Chapitre 29 : Lendemain de Tempête

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Au petit matin, la France entière était sous le choc. Les chaînes d'information tournaient en boucle sur l'attaque contre Jordan Bardella, les avis des analystes et des citoyens se succédaient. Les réseaux sociaux explosaient de commentaires, et chacun avait son avis sur la situation.

Certains se réjouissaient qu'un représentant de l'extrême droite soit mis hors circuit, déclarant que cela pourrait être une opportunité pour un changement positif. D'autres s'indignaient, rappelant que la démocratie ne devait jamais se transformer en violence. « Ce n'est pas ainsi que nous devrions résoudre nos différends politiques » déclara un commentateur à la télévision.

Les articles de presse étaient nombreux et variés. Certains exprimaient de la pitié pour la situation de Gabriel Attal et Jordan Bardella, racontant leur histoire d'amour improbable mais sincère. « Un amour au-delà des frontières politiques » titrait l'un des journaux.

D'autres, en revanche, exprimaient leur choc et leur incompréhension face à une telle relation. « Comment est-il possible que deux personnes issues de partis si opposés puissent entretenir une relation ? » se demandaient les chroniqueurs. Les débats faisaient rage, et chacun avait une opinion sur cette histoire qui semblait tout droit sortie d'un roman.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron et Stéphane tentaient d'éviter les questions des journalistes. Les propos de Gabriel à leur sujet avaient jeté une ombre sur eux, et ils savaient qu'ils devaient répondre avec prudence.

« Monsieur Macron, avez-vous un commentaire sur les accusations de Gabriel Attal ? » demanda un journaliste, son micro tendu vers le Président.

Macron, visiblement agacé, répondit d'une voix contrôlée. « Nous n'avons absolument rien à voir avec cette attaque. Nous avons toujours respecté les processus démocratiques, même si nous avions des soupçons concernant la relation entre Attal et Bardella. Jamais nous n'aurions encouragé ou participé à un acte de violence. »

Stéphane, à ses côtés, ajouta : « Ces accusations sont non fondées et profondément choquantes. Nous devons laisser la police faire son travail et découvrir la vérité. Notre priorité est de soutenir nos institutions et de condamner fermement toute forme de violence. »

Les journalistes continuaient de poser des questions, mais Macron et Stéphane se contentèrent de répéter qu'ils n'étaient en rien responsables et qu'ils souhaitaient que justice soit faite. La tension était palpable, et chaque mot était soigneusement choisi pour éviter de s'enliser davantage dans ce scandale.

Pendant ce temps, à l'hôpital, Gabriel restait aux côtés de Jordan. Les médecins avaient fait tout leur possible pour stabiliser son état, mais les heures passaient lentement, chaque minute semblant être une éternité. Gabriel n'avait pas dormi, ses pensées constamment tournées vers Jordan.

Il caressait doucement la main de Jordan, parlant à voix basse, espérant que ses mots parviendraient à traverser le voile de l'inconscience «  Ne me laisse pas, Jordan ... ».

La porte de la chambre s'ouvrit doucement, et Marine Le Pen entra, son visage marqué par l'inquiétude. « Comment va-t-il ? » demanda-t-elle doucement.

Gabriel secoua la tête, les larmes aux yeux. « Les médecins disent qu'il est stable, mais il est encore trop tôt pour savoir. »

Marine posa une main réconfortante sur l'épaule de Gabriel. « Nous devons rester forts, pour lui. Les gens ont besoin de savoir que nous ne céderons pas à la peur. »

Gabriel hocha la tête, serrant un peu plus la main de Jordan. « Nous ne laisserons pas ceux qui ont fait ça s'en tirer. Nous trouverons la vérité et nous obtiendrons justice. »

Le pays continuait de débattre, de spéculer, mais dans cette chambre d'hôpital, seule la peur de perdre un être cher était présente.


[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant