Chapitre 7 : Tentatives d'approche

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Jordan Bardella se tenait dans un coin de l'Assemblée, observant Gabriel de loin. Voir le visage tuméfié de Gabriel le brisait. Ses peurs, ses doutes et son attirance inexplicable pour Gabriel se mélangeaient en un tourbillon d'émotions. Il se souvenait de leurs moments intimes, de la douceur des caresses et des baisers volés. Mais maintenant, tout semblait s'effondrer autour d'eux.

Jordan savait qu'il ne pouvait rester indifférent. Il devait comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi Gabriel avait-il des bleus sur le visage ? Mais comment obtenir des informations sans éveiller les soupçons sur leur relation secrète ?

Il commença par poser des questions subtiles à quelques collègues. « Quelqu'un sait ce qui est arrivé à Attal ? » demanda-t-il à un moment donné, essayant de paraître détaché.

Les réponses étaient vagues, des murmures de rumeurs sans fondement. Certains pensaient qu'il avait été agressé par des manifestants, d'autres suggéraient une altercation personnelle. Mais aucune des réponses ne semblait satisfaire Jordan. Il avait besoin de savoir la vérité.

Pendant ses recherches, Jordan frôlait à plusieurs reprises la découverte de leur relation. Un journaliste curieux remarqua son intérêt et lui posa la question directement. « Pourquoi t'intéresses-tu autant à ce qui arrive à Gabriel Attal ? N'est-il pas ton adversaire politique ? »

Jordan esquiva habilement. « En tant que représentants publics, ce qui nous arrive peut avoir des répercussions sur nos partis respectifs. C'est tout. »

Mais la vérité était bien plus complexe. Jordan ne pouvait se résoudre à laisser Gabriel souffrir seul. Pourtant, chaque tentative pour obtenir des réponses semblait rapprocher la possibilité que leur relation soit révélée au grand jour.

Entre les séances, Jordan essayait d'avoir quelques minutes avec Gabriel. Il profitait des pauses, des moments où Gabriel se retrouvait seul. Mais chaque approche était repoussée.

Un jour, après une séance particulièrement tendue, Jordan réussit à coincer Gabriel dans un couloir isolé. « Gabriel, je dois te parler » dit-il, la voix tremblante d'émotion.

Gabriel leva les yeux, ses traits marqués par la fatigue et la douleur. « Qu'est-ce que tu veux, Jordan ? » Sa voix était froide, presque détachée.

Jordan sentit une pointe de douleur dans son cœur à cette réaction. « Je veux savoir ce qui t'est arrivé. Qui t'a fait ça ? »

Gabriel détourna le regard, refusant de répondre. « Ça ne te regarde pas. »

Jordan, désespéré, posa une main sur l'épaule de Gabriel. « Ça me regarde parce que je tiens à toi, Gabriel. S'il te plaît, laisse-moi t'aider. »

Gabriel secoua la tête, repoussant la main de Jordan. « C'est trop tard, Jordan. Tu m'as déjà trahi en me repoussant. Maintenant, je dois gérer ça seul. »

Jordan sentit les larmes lui monter aux yeux, mais il les refoula. « Je suis désolé. Je ne savais pas comment gérer mes sentiments, mais je suis là maintenant. »

Gabriel le fixa un instant, les yeux remplis de tristesse et de déception. « Ce n'est pas suffisant, Jordan. Tu m'as laissé tomber quand j'avais le plus besoin de toi. »

Les mots de Gabriel résonnèrent comme un coup de poignard dans le cœur de Jordan. Il se rendait compte à quel point il avait blessé Gabriel en le repoussant. Mais il savait aussi que ses sentiments pour Gabriel étaient réels, et qu'il ne pouvait plus les ignorer.

Les jours suivants furent marqués par des tentatives désespérées de Jordan pour se rapprocher de Gabriel. Il l'attendait à la sortie de l'Assemblée, essayait de lui parler pendant les pauses déjeuner, mais chaque fois, Gabriel l'évitait, refusant de répondre à ses appels et ses messages.

Un soir, Jordan trouva Gabriel assis seul sur un banc dans un parc près de l'Assemblée. Il s'approcha doucement, hésitant. « Gabriel, s'il te plaît, écoute-moi. »

Gabriel leva les yeux, fatigué et déprimé. « Jordan, je n'ai plus la force de lutter. Laisse-moi tranquille. »

Jordan sentit son cœur se serrer. « Je ne peux pas, Gabriel. Je ne peux pas te laisser comme ça. »

Gabriel se leva, le regard dur. « Alors prouve-le. Prouve que tu tiens à moi, que tu es prêt à affronter tes peurs. Sinon, laisse-moi en paix. »

Jordan resta là, seul dans le parc, regardant Gabriel s'éloigner. Il savait qu'il devait trouver un moyen de regagner la confiance de Gabriel, de lui montrer qu'il était prêt à se battre pour leur amour. Mais comment faire quand tout semblait conspirer contre eux ?

[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant