Les jours suivant leur moment intime dans le bureau de l'Assemblée, Jordan Bardella était pris dans un tourbillon de sentiments contradictoires. D'un côté, il était envoûté par Gabriel Attal. Chaque pensée de Gabriel le remplissait d'un désir brûlant et d'une tendre affection. Mais de l'autre, il était terrifié par ce que cela signifiait pour lui, à la fois en tant qu'homme et en tant que politicien. Gabriel, quant à lui, ne pouvait s'empêcher de penser à Jordan chaque fois qu'il se trouvait seul, ressentant à la fois une joie profonde et une angoisse sourde.
Les débats pour les élections européennes approchaient, et Jordan savait qu'il devait se concentrer sur sa campagne. Mais chaque fois qu'il montait sur scène, chaque fois qu'il affrontait Gabriel dans un débat télévisé, il ne pouvait s'empêcher de repenser à leurs moments intimes. La douceur des caresses de Gabriel, la passion dans ses yeux... tout cela le hantait, le poussant à la fois vers un amour interdit et une peur paralysante.
Lors d'un débat particulièrement intense, Jordan sentit la tension monter. Les journalistes étaient attentifs, les caméras braquées sur eux. Gabriel parlait de la nécessité d'une Europe unie, de la solidarité entre les nations, et Jordan, bien que partageant une partie de ces valeurs, devait se positionner en opposition. C'était son rôle, son devoir envers son parti et ses électeurs.
« Monsieur Le Professeur, vos idées sont idéalistes, mais totalement irréalistes » lança Jordan avec une froideur calculée. « Vous parlez de solidarité, mais où est cette solidarité quand des milliers de Français souffrent à cause des politiques que vous défendez ? »
Gabriel le regarda avec une telle intensité que le regarde de Jordan devint bien plus froid qu'il ne l'aurait souhaité.
« Monsieur Bardella, nous savons tous les deux que le repli sur soi n'est pas la solution » répliqua Gabriel calmement. « L'Europe doit être unie pour affronter les défis globaux. Votre vision est celle du passé. »
Les mots de Gabriel frappèrent de plein fouet, non pas parce qu'ils étaient faux, mais parce qu'ils étaient prononcés avec une froideur calculée.
** POV Jordan : Jordan savait que derrière ce masque de politicien se trouvait l'homme qu'il aimait. Mais il ne pouvait se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.* Il sentit une colère sourde monter en lui, une colère dirigée autant contre Gabriel que contre lui-même. Il avait peur. Peur de ce que cela signifiait de l'aimer, peur des répercussions politiques, peur de la réaction de ses électeurs*
** POV Gabriel : Gabriel savait que derrière ce regard glacial se trouvait l'homme qu'il aimait, celui avec qui il partageait des moments de tendresse et de passion. Mais ici, en public, Jordan semblait vouloir l'éloigner, le blesser. Il sentait la colère et la tristesse monter en lui, sachant que Jordan le repoussait par peur des répercussions politiques et personnelles **
Après le débat, ils se retrouvèrent dans un couloir sombre de l'Assemblée. Leurs moments furtifs étaient devenus un mélange d'intensité et de froideur. Jordan sentait son cœur battre la chamade alors que Gabriel s'approchait.
« Pourquoi tu es si distant, Jordan ? » murmura Gabriel, sa voix teintée de tristesse. « Nous savons tous les deux ce que nous ressentons. »
Jordan détourna le regard, incapable de soutenir la douleur dans les yeux de Gabriel. « Je ne peux pas, Gabriel. Si ça se sait, si les gens découvrent... ma carrière serait finie. »
Gabriel posa une main sur l'épaule de Jordan, essayant de le réconforter. « Et nous alors ? Ce que nous avons vécu ? »
Jordan sentit les larmes lui monter aux yeux, il repoussa la main de Gabriel. « Ça ne peut pas arriver. Pas maintenant. Pas comme ça. »
Les moments où ils se retrouvaient seuls étaient devenus des épreuves. Chaque baiser volé, chaque caresse furtive était empreinte d'un mélange de passion et de désespoir. Jordan se sentait piégé entre ses sentiments pour Gabriel et la peur de tout perdre.
Les rumeurs commençaient à circuler. Les regards curieux des collègues, les murmures dans les couloirs... tout cela ajoutait à son angoisse. Marine Le Pen elle-même avait laissé entendre qu'elle savait que quelque chose n'allait pas. « Jordan, tu sembles distrait ces temps-ci. Il y a quelque chose que tu veux me dire ? »
Jordan secoua la tête, tentant de paraître détendu. « Non, tout va bien. Juste la pression des élections. »
Mais rien n'allait. Chaque débat avec Gabriel devenait plus difficile. Il le repoussait en public, le blessait par ses mots, essayant de protéger son cœur et sa carrière. Mais chaque soir, dans la solitude de son appartement, il regrettait ces mots, ces attaques. Il se sentait déchiré, consumé par un amour qu'il ne pouvait avouer.
Un soir, après un débat particulièrement virulent, Jordan se retrouva seul dans son bureau. La porte s'ouvrit doucement et Gabriel entra, fermant derrière lui.
« Jordan, ça doit cesser. Cette façade, cette froideur. Nous devons être honnêtes l'un avec l'autre. »
Jordan se leva, la douleur et la colère bouillonnant en lui. « Tu crois que c'est facile pour moi ? Tu crois que je n'y pense pas chaque seconde de chaque jour ? Mais je ne peux pas ... »
Gabriel s'approcha, le forçant à le regarder dans les yeux. « Alors arrête de fuir. Montre-moi ce que tu ressens vraiment. »
Leurs lèvres se rencontrèrent avec une urgence désespérée, chaque baiser, chaque toucher exprimant les émotions refoulées. Dans la pénombre du bureau, ils se laissèrent aller à leur désir, leurs corps se retrouvant dans une étreinte passionnée.
Les mains de Gabriel parcouraient le dos de Jordan, ses murmures rassurants apaisant ses peurs. Jordan sentit son cœur s'ouvrir, laissant enfin libre cours à son amour. Chaque baiser, chaque caresse était une promesse de réconciliation, un moyen de se retrouver après les doutes et les peurs. La chaleur de leurs corps, l'intensité de leurs regards, tout convergeait vers un moment de pure intimité.
Leurs mouvements devinrent plus synchronisés, leurs respirations plus profondes, chaque sensation intensifiée par la libération de leurs émotions refoulées. Cependant, Jordan se recula brusquement, les yeux écarquillés par la peur. Se libérant de l'étreinte de Gabriel, il se dirigea vers la porte « Je... je ne peux pas, Gabriel. »
Gabriel, à la fois encore étourdi par la passion, et figé par le changement brutal de Jordan tenta de le retenir. « Jordan, s'il te plaît, reste. »
Mais Jordan secoua la tête, la panique visible dans ses yeux. « Je suis désolé. Je ne peux pas. » Et avant que Gabriel ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, Jordan s'enfuit, laissant Gabriel seul dans le bureau, le cœur lourd de tristesse et d'incompréhension.
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[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiens
FanfictionDans les coulisses de la politique française, une relation inattendue et complexe naît entre deux rivaux acharnés. Jordan Bardella, étoile montante du Rassemblement National, et Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sont en pleine bataille po...