Les Jeux Olympiques battent toujours leur plein à Paris, et l'excitation ne faiblit pas. Gabriel Attal profite d'un rare moment de tranquillité pour assister aux épreuves de plongeon qui se déroulent dans la Seine. Concentré sur les performances des athlètes, il ne remarque pas la silhouette familière qui s'approche de lui et s'assoit à côté.
Jordan Bardella, vêtu de manière décontractée, prend place sans un mot. Derrière eux, quelques députés les observent de loin, chuchotant et échangeant des regards curieux. L'atmosphère est électrique, non seulement à cause des compétitions, mais aussi en raison de la présence des deux jeunes politiciens côte à côte.
- Salut, Gabriel, dit soudain Jordan d'une voix calme.
Gabriel sursaute légèrement, surpris par l'interruption inattendue. Il se tourne et croise le regard de Jordan. Pendant un bref instant, le passé et leurs échanges tourmentés refont surface, mais Gabriel essaie de garder son calme.
- Jordan... je ne t'avais pas vu arriver, répond Gabriel, tentant de masquer sa surprise.
Jordan lui sourit, un sourire décontracté mais avec une pointe de malice.
- Les plongeurs sont impressionnants, n'est-ce pas ? dit Jordan, se tournant pour regarder les athlètes en action.
Gabriel acquiesce, prenant une profonde inspiration pour se recentrer.
- Oui, vraiment impressionnants. Il faut beaucoup de courage et de précision pour faire ce qu'ils font, répond-il, essayant de garder la conversation sur un terrain neutre.
Jordan hoche la tête, les yeux fixés sur la compétition.
- Ça me rappelle un peu la politique, tu sais ? Chaque mouvement est scruté, chaque erreur est amplifiée. Mais il y a aussi des moments de pure grâce, dit-il, jetant un coup d'œil à Gabriel.
Gabriel esquisse un sourire en coin, appréciant la métaphore.
- Oui, et comme en politique, il y a des risques à prendre, Ajoute-t-il.
Leurs regards se croisent à nouveau, et pendant un instant, l'animosité semble s'évaporer, remplacée par une compréhension mutuelle. Les plongeurs continuent leur spectacle aquatique, et les applaudissements résonnent autour d'eux.
- Je voulais te dire que je suis désolé pour... tout ce qui s'est passé. Les malentendus, les tensions. Ce n'était jamais censé devenir aussi compliqué. Dit Jordan, brisant le silence.
Gabriel est surpris par cette ouverture sincère. Il réfléchit un instant avant de répondre.
- Merci, Jordan. Je pense que nous avons tous les deux été emportés par nos rôles et nos responsabilités.
Un plongeur exécute un saut parfait, éclaboussant l'eau avec une élégance maîtrisée. Les deux hommes applaudissent, profitant de ce bref moment de détente. Derrière eux, les députés continuent de les observer, intrigués par cette scène inattendue.
- Tu as des plans pour après les Jeux ? demande Jordan, cherchant à prolonger la conversation sur un ton léger.
- Pas vraiment. Je pense que je vais juste me concentrer sur le travail et essayer de trouver un peu de temps pour moi, répond Gabriel, appréciant la simplicité de la question.
Jordan sourit, et pour la première fois, il semble détendu.
- Peut-être que nous pourrions trouver un moment pour discuter, sans les projecteurs et les caméras. Juste pour parler, en tant que personnes, propose-t-il.
Gabriel hésite, mais voit une opportunité de mettre de côté leurs différends.
- Oui, peut-être. Ça pourrait être... bien, dit-il, un sourire timide aux lèvres.
Leurs yeux se détournent à nouveau vers la Seine, où les plongeurs continuent de défier la gravité avec grâce. Pour un instant, au milieu du tumulte des Jeux Olympiques et des pressions politiques, Gabriel et Jordan trouvent une trêve, une petite éclaircie dans la tempête de leurs vies publiques.
Après une journée intense aux Jeux Olympiques, Gabriel Attal et Jordan Bardella repartent chacun de leur côté, prenant des directions opposées dans les rues animées de Paris. Gabriel, encore plongé dans ses pensées, marche seul, profitant de la fraîcheur de la soirée.
Alors qu'il tourne dans une rue plus calme, il est soudainement confronté à Marc Lefebvre, un député d'extrême droite connu pour ses opinions tranchées et son hostilité envers les opposants politiques. Lefebvre, visiblement en colère, s'approche de Gabriel avec une expression menaçante.
- Attal ! hurle Lefebvre, ses yeux lançant des éclairs.
Alors, c'est vrai ce qu'on dit ? Tu fricotes avec Bardella maintenant ? Tu n'es qu'un traître et un hypocrite !Gabriel, pris de court, tente de se reculer, mais Lefebvre s'avance rapidement et le pousse violemment contre un mur. La peur et la colère envahissent Gabriel, qui se met à crier.
- Qu'est-ce que tu fais, Lefebvre ? Lâche-moi !
Lefebvre, hurlant à son tour, continue de l'invectiver.
- Tu n'as pas honte ? De te vendre à l'ennemi ? Sale Pédé!Les insultes fusent, et Lefebvre agrippe Gabriel par le col. Les paparazzi, toujours en quête de sensations, ont tout filmé depuis l'ombre, capturant chaque moment de cette agression choquante.
Par chance, Gabriel n'est pas seul. Cinqs passants, reconnaissant le Premier ministre, interviennent rapidement. Ils parviennent à repousser Lefebvre, formant un bouclier humain autour de Gabriel. Lefebvre, furieux, lance une dernière insulte avant de s'éloigner en courant.
- Attal ! Fils de putain!
Gabriel, tremblant de peur et de colère, se laisse conduire par ses protecteurs vers un endroit sûr. Il essaie de reprendre son souffle, le choc de l'attaque encore vif dans son esprit. Les paparazzi, quant à eux, continuent de filmer la scène, assurant que les images feront rapidement le tour des médias.
- Merci... merci beaucoup, murmure Gabriel aux passants qui l'ont aidé, reconnaissant pour leur intervention rapide.
Les passants lui adressent des sourires rassurants, tentant de le calmer.
- Vous devriez rentrer chez vous, Monsieur le Premier ministre. Laissez-nous appeler un taxi pour vous, dit l'un d'eux.
Gabriel hoche la tête, trop secoué pour protester. Alors qu'il attend l'arrivée du taxi, il ne peut s'empêcher de penser aux conséquences de cette attaque. Les injures de Lefebvre résonnent encore dans son esprit, et il sait que les vidéos de l'incident ne tarderont pas à apparaître sur les réseaux sociaux et dans les journaux.
Le taxi arrive enfin, et Gabriel monte à l'intérieur, les mains tremblantes. Alors qu'il s'éloigne de la scène, il essaie de se concentrer sur autre chose, mais les événements de la soirée ne cessent de le hanter. Il se demande ce que penseront les autres députés, comment réagira le public, et surtout, ce que fera Jordan lorsqu'il apprendra ce qui s'est passé.
De son côté, Jordan, ignorant encore tout de l'incident, profite de la fin de sa soirée. Mais il ne tardera pas à découvrir l'ampleur de la situation, et les répercussions sur leur relation déjà complexe seront inévitables.
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Jordan Bardella X Gabriel Attal ( Vol 1)
FanficPolitique et sentiments, entre alliances et trahisons. Plongez dans une intrigue captivante.