𝕴𝖒𝖆𝖌𝖎𝖓𝖊

Geralt de riv/ THE WITCHER

— Bonjour, beau blond, je fis juste avant de m'assoir en face de Geralt.

— Eleanor, surprenant de te voir dans un lieu aussi commun.

— Je sais, mais je voulais te trouver et on m'a dit que les bar miteux était l'un de tes endroit favori.

Il sourit et je me souvins alors de pourquoi est-ce qu'il me charmait autant. Ce gars était parfait et depuis notre rencontre au palais, je crois que j'étais devenue obsédée par lui. Une seule nuit m'a fallut pour le garder en mémoire.

— Et pourquoi voulais-tu me trouver, Eleanor ?

La façon dont il dit mon prénom sonnait si sauvage dans sa bouche. D'ailleurs, je me rappelais le goût qu'avait cette dernière alors que nos lèvres s'entrechoquaient dans un coin sombre du palais lors de la venue de Geralt à la soirée de mon père, le roi Edward. Le chasseur était une star à cette soirée.

— Je...

La capuche sur ma tête pour éviter d'être reconnue des paysans et simplement pour garder une distance avec les autres, je me pris à hésiter sur ma venue. C'était une très mauvaise idée et si mon père venait à le savoir, il m'enfermerait dans une tour d'ivoire sans fenêtre pour le restant de ma vie.

— Oui ? la voix de Geralt me ramena sur terre et me poussa a avouer mes songes.

— Eh bien, je repensais à notre... petit moment intime, et je dois avouer que vos compétences dans le domaine ont été plutôt agréable, je réussis à dire, lever la tête.

Geralt me regarda en souriant et je devais me retenir pour ne pas rougir. Habituellement, j'étais plus téméraire que ça.

— Mes compétences dans le domaine ? Pouvez-vous être plus claire, princesse ?

Il se jouait clairement de moi et de ma gêne, mais je ne voulais pas lui donner le plaisir de me voir rougir une deuxième fois.

— Je parle de votre queue, Geralt.

J'avais dis ça un peu trop fort visiblement puisque nos voisins de tables ainsi qu'une poignée d'hommes se tournèrent vers nous.

Okey, là je rougissais violemment et je ne savais pas où me mettre alors je souris bêtement comme une imbecile en espérant qu'ils oublient tous ce qu'il venait d'entendre.

Heureusement, les gens reprirent leurs discussions et quand je me tournais vers Geralt et vit son sourire satisfait je voulut le voir mort sur place.

— Arrêtez ! Il n'y a rien de marrant !

Mais il continua.

— Oh, c'est vrai qu'entendre une princesse parler aussi salement est courant. Surtout dans une taverne rempli d'hommes. Dois-je me sentir flatter ?

— Plus maintenant, non, je répliquai sèchement.

Je n'aurais vraiment pas dû venir ici, c'était stupide de ma part.

— Oh, je ris avec vous, princesse. Vos mots me font plaisir en fait. Je vous en prie, continuez de m'expliquer à quel point ma queue est agréable.

— Oh, allez-vous faire voir ! je dis en tentant de me lever de la table pour contourner le chasseur qui m'attrapa le poignet en bougeant à peine.

Il n'exerça pas toute sa force contre ma peau, mais je parvenais tout de même à sentir sa puissance. Ça me rappela son corps musclé que j'avais caressé de mes mains a tant de reprises et que j'avais décoré de griffures lors de notre moment intime à cette soirée au palais. Ce que ça avait été bon...

— Retournez vous assoir, princesse. Ne m'obligez pas à vous punir.

Sa voix grave. Merde. C'était peut-être bien ce qui était encore plus sexy que son corps. Putain, putain, putain. Maudis souvenir et maudis homme qui m'avait ensorcelé.

— Vous êtes une erreur, Geralt. Et les erreurs, j'aime les oublier, je dis en le fixant droit dans les yeux.

Je détacha mon poignet de sa main et me tourna pour aller vers le long bar pas loin de la table. Les yeux de Geralt me suivait et me chauffait le dos tandis que je commandais un breuvage et contemplai rapidement un des hommes qui se tenait sur un tabouret.

Il me sourit grandement et posa ses yeux le long de mon corps, l'examinant perversement. Il n'était pas mal et je crois qu'oublier Geralt était la meilleure des solutions.

J'enlevai ma capuche pour battre des cils et dévoiler ma longue chevelure brune. L'homme se releva de sa chaise pour attraper ma main et y déposer un doux baiser. Je me mordais les lèvres et l'homme allait pour m'embrasser quand une main s'abattait contre son épaule et repoussa l'homme en arrière, loin de moi.

Une armoire à glace se tenait alors devant moi et je dû lever les yeux pour rencontrer ceux de Geralt de riv ou le fléau de mon existence.

— Suivez-moi, il ne me laissa même pas répondre qu'il me tira en dehors du bar.

Je criai pour qu'il me lâche, mais sa poigne était bien plus forte que la mienne et c'est seulement une fois bien à l'extérieur qu'il me laissa enfin un semblant de liberté.

Ses yeux étaient plongés dans les miens et mon corps se rapprocha du sien. Sa bouche m'appelait. Je ne pouvais pas résister plus longtemps alors je m'accrochais à lui et posai mes lèvres sur les siennes. Très vite, Geralt me plaqua contre le mur de la taverne et approfondis le baiser en laissant ses mains parcourir mon corps dans la mesure de l'accessible.

Un grogna sortit de sa gorge quand je portais ma main sur la bosse de son pantalon. J'étais prête à tout rien que pour revoir son corps nu et le sentir comme l'autre soir. Je n'arrêtais pas d'y penser.

— Princesse, vous devriez vraiment arrêter si vous ne voulez pas finir nue devant cette taverne.

Sa voix me fit légèrement gémir. Mais je n'avais même pas honte. A vrai dire, je ne me contrôlais pas quand il s'agissait de Geralt.

— Votre père me tuerait s'il savait ce que je faisais à sa petite fille...

Sa main se posa sur ma poitrine et il déposa des baisers dans mon cou. Mon point sensible et vu le sourire sur ces lèvres, il le savait clairement.

— Allez au diable, Geralt !

— Pas sans vous avoir baiser avant, princesse.