[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiens

Chapitre 21 : Un Refuge Caché

Gabriel et Jordan prirent la décision de rester dans leur chambre d'hôtel pendant quelques jours, jusqu'au vote du premier tour des législatives. Ils avaient besoin de se retrouver, de rattraper le temps perdu, loin des regards inquisiteurs et des pressions politiques. Ils voulaient simplement être ensemble, même si cela signifiait inquiéter leurs partis respectifs.

Les jours passaient et les partis des deux candidats commençaient à s'inquiéter sérieusement. Leur tête de liste respective n'était pas joignable, et personne ne savait où ils se trouvaient. Les appels et les messages restaient sans réponse, ajoutant à la confusion et à la frustration de leurs équipes.

Dans leur refuge secret, Gabriel et Jordan savouraient chaque instant ensemble. Les journées commençaient doucement, par des petits-déjeuners partagés au lit, des discussions intimes, et des regards complices. Ils profitaient de ces moments de tranquillité pour parler de leurs espoirs, de leurs peurs, et de leur avenir.

Leur amour se renforçait à chaque conversation, à chaque caresse. Ils passaient des heures à se redécouvrir, à s'aimer librement, loin des contraintes et des attentes du monde extérieur.

Un matin, alors que Gabriel était allongé contre Jordan, il murmura : « Je n'ai jamais été aussi heureux. »

Jordan, ses doigts jouant dans les cheveux de Gabriel, répondit doucement : « Moi non plus. Je veux que ce soit toujours comme ça, juste toi et moi, contre le monde. »

Leurs moments d'intimité étaient précieux. Ils se promenaient dans la chambre, nus, se sentant libres et vulnérables. Leurs corps se retrouvaient avec une passion et une tendresse infinies, chaque baiser et chaque caresse renforçant leur lien.

Pendant ce temps, dehors, les journalistes écrivaient frénétiquement des articles sur les deux têtes de liste disparues. Les théories abondaient. Certains affirmaient qu'ils étaient partis ensemble à l'étranger pour cacher leur relation. D'autres pensaient que c'était un coup politique pour faire parler d'eux. Les complotistes, quant à eux, soupçonnaient la gauche de les retenir quelque part pour gagner les élections.

Les spéculations devenaient de plus en plus folles. Chaque absence publique de Gabriel et Jordan ajoutait de l'huile sur le feu. Les électeurs étaient divisés : certains s'inquiétaient, d'autres étaient fascinés par ce mystère.

Dans la chambre d'hôtel, le monde extérieur semblait si loin. Gabriel et Jordan se moquaient des rumeurs, trouvant un certain réconfort dans le fait que personne ne savait où ils étaient. Ils avaient l'impression de vivre dans une bulle, protégés de toutes les pressions et les attentes.

Un soir, alors qu'ils étaient allongés ensemble après une longue journée à savourer leur amour retrouvé, Gabriel murmura : « Que ferons-nous une fois les élections passées ? »

Jordan soupira doucement, serrant Gabriel un peu plus fort contre lui. « Nous affronterons le monde ensemble. Peu importe ce qui se passera, tant que nous sommes unis. »

Gabriel leva les yeux vers Jordan, touché par la détermination dans son regard. « Je t'aime, Jordan. Et je suis prêt à tout pour nous. »

Jordan sourit, déposant un baiser sur le front de Gabriel. « Je t'aime aussi, Gabriel. Nous avons traversé tant de choses, mais nous sommes toujours là. »

Ils s'endormirent ainsi, leurs corps entremêlés, trouvant la paix et la force dans les bras l'un de l'autre. Les jours passaient, et chaque moment partagé renforçait leur détermination à affronter le monde ensemble, peu importe les obstacles qui se dresseraient sur leur chemin.

Les législatives approchaient, et bientôt, ils devraient sortir de leur refuge et faire face à la réalité. Mais pour l'instant, ils se contentaient de savourer chaque instant, de vivre pleinement leur amour, et de préparer ensemble leur avenir.