𝕴𝖒𝖆𝖌𝖎𝖓𝖊

Rafe Cameron/ OUTER BANKS

-Rafe Cameron? Tu peux pas aller voir ce gars, Olivia! me dit John B.

-J'ai pas besoin de ton approbation, frérot!

Je sors de la maison et prend le van pour aller chez les Camerons.

Rafe fait une fête ce soir et je compte bien m'éclater avec sa marchandise.

Je ne suis pas addicte à la cocaine mais j'apprécie l'effet qu'elle me fait, de temps en temps.  

John B, mon frère, est au courant de tout ça et il a, pendant très longtemps, essayer de m'éloigner de Rafe mais en vain.

Je déteste ce gars mais pas sa coke!

Je n'ai fais aucun effort vestimentaire. Je vais me droguer et pas faire un défilé de mode.

Vêtue d'un short et d'un t-shirt large, j'entre dans le jardin, immense, des Camerons.

Il fait nuit mais je peux distinguer chaque personne grâce au led et au lumière violette et bleue. J'aime bien les soirées des Kooks. Ils sont débiles mais riches.

C'est des riches débiles.

-Yoo! Comment vas-tu, Olivia?

Je tourne ma tête et c'est Kelce Smith qui m'accueille, un goblet à la main.

S'il est là c'est que Topper et Rafe aussi, même si lui c'était évident.

-Salut Kelce! Jolie teuf, lancé-je.

-Jolie tête! répondît-il, un sourire narquois sur le visage.

Il m'apprécie mais pas moi.

Je hais les kooks et sortir avec l'un d'eux me dégoûte.

Ils sont tous l'inverse de ce que j'aime. Toujours là à frimé alors que la plupart n'ont jamais levé le petit doigt pour avoir ce qu'ils ont.

-Rafe est à l'intérieur? je demande.

-Ton dealeur préféré est au sous-sol! dit Kelce alors que je pouffe de rire.

Je descend alors voir mon « dealeur ». J'arrive dans une pièce qui ressemble a une cave aménagée. Pas plus de vingt personnes sont présentes dans la pièce. Certains sont avachis sur les tables à sniffer de la poudre blanche et d'autre sont en train de danser, complètement bourré.

Je suis dans mon élément.

-Tiens, tiens, tiens. Voilà Olivia Routledge! dit Rafe en levant les bras.

-Oh! Abrège les salutations. T'en as? demandé-je.

Il baisse les bras et sourit en sortant une petite boîte, semblable à celle d'un médoc.

Cette fois, c'est moi qui souris.

-Qu'est-ce que tu crois, lance Rafe, ironiquement.

Je fais un pas vers lui, me trouvant en face du blond, et tente d'attraper la boîte qu'il recula d'un mouvement brusque.

-Le fric d'abord! dit-il.

Mes yeux louche un court instant sur ses lèvres. Il est beau c'est un fait mais c'est un Kook et pas n'importe lequel. C'est Rafe Cameron alias la roi des cons plein aux as.

Je sors vingt dollars de ma poche et les lui tends. Cependant, mes sourcils se froncent quand il ne prit pas l'argent.

-C'est cinquante dollars maintenant, dit-il.

Mes yeux se remplirent de colère.
-Quoi? Comment ça cinquante? Ça a toujours été vingt! crié-je.

-Ouais bah maintenant c'est cinquante! fit-il, en élevant la voix lui aussi.