𝟓

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Elvira

Le reste de la journée se déroula dans une ambiance légèrement nostalgique. L'annonce de notre départ à Amalia et moi imminent avait jeté une ombre douce sur le groupe, chacun essayant de profiter des derniers instants ensemble. Les rires et les conversations continuaient, mais il y avait une conscience sous-jacente de l'éphémère de ces moments partagés.

L'après-midi avançait rapidement et, vers 17h, il était temps pour Amalia et moi de faire nos adieux et de nous préparer à retourner à Madrid. J'avais apprécié chaque minute passée avec eux mais un sentiment de tristesse teinté de gratitude m'envahissait alors que nous rassemblions nos affaires.

Pablo et Raphinha nous accompagnèrent jusqu'à la gare, partageant des anecdotes et des rires pour alléger l'atmosphère. Pedri lui n'était pas la. D'après Pablo, il était toujours au restaurant de sa mère. Le trajet en voiture jusqu'à la gare était rempli de discussions animées, mais lorsqu'ils arrivèrent, une certaine solennité s'installa.

- Vous allez me manquer, les filles, dit Pablo en nous enlaçant tour à tour. Promettez-moi de revenir bientôt.

Je ne pus m'empêcher de sourire malicieusement en répondant :

- Surtout Amalia va te manquer, Pablo.

Pablo rougit légèrement, un sourire timide aux lèvres, tandis que Raphinha éclata de rire.

- Promis, répondis-je en serrant Pablo contre moi. Toi aussi, tu vas me manquer.

Raphinha fit de même, son sourire chaleureux réchauffant mon cœur.

- Tu dois vraiment faire attention à toi. Ne laisse pas tes émotions prendre le dessus.

Ses mots résonnèrent en moi. Je savais qu'il avait raison. Mes crises respiratoires, conséquences des lésions, pouvaient être déclenchées par le stress ou les émotions intenses.

- Merci, Raphinha. Je ferai attention, promis, répondis-je.

- Je m'inquiète pour toi, Elfie. Je veux juste que tu sois en sécurité. Et n'oublie pas de toujours avoir tes médicaments sur toi.

Enfin, après des adieux émouvants, nous montâmes dans le train, jetant un dernier regard vers les garçons et la ville que nous quittions.

Alors que le train quittait la gare, Amalia et moi nous installâmes dans nos sièges, regardant par la fenêtre le paysage défiler. Mes pensées dérivèrent vers la nuit précédente, Pedri et ses mots énigmatiques. La douceur de son étreinte et ses murmures résonnaient encore en moi, me laissant pensive et légèrement troublée. L'amour m'avait blessée par le passé, et je m'étais promis de ne plus jamais laisser un garçon s'approcher de moi. Mais avec Pedri s'était différent.

Pour me distraire, je pris mon téléphone et commençai à faire défiler mon compte Instagram. Deux jours plus tôt, Pedri s'était abonné à mon compte, mais dans le tourbillon des événements, je n'avais pas encore pris le temps de lui rendre la pareille. En souriant, je cliquai sur le bouton pour m'abonner à lui. Quelques minutes plus tard, une notification de message apparut sur mon écran.

- Madame m'a enfin accepté, disait le message, accompagné d'un emoji clin d'œil.

Je ne pus m'empêcher de sourire, rougissant légèrement à cette attention.

Je contemplai l'écran de mon téléphone, un sourire naissant sur mes lèvres en lisant le message de Pedri. Je ne pus m'empêcher de sourire, rougissant légèrement à cette attention.  Rapidement, je tapai une réponse :

𝐁𝐑𝐄𝐀𝐓𝐇 𝐨𝐟 𝐇𝐎𝐏𝐄 - 𝐏𝐄𝐃𝐑𝐈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant