[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiens

Chapitre 14 : Le Dernier Débat

Gabriel Attal rassemblait de plus en plus d'électeurs à mesure que la date des élections européennes approchait. Son énergie et sa détermination semblaient inépuisables, en contraste frappant avec l'état déclinant de Jordan Bardella. Le Rassemblement National essayait de maintenir les apparences, mais il était clair pour tous que leur tête de liste ne tenait plus la route.

Le soir du dernier débat télévisé avant le vote, l'atmosphère était électrique. Les caméras étaient braquées sur Gabriel et Jordan, prêts à capturer chaque instant de ce face-à-face crucial. Gabriel entra sur le plateau avec confiance, tandis que Jordan semblait plus fragile, le poids de ses émotions pesant lourdement sur ses épaules.

Dès les premières minutes, Gabriel prit l'avantage. « Monsieur Bardella, vos propositions pour les élections européennes manquent de vision et de réalisme. Comment pouvez-vous espérer convaincre les électeurs avec un programme aussi déconnecté de la réalité européenne ? »

Jordan tenta de garder son calme. « Monsieur Attal, notre programme est clair et répond aux préoccupations des Français. Nous devons reprendre le contrôle de nos frontières et... »

Gabriel l'interrompit sans pitié. « Reprendre le contrôle de nos frontières ? C'est un discours populiste qui n'a aucun fondement pratique dans le contexte actuel de l'Union européenne. Vous parlez de souveraineté, mais vous ignorez les bénéfices économiques et sociaux d'une Europe unie. »

Jordan sentit la frustration monter, mais il essaya de se défendre. « Nous croyons que chaque nation doit pouvoir décider de son propre destin sans être dictée par Bruxelles. »

Gabriel sourit froidement. « C'est une vision archaïque, Monsieur Bardella. Le monde a changé et continuer de prôner un isolationnisme dépassé ne fera que nuire à la France. Vos électeurs méritent mieux que des promesses vides. »

Le public était captivé par l'échange, les journalistes cachant à peine leur plaisir de voir Gabriel démolir méthodiquement chaque argument de Jordan. Jordan, bien que tentant de riposter, n'avait pas l'énergie ni la clarté d'esprit nécessaire pour tenir tête à Gabriel. Chaque point soulevé par Jordan était immédiatement réfuté avec précision et aisance par Gabriel.

Le débat se termina avec Gabriel en grand vainqueur, selon les commentateurs politiques. Les applaudissements retentirent alors que les deux candidats quittaient la scène. Jordan, épuisé et humilié, sentit une vague de désespoir l'envahir.

Quelques minutes plus tard, Gabriel fut convoqué par Emmanuel Macron pour recevoir ses félicitations. « Excellent travail, Gabriel. Tu as montré ce soir pourquoi tu es l'un des meilleurs atouts de notre parti. Continue ainsi et nous serons invincibles. »

Gabriel hocha la tête, un sourire fier aux lèvres. « Merci, Emmanuel. Je ne laisserai rien ni personne nous arrêter. »

Pendant ce temps, Jordan était jeté en pâture dans les journaux. Les titres des articles étaient impitoyables : « Bardella Humilié en Direct », « Le Déclin d'une Étoile Montante », « Attal Écrase le RN dans le Dernier Débat ». Les critiques étaient acerbes, soulignant sa faiblesse et son manque de préparation.

De retour au siège du Rassemblement National, Jordan fut convoqué pour une réunion d'urgence. Les visages de ses collègues étaient fermés, leurs regards pleins de reproches. Marine Le Pen prit la parole, sa voix froide et tranchante. « Jordan, ce soir a été une catastrophe. Tu nous as fait perdre un débat crucial. Ton comportement est inacceptable. »

Jordan baissa la tête, incapable de répondre. Les accusations et les critiques pleuvaient, chaque mot le plongeant un peu plus dans la honte et le désespoir. « Nous t'avons fait confiance et tu nous as trahis » continua Marine. « Tu dois te ressaisir, sinon il n'y aura plus de place pour toi ici. »

Les heures suivantes furent un tourbillon de reproches et de stratégies de crise. Jordan, vidé de toute énergie, se demanda comment il avait pu en arriver là. Sa carrière politique semblait s'effondrer autour de lui, tout comme son cœur brisé par la perte de Gabriel.

Alors que la nuit tombait sur Paris, Jordan quitta le siège du RN, sentant le poids du monde sur ses épaules.