Chapitre 24 : La fin est proche

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Jordan Bardella était grièvement blessé, une balle logée dans son corps, alors que les pompiers le transportaient en urgence vers un hôpital parisien dont une aile était réservée à la classe politique. Le trajet se faisait dans une course contre la montre, chaque seconde comptant.

Le véhicule des pompiers fendait les rues de Paris, sirènes hurlantes. À l'intérieur, les secouristes s'affairaient autour de Jordan, tentant de stopper l'hémorragie. Le sang coulait abondamment, chaque instant semblait être une éternité.

« Son pouls est faible ! » cria l'un des secouristes en maintenant une pression sur la plaie. « Nous devons stabiliser la perte de sang, sinon il ne tiendra pas jusqu'à l'hôpital ! »

Jordan, à demi-conscient, sentait la vie lui échapper. Les visages autour de lui étaient flous, les voix distantes. La douleur était intense, chaque respiration un effort.

« Il est en état de choc hypovolémique » annonça un autre secouriste. « Préparez une perfusion de sang et de soluté ! »

La route vers l'hôpital semblait interminable. Les secouristes faisaient de leur mieux pour stabiliser Jordan, mais les problèmes s'accumulaient. Sa pression artérielle chutait dangereusement, et ses signes vitaux étaient alarmants.

« Putin .. Il perds trop de sang » murmura l'un des secouristes, la panique pointant dans sa voix.

Enfin, l'ambulance arriva à l'hôpital. Des médecins et des infirmières attendaient déjà, prêts à prendre en charge Jordan. Ils le transportèrent rapidement à l'intérieur, l'emmenant directement au bloc opératoire.

« Nous devons l'emmener au bloc immédiatement » ordonna un chirurgien.

Marine Le Pen arriva à l'hôpital peu après. Elle fut dirigée vers une salle d'attente réservée aux familles des patients en situation critique. Le visage marqué par l'inquiétude, elle attendait des nouvelles de Jordan, son cœur battant à tout rompre.

Pendant ce temps, l'opération commençait. Les chirurgiens travaillaient avec une concentration intense. Chaque étape de l'opération était cruciale.

« La balle a perforé un poumon » annonça le chirurgien en chef. « Nous devons la retirer sans causer plus de dégâts. »

Les heures s'écoulaient, chaque minute plus stressante que la précédente. Jordan luttait pour sa vie sur la table d'opération. Son cœur s'arrêta à plusieurs reprises, forçant les médecins à intervenir rapidement pour le ranimer.

« Chargez les palettes ! » cria un médecin lorsque le cœur de Jordan cessa de battre. « Nous ne pouvons pas le perdre maintenant ! »

Le cœur de Jordan redémarra après plusieurs chocs électriques, mais la situation restait critique. Les chirurgiens continuaient leur travail, retirant la balle avec précaution et réparant les dégâts internes causés par le projectile.

Marine attendait dans la salle, le visage pâle et tendu. Des médecins venaient périodiquement lui donner des nouvelles de l'opération.

« Madame Le Pen » dit l'un d'eux, hésitant, « l'opération est délicate, mais nos équipes font tout ce qui est en leur pouvoir pour stabiliser Jordan. »

Marine hocha la tête, remerciant le médecin d'une voix étranglée par l'émotion. « Merci... Merci de tout faire pour lui. »

Les heures passèrent, interminables. Marine se sentait impuissante, incapable de faire autre chose que d'attendre. Les médecins venaient régulièrement pour l'informer des progrès.

« Nous avons réussi à retirer la balle » annonça enfin le chirurgien en chef. « Mais son état reste critique. Nous avons réussi à stabiliser les hémorragies internes, mais il a perdu beaucoup de sang. »

Marine ferma les yeux, sentant un mélange de soulagement et de peur. « Est-il hors de danger ? »

Le chirurgien secoua la tête. « Il est encore trop tôt pour le dire. Les prochaines heures seront déterminantes. Nous faisons tout notre possible. »

La nuit tomba sur Paris, l'hôpital baignait dans une lumière artificielle. Les médecins continuaient à surveiller Jordan de près, tandis que Marine restait dans la salle d'attente, priant pour un miracle.

Jordan Bardella était entre la vie et la mort, chaque battement de son cœur une victoire en soi.


[Bardella x Attal] - Quand la politique nous tiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant