Chapitre 20 : Retrouvailles Intenses

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Jordan n'attendit pas longtemps après le signal de Gabriel. Le cœur battant à tout rompre, il monta rapidement les escaliers et frappa doucement à la porte de la chambre 214. Gabriel ouvrit immédiatement, ses yeux montrant à la fois surprise et anticipation.

« Jordan, je... » commença Gabriel, mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Jordan avait déjà franchi le seuil et, en un éclair, se retrouva à côté de Gabriel, le plaquant doucement contre le mur.

« Gabriel, je ne peux plus attendre » murmura Jordan, sa voix tremblante d'émotion.

Gabriel, encore sous le choc de la rapidité des événements, sentit son cœur s'accélérer. Les yeux de Jordan brûlaient d'une intensité qu'il n'avait jamais vue auparavant. Il voulut répondre, mais les lèvres de Jordan étaient déjà sur les siennes, enflammant tout son être.

Le baiser était urgent, désespéré, comme si tout le temps passé loin l'un de l'autre avait accumulé une tension insupportable. Gabriel répondit avec la même ferveur, ses mains s'agrippant aux épaules de Jordan, ses doigts se serrant contre le tissu de sa chemise.

« Jordan, » souffla-t-il entre deux baisers, « je t'aime. »

Jordan grogna en réponse, ses mains explorant le corps de Gabriel avec une passion presque féroce. Il le souleva légèrement du sol, le poussant plus fermement contre le mur. Leurs bouches ne se quittaient plus, leurs langues dansant ensemble dans une symphonie de désir et de besoin.

Sans quitter les lèvres de Gabriel, Jordan le guida vers le lit. Ils tombèrent dessus dans un enchevêtrement de membres, leurs vêtements commençant à voler dans toutes les directions. Jordan prenait soin de chaque baiser, de chaque caresse, comme s'il essayait de graver ces moments dans sa mémoire.

Les préliminaires furent une explosion de sensations. Les mains de Jordan parcouraient chaque centimètre de la peau de Gabriel, ses lèvres suivant de près, laissant une traînée de chaleur partout où elles allaient. Gabriel, les yeux mi-clos, la tête rejetée en arrière, laissait échapper des gémissements de plaisir, ses propres mains explorant le dos et les épaules de Jordan.

Quand ils se retrouvèrent enfin dans le lit, nus et vulnérables, le monde sembla s'arrêter. Ils se regardèrent un moment, respirant difficilement, leurs regards remplis d'un mélange d'amour et de désir brûlant.

Jordan se pencha et captura les lèvres de Gabriel une fois de plus, ses mains caressant tendrement les côtés de son visage. Leurs corps s'enlacèrent, se trouvant enfin après tant de temps séparés par la douleur et les manipulations. Chaque mouvement, chaque souffle partagé renforçait leur connexion.

La chambre d'hôtel devint leur sanctuaire, le lieu de leur renaissance. Chaque baiser, chaque caresse était une promesse de ne plus jamais se laisser séparer. Leurs corps se mouvaient ensemble dans une danse ancienne et intime, les murmurent de plaisir remplissant l'air autour d'eux.

Le monde extérieur n'existait plus. Il n'y avait que Jordan et Gabriel, perdus dans leur propre univers de sensations et de passions. Les draps s'enroulaient autour d'eux, leur chaleur et leur proximité les enveloppant dans un cocon de tendresse et de désir.

Après l'intensité de leur union, ils restèrent allongés l'un contre l'autre, leurs respirations s'apaisant peu à peu. Gabriel posa sa tête sur la poitrine de Jordan, écoutant les battements réguliers de son cœur, trouvant du réconfort dans ce son apaisant.

« Je ne veux plus jamais te perdre » murmura Gabriel, ses doigts traçant des cercles paresseux sur la peau de Jordan.

Jordan resserra son étreinte, déposant un baiser tendre sur le sommet de la tête de Gabriel. « Tu ne me perdras plus. Je te le promets. »

Ils s'endormirent ainsi, leurs corps entremêlés, trouvant enfin la paix dans les bras l'un de l'autre. Leurs rêves étaient doux, remplis d'espoir et de promesses pour un avenir qu'ils allaient construire ensemble, malgré les obstacles qui se dresseraient sur leur chemin.

La nuit passa, et à travers les volets entrouverts, la lumière du matin commença à filtrer doucement, annonçant un nouveau jour et un nouveau départ pour eux deux.


[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant