𝐁𝐑𝐄𝐀𝐓𝐇 𝐨𝐟 𝐇𝐎𝐏𝐄 - 𝐏𝐄𝐃𝐑𝐈

𝟕

Elvira

Le sifflet final résonna à travers le Camp Nou, marquant la fin de l'entraînement matinal. Assise dans les gradins, j'observais attentivement les joueurs se diriger vers les vestiaires. À côté de moi, Fernando était absorbé sur son téléphone.

Je sentais une légère bouffée de nervosité à l'idée de rencontrer Pedri après l'entraînement. L'air frais du matin me procurait un sentiment de calme malgré mes palpitations nerveuses.

Fernando, sentant mon agitation, me sourit chaleureusement.

- Tu vas bien, Elvi ?

Je lui adressai un sourire timide en retour.

- Oui, je vais bien, je suis juste un peu nerveuse.

Fernando posa une main réconfortante sur mon épaule.

- Ne t'inquiète pas, ça va bien se passer.

Nous descendîmes des gradins avec Fernando, attendant que Pedri et le reste de l'équipe finissent de se préparer. L'atmosphère était imprégnée d'une légère tension mêlée à l'excitation de les voir tous ensemble après l'entraînement.

Fernando et moi nous installâmes sur un banc, discutant tranquillement de tout et de rien alors que le temps semblait s'étirer. J'observais avec impatience les vestiaires, attendant de voir apparaître Pedri et les autres joueurs.

Enfin, ils sortirent, tous vêtus de leur tenue décontractée après l'effort. Pedri s'approcha avec un sourire radieux, suivi de près par Ferran et les autres. Dès qu'il fut assez proche, il me lança un regard intense

- Tu m'as manqué, dit-il simplement, son sourire s'élargissant.

Je sentis mes joues chauffer et je baissai légèrement les yeux avant de répondre avec un sourire timide.

- Toi aussi, Pedri.

Pour le déjeuner, nous décidâmes d'aller tous ensemble dans un petit restaurant près du stade. Assis autour d'une grande table, la conversation était animée et pleine de rires. Pedri s'assit à côté de moi, et je me sentis de plus en plus à l'aise en sa présence.

Au début du repas, Ferran se pencha en avant, un sourire taquin sur les lèvres.

- Elvira, tu sais, Pedri était insupportable quand tu n'étais pas là.

Je levai les yeux vers Pedri avec un sourire malicieux.

- Oh, vraiment ? Monsieur ne peut plus se passer de moi, à ce que je vois.

Pedri, feignant la nonchalance, haussa les épaules.

- Peut-être bien. Il semblerait que Madame ait cet effet sur moi.

Je décidai de prolonger le jeu,.

- Alors, qu'as-tu fait pour passer le temps sans moi ?

Pedri baissa légèrement les yeux, un sourire taquin jouant sur ses lèvres.

- J'ai essayé de trouver quelqu'un pour combler le vide que tu as laissé, mais personne ne t'arrive à la cheville.

Ses paroles déclenchèrent un frisson agréable, une chaleur douce s'insinuant dans mon cœur.

- Tu es bien flatteur. J'espère que tu n'as pas trop souffert de mon absence.

Pedri releva les yeux vers moi, son regard brillant d'une lueur espiègle et d'une profonde sincérité.

- Bien plus que tu ne peux l'imaginer.

Alors que le repas avançait, nous continuâmes à nous taquiner, nos échanges devenant de plus en plus intimes. À un moment, nos mains se frôlèrent en atteignant le même plat au centre de la table. Je retirai la mienne rapidement, mais le sourire espiègle de Pedri me fit rougir.