Gabriel Attal était pris dans un cauchemar éveillé. Les jours qui suivirent la fuite de Jordan furent marqués par une intensification des harcèlements de la part de ses ex. Emmanuel Macron et Stéphane semblaient déterminés à lui rendre la vie impossible.
Macron était particulièrement vicieux. Un matin, alors que Gabriel sortait de son appartement, il trouva des photos compromettantes glissées sous sa porte. Des images de leur passé, des moments intimes transformés en outils de chantage. Chaque jour, il recevait des messages menaçants, des appels anonymes où la voix froide de Macron lui rappelait qu'il n'était jamais loin.
« Rappelle-toi ce qui t'est arrivé quand tu m'as défié la dernière fois, Gabriel. Tu penses vraiment pouvoir échapper à ça ? » Ces mots résonnaient dans son esprit comme un écho sinistre, ramenant à la surface des souvenirs qu'il préférait oublier.
Stéphane, de son côté, se montrait plus direct. Un soir, alors que Gabriel rentrait tard de l'Assemblée, il se retrouva face à Stéphane dans une ruelle sombre. « Tu pensais pouvoir m'ignorer, Gabriel ? » murmura Stéphane, son regard flamboyant de colère et de jalousie. Avant que Gabriel ne puisse répondre, Stéphane le frappa violemment, le plaquant contre un mur.
« Tu crois que tu es intouchable maintenant ? » cracha Stéphane. « Tu n'es rien sans moi. Rien ! »
Gabriel se recroquevilla sous les coups, ses souvenirs d'adolescent harcelé refaisant surface. À l'époque, il était la cible de moqueries incessantes, d'intimidations brutales. Sa différence avait toujours fait de lui une cible facile. Les insultes, les rires, les coups... Tout cela avait forgé en lui une peur profonde et une méfiance envers les autres.
Maintenant, adulte, ces traumas se mélangeaient avec les peurs actuelles. Chaque rencontre avec Macron ou Stéphane réactivait ces blessures anciennes, le plongeant dans une spirale de terreur et de désespoir. Il se sentait piégé, incapable de trouver une échappatoire.
Pendant ce temps, Jordan semblait se rapprocher de plus en plus de Marine Le Pen. Gabriel les voyait souvent ensemble, discutant à voix basse, partageant des moments de complicité qui le rendaient malade de jalousie et de tristesse. Marine, avec son attitude maternelle, semblait offrir à Jordan le réconfort qu'il n'avait pas su trouver avec Gabriel.
Un après-midi, Gabriel aperçut Marine poser une main affectueuse sur l'épaule de Jordan, leurs regards se croisant avec une tendresse qui fit mal au cœur de Gabriel. Il se détourna rapidement, le souffle court, essayant de contenir les larmes qui menaçaient de couler.
Le comportement distant et froid de Jordan ne faisait qu'accentuer le sentiment de solitude de Gabriel. Jordan évitait ses regards, ses tentatives de conversation. Il semblait vouloir oublier leur relation, se cachant derrière une façade de professionnalisme glacé. Et chaque fois que Gabriel voyait Jordan et Marine ensemble, il ne pouvait s'empêcher de se demander s'il avait déjà été remplacé dans le cœur de Jordan.
Une nuit, après une confrontation particulièrement violente avec Stéphane, Gabriel rentra chez lui avec des contusions sur le visage et une douleur sourde dans la poitrine. Il s'effondra sur son lit, les larmes coulant librement. Les souvenirs de son adolescence se mêlaient aux réalités cruelles de son présent, formant un tourbillon de souffrance insupportable.
Il se rappelait des nuits passées à pleurer dans son lit, terrifié par l'idée d'affronter une nouvelle journée de harcèlement à l'école. Les mots cruels de ses bourreaux résonnaient encore dans sa tête, des années plus tard. Et maintenant, ces mêmes peurs et douleurs se manifestaient à nouveau, sous une forme différente mais tout aussi dévastatrice.
Le lendemain, Gabriel se présenta à l'Assemblée, son visage marqué par les coups. Les regards des collègues oscillaient entre la pitié et la curiosité morbide. Jordan, passant à côté de lui, évita soigneusement son regard. Ce geste, ce manque de réaction, blessa Gabriel plus que n'importe quel coup physique.
Marine Le Pen, en revanche, s'approcha de lui, le visage empreint d'une sincère inquiétude. « Attal, tu vas bien ? » demanda-t-elle doucement.
Gabriel hocha la tête, incapable de parler. « Si tu as besoin de parler, je suis là mais laisse Jordan tranquille. »
Ce geste de compassion, venant de quelqu'un qu'il considérait comme une adversaire politique, le déstabilisa. Entendant la fin de la phrase, il se figea. "Laisse Jordan tranquille" , pourquoi Le Pen lui disait cela ? Avait-elle des toutes ? Un pincement s'ajouta à la peine qu'il avait déjà.
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[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiens
FanfictionDans les coulisses de la politique française, une relation inattendue et complexe naît entre deux rivaux acharnés. Jordan Bardella, étoile montante du Rassemblement National, et Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sont en pleine bataille po...