à deux mains, il compose le numéro de Jordan.
- Salut, Jordan. C'est Gabriel. Tu as un moment pour qu'on se retrouve au même café qu'hier ? demande-t-il, essayant de garder une voix posée.
Jordan, surpris par cette nouvelle invitation, accepte sans trop réfléchir. - Bien sûr, Gabriel. À quelle heure ?
- Disons dans une heure ?
- Parfait. À tout à l'heure, répond Jordan, curieux de ce qui pousse Gabriel à vouloir se revoir si rapidement.
Une heure plus tard, Gabriel arrive au café, nerveux mais résolu. Jordan le rejoint peu après, l'air intrigué.
- Salut, Gabriel. Tout va bien ? demande Jordan en s'asseyant.
Gabriel inspire profondément.
- Oui, enfin... je dois te parler de quelque chose d'important.Jordan hoche la tête, l'encourageant à continuer.
- Jordan, je... je me rends compte que ce que je vais te dire pourrait te surprendre, mais c'est plus fort que moi. Depuis quelque temps, j'ai développé des sentiments pour toi. Je devais te le dire.
Jordan reste silencieux un moment, abasourdi par cette confession. Il essaie de rassembler ses pensées avant de répondre.
- Gabriel... Je suis flatté que tu partages ça avec moi, mais je dois être honnête. Pour moi, ça ne va pas plus loin que de l'amitié. Je ne suis pas attiré par les hommes.
Gabriel baisse les yeux, prenant un moment pour digérer les mots de Jordan. Il relève la tête, ses yeux reflétant une détermination mêlée de tristesse.
- Je comprends, Jordan. Mais ces sentiments sont plus forts que moi. Je ne pouvais plus les garder pour moi.
Gabriel tente de poser sa main sur celle de Jordan, cherchant un contact réconfortant. Jordan, surpris, retire doucement sa main, essayant de ne pas blesser davantage Gabriel.
- Gabriel, tu es quelqu'un de bien, mais je ne peux pas te donner ce que tu veux. Et puis, je dois dire que ça me met mal à l'aise... l'idée qu'un homme plus âgé soit attiré par moi.
Gabriel hoche la tête.
- Tu ne voudrais pas au moins essayer ?Jordan secoue la tête, clairement mal à l'aise.
- Non, Gabriel. Je ne peux pas. Je suis désolé.Gabriel sent son cœur se serrer, mais il essaie de garder une apparence calme.
Ils passent les quelques minutes suivantes dans un silence inconfortable avant de tenter de relancer la conversation sur des sujets plus légers. Mais l'atmosphère reste tendue, et ils finissent par se séparer plus tôt que prévu.
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Jordan Bardella X Gabriel Attal ( Vol 1)
FanfictionPolitique et sentiments, entre alliances et trahisons. Plongez dans une intrigue captivante.