Jordan Bardella X Gabriel Attal ( Vol 1)

Chapitre 21 : Discours sur Discours

Jordan Bardella se tenait sur la scène, prêt à prononcer un discours crucial pour le Rassemblement National. L'événement se déroulait dans la prestigieuse salle Wagram à Paris, où de nombreux sympathisants et membres influents du parti étaient présents. Le sujet du discours portait sur la revitalisation économique des régions délaissées, un thème cher au RN.

D'un ton assuré, Jordan commença son allocution.

- Mesdames et Messieurs, chers amis, il est temps pour nous de redonner espoir à nos concitoyens. Trop longtemps, nos régions ont été négligées par une politique centralisatrice et incompétente. Aujourd'hui, nous présentons un projet ambitieux de décentralisation économique, visant à stimuler l'emploi local et à revitaliser nos territoires.

Il développa longuement les mesures proposées : des incitations fiscales pour les entreprises locales, un investissement massif dans les infrastructures et les services publics, et un soutien accru aux petites et moyennes entreprises. L'audience applaudissait, enthousiasmée par ces perspectives.

Mais soudain, le ton de Jordan changea.

- Cependant, il est impossible de parler de revitalisation sans mentionner les obstacles que nous rencontrons. L'un de ces obstacles est incarné par l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal. Cet homme, qui a failli à ses responsabilités, continue de hanter la scène politique française.

Les murmures dans la salle se turent alors que Jordan continuait.

- Gabriel Attal a prouvé, à maintes reprises, son incapacité à diriger et à prendre des décisions qui servent le bien commun. Sous son mandat, nous avons vu une montée de l'inefficacité bureaucratique et une absence totale de vision pour l'avenir de notre pays.

Il fit une pause, mesurant l'impact de ses mots.

- Et récemment, sa vie personnelle a fait les gros titres pour des raisons bien peu glorieuses. Le scandale autour de sa personne ne fait que refléter la médiocrité de son parcours politique. Attal, qui prétendait être un leader, s'est révélé être un simple opportuniste, prêt à tout pour maintenir une façade de respectabilité.

La salle réagit par des murmures approbateurs et quelques rires moqueurs. Jordan poursuivit :

- Nous ne pouvons pas laisser de tels individus continuer à influencer la politique de notre nation. Nous devons nous unir pour une France forte, dirigée par des hommes et des femmes intègres, dévoués au service de leurs concitoyens.

Quelques jours plus tard, Gabriel Attal, irrité par les attaques publiques de Jordan, décida de répondre lors d'un discours au siège du Parti Socialiste à Ivry-sur-Seine. Entouré de ses spectateurs de nombreux journalistes, il prit la parole.

- Mes chers compatriotes, il semble que certains ne puissent s'empêcher de tenter de ternir l'image des autres pour masquer leurs propres insuffisances. Je parle bien sûr de Jordan Bardella, dont les récents propos à mon encontre sont à la fois injurieux et infondés.

Gabriel marqua une pause, fixant l'audience de son regard perçant.

- Le projet que Bardella propose n'est qu'un écran de fumée, destiné à détourner l'attention de ses propres lacunes. En tant qu'ancien Premier ministre, j'ai travaillé sans relâche pour moderniser notre administration, pour renforcer notre économie et pour défendre les valeurs républicaines.

Il se tourna alors vers les événements personnels évoqués par Jordan.

- Quant aux insinuations sur ma vie personnelle, elles ne méritent aucune réponse. Ma vie privée ne regarde que moi, et je refuse de m'abaisser au niveau des attaques personnelles et des insinuations malveillantes.

L'audience applaudit vigoureusement, marquant son soutien à Gabriel.

- Nous devons nous concentrer sur ce qui est vraiment important : l'avenir de notre pays. Et cet avenir, je suis prêt à le bâtir avec vous, loin des discours de haine et des manœuvres politiciennes.

Le discours de Gabriel fut accueilli par une ovation, consolidant son image de leader digne et déterminé. Cependant, les tensions entre les deux hommes ne faisaient que croître, chaque parole, chaque geste alimentant une rivalité de plus en plus visible sur la scène politique française.