Pedri
Alors que la pizza disparaissait sous nos doigts et que les rires de nos amis emplissaient l'air, je me retrouvai à savourer chaque moment passé avec Elvira. Les éclats de rire, les conversations animées, tout semblait presque flou à côté de la douceur de sa présence. Nous discutions de tout et de rien, nos regards se croisant souvent avec une complicité que je commençais à trouver de plus en plus envoûtante.
L'après-midi avançait, et après que nous ayons fini de manger, Elvira décida de sortir un livre. Je la regardai en train de lire, la lumière du soleil illuminant ses cheveux et accentuant la beauté tranquille de son visage. Ses yeux se plongeaient dans les pages avec une concentration captivante, et chaque fois qu'elle levait les yeux pour chercher une autre page, ils brillaient d'une profondeur presque hypnotique.
Je me levai, sentant un désir irrésistible de me rapprocher d'elle. Je m'assis lentement à ses côtés, déployant ma serviette avec soin pour ne pas la déranger. Elle tourna la tête vers moi, un sourire discret sur les lèvres, puis replongea dans son livre, semblant hésiter à interrompre sa lecture.
— Ça a l'air vraiment intéressant, ce livre, dis-je doucement, en faisant un geste vers le livre qu'elle tenait. Mais je parie que c'est encore mieux avec une bonne compagnie.
Elle sourit, ses yeux se levant lentement vers moi, et je sentis mon cœur battre plus fort sous son regard. Elle ferma son livre avec délicatesse et le posa à côté d'elle, puis se tourna entièrement vers moi. Son sourire se fit plus large, et je vis dans ses yeux une étincelle d'affection qui me fit sentir comme si le monde entier était rétréci à notre petite bulle.
— Peut-être que tu as raison, murmura-t-elle, sa voix douce comme une caresse.
Je me rapprochai d'elle, le sable entre nous semblant à peine exister. Ses yeux bleus, d'une couleur aussi claire et profonde que l'eau cristalline d'une mer tropicale, captivaient mon regard. Je me penchai vers elle, mon souffle se mêlant au sien, et je lui dis, ma voix chargée d'une sincérité émotive :
— Tu sais, Elvi, tes yeux sont incroyables. Ils sont comme les vagues de la mer, d'une profondeur qui me fait me perdre à chaque fois que je les regarde.
Elle baissa légèrement les yeux, ses joues rosissant sous le compliment. Mon cœur se serra en voyant l'effet que mes mots avaient sur elle. Je posai une main légère sur son épaule, ma touche douce, presque timide.
Elle se blottit contre moi, cherchant la chaleur et la sécurité dans mon étreinte. Je la pris doucement dans mes bras, et je sentis son souffle chaud contre ma peau. Nos corps se rapprochèrent, les frontières entre nous s'effaçant lentement. Ses cheveux effleuraient mon visage, et je pouvais sentir l'odeur subtile de son parfum, une fragrance douce qui me faisait chavirer.
— Je n'ai jamais vu des yeux comme les tiens, murmurai-je en me penchant plus près. Ils ont une couleur qui me rappelle la mer quand elle est calme, juste avant que le soleil ne se couche.
Elle ferma les yeux, savourant mes mots comme une mélodie délicate. Sa respiration se calma, et elle se détendit complètement contre moi, son corps se moulant parfaitement à la forme de mes bras. Je me penchai, déposant un baiser léger sur le sommet de sa tête, sentant le contact doux de ses cheveux contre mes lèvres.
Le moment était empreint d'une sensualité douce et puissante. Chaque mouvement, chaque respiration semblait synchronisé, comme si nous étions en parfaite harmonie. Je glissai une main le long de son bras, effleurant sa peau avec une tendresse presque reverentie. Sa tête reposa contre mon torse, et je sentis son cœur battre en écho au mien.
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𝐈𝐟 𝐘𝐨𝐮 𝐖𝐞𝐫𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐞 - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢
FanfictionElvira Días Alvaro, la nièce du célèbre footballeur Raphinha, tente de se reconstruire après un passé marqué par la douleur et une maladie dont elle parle peu. Malgré sa carapace de froideur et d'indépendance, elle se retrouve plongée dans un monde...