Fezco/ EUPHORIA

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⚪️ Preparez-vous parce que ça va être long. 3000 mots ( dites moi si vous en voulez plus sur Fezco et d'autre personnage d'euphoria)

Je veux un truc fort ou quelque chose dans le genre.

-Tu peux toujours rêver, Kayla. Je te donnerai rien!

Je pousse un grognement.

Fezco m'énerve tellement. Lui et moi sommes amis depuis que Rue me l'a présenté, il y'a quelques mois.

Il est très sympa mais le soucis c'est que, je ne sais pour quelle raison, il refuse de me vendre quoique ce soit.

-Explique-moi pourquoi est-ce que tu accepte d'en vendre à tout le monde sauf à moi! m'offusquai-je.

Son frère, Ashtray, étaient en train de compter une liasse de billet, posé sur le canapé du salon.

Je viens souvent squatter chez Fezco.

Chez moi, c'est compliqué...

-Parce que je veux pas te voir prendre cette merde. Tu vaux mieux que ça, Kayla.

-Rue est ta meilleure amie et ça ne t'a pas empêché de lui fournir ce dont elle a besoin, m'exclamai-je.

-Justement, Kayla! J'ai vu Rue souffrir à cause de ça, à cause de ce que JE lui avais fournit. Je veux pas te voir dans le même état qu'elle. Vous êtes toutes les deux...

-Bipolaire? le coupai-je.

Il baisse les yeux sans pour autant parler.

-C'est ce que tu voulais dire hein? Tu pense qu'en me droguant je risque de devenir comme Rue.

-Vous êtes toutes les deux instables psychologiquement, Kayla. Rue et toi vous êtes des...

-Des tarées? C'est ce que tu pense, Fezco? Que je suis une putain de tarée mentalement instable?

Le dealer soupira alors que je sentais le regard de Ashtray rivé sur nous.

-Kayla, tu sais très bien pourquoi je dis ça, avoua Fezco.

-Non. Dis-moi. C'est le fait que ma mère soit morte? Le fait qu'elle est été tuée par mon connard de beau-père? A moins que ce soit le fait que je sois contrainte de vivre chez la sœur de ma mère qui ne veut même pas de moi?

-Kayla...

-Je suis pas tarée, Fezco. Je vais bien. J'ai été diagnostiqué bipolaire mais je me sens tout à fait normale.

Le dealer, qui me regardait dans les yeux, baissa lentement le regard vers mes mains, posé le long de mon corps.

Je renifle du nez et rentre mes doigts dans ma manche. 

Inutile. Je sais qu'il a vu.

-Tes mains...

-Tu sais quoi? Tant pis pour la drogue. Va te faire foutre, Fezco!

Je refuse de lui faire face et me dirige vers la porte que j'ouvre dans un bruit sourd.

-Attends! Tu va où? me demanda-t-il.

-Chez l'autre tarée mentale! lançai-je avant de refermer brutalement la porte derrière moi.

Quand il a vu les cicatrices sur mes mains, j'ai compris que je devais partir.

Je ne veux pas avoir droit à ses regards remplis de pitié.

La bipolarité provoque en moi un effet de boisson énergisante. D'un coup je me sens puissante et intouchable et d'un coup une haine et une colère grimpe en moi.

𝕴𝖒𝖆𝖌𝖎𝖓𝖊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant