Stronger than Hate, Hidden Love:ᎪΝΝᎪ. ᵐᵃᶠⁱᵃ ᵈᵃʳᵏ ʳᵒᵐᵃⁿᶜᵉ. [En cours]

30. Juan.

Juan.

J'ai dormi. J'ai réussi à m'endormir, pendant plusieurs heures, sans me réveiller une fois et à voir, la clarté dans la chambre, c'est le matin. Je baisse les yeux vers Anna, qui est allongée sur mon torse.

Pendant quelques minutes, je reste incapable de bouger, la regardant simplement etre profondément endormie. Ses longs cils recourbés, ses cheveux, qui lui couvre une partie du visage, Elle semble paisible, innocente, et différente. Je baisse les yeux, en sentant sa main, me toucher le sexe. Ce n'est qu'un effleurement, mais, elle le fait à chaque fois qu'elle dort, et hier, elle m'a filé une trique, alors que j'essayais de la laisser tranquille. Mes pensées remontent à trois jours plus tôt, à sa réaction lorsqu'elle a vu la SUV, elle était calme, mais, elle me donnait l'impression d'avoir sentie d'avoir sentie que j'étais là, comme si malgré tout elle était plus sensible à ma présence, qu'elle ne le montrait.

Elle est endormie. Je pousse du doigt, les mèches qui recouvre son visage. Anna n'est pas simplement belle, pour moi, aucune femme sur cette terre, ne lui arrive à la cheville. Aucune femme, n'est-elle, et je ne ressens rien d'autre qu'un sentiment de complétude, et étrangement de paix. Une paix, que je n'avais pas ressenti depuis des années. Elle ouvre grandement les yeux et les lèvent vers moi, et malgré l'impassibilité que je me force à afficher, je suis éblouie par sa beauté, elle semble endormie, mais je la trouve magnifique et étrangement calme. Oui, elle semble calme ce matin. La peur, que je lis dans ses yeux, semble plus contrôler, que ce qu'elle montrait, hier et avant-hier.

Et plus je la regarde, moins, j'ai envie de la laisser partir. Moins j'ai envie de la laisser s'éloigner de ne serait-ce que de dix secondes. Je la veux, je la veux sur tout les plans, je veux son corps, je veux son âme, je veux son cœur, je veux l'embrasser et sentir la douceur de sa peau pale, garder ma main dans sa chevelure dorée, et sentir leur odeur, ce shampoing senteur fraise, qu'elle utilise et qui la suit partout, même ce matin, je veux qu'elle me supplie, quand, je m'enfouirais en elle, dans ce corps, qui semblent démesurément fragile et petit dans mes bras, je veux l'avoir, m'enfouir en elle, et la dominer encore et encore. Nous nous dévisageons pendant quelques instants, elle entrouvre les lèvres, comme si elle voulait dire quelque chose. Ses grands yeux fauves sont pendant quelques instants suppliants, comme si elle avait l'impression, qu'elle avait quelque chose à se faire pardonner.

⸻ Je vais etre en retard. Lance-t'elle en faisant mine de se lever et en brisant le contact visuel.

⸻ Non, il n'est que six heures du matin. Tu peux encore rester couché. Je te déposerais au travail. Tu commence à neuf heures n'est-ce pas ?

⸻ Normalement. Lance-t'elle doucement.

⸻ Tu as une heure pour prendre une douche. Alors reste ici avec moi. Pour encore une heure. Je lance en l'attirant plus prêt.

Elle ne résiste pas, elle n'émet aucune protestation, elle ne me demande pas pourquoi, je la prends dans mes bras, elle se laisse faire. Elle n'est plus aussi résistante, qu'elle l'était...Elle semble différente, plus calme. Je n'irais pas à jusqu'à dire, qu'elle est aux anges, mais, pour la première fois en six ans, je me sens bien, j'éprouve un apaisement sans précédent, car les choses sont comme elles auraient dû etre depuis toutes ces années, Anna est mienne, elle est ma femme. Je ne ressentirais pas une seule goutte de culpabilité cette fois, je l'ai arraché à sa famille, et rien ni personne, ne me fera culpabiliser à propos de cela. Pas même elle. Je sais que ce que je ressens pour elle n'a rien de normal, cela fait vingt ans, qu'elle vit dans mon esprit. Elle avait sept ans, quand, j'ai commencé à nourrir, cette obsession à son égard. Vingt ans que j'ai usé de moyens pour la sortir de ma tête, mais, elle est parvenu à y revenir à chaque fois. Puis, j'ai compris Je me tourne vers mon téléphone qui vibre. Je me saisis du téléphone et le message que je lis, m'agace pendant quelques secondes.