Stronger than Hate, Hidden Love:ᎪΝΝᎪ. ᵐᵃᶠⁱᵃ ᵈᵃʳᵏ ʳᵒᵐᵃⁿᶜᵉ. [En cours]

28. Anna.

Hello, comment allez vous? J'espère que vous allez bien, veuillez avant tout m'excuser, plein de choses se sont passés la semaine dernière, ce qui m'a un peu retarder, comme certains d'entre vous peuvent s'en douter, je travaille à temps plein du Lundi au Vendredi, ce qui peut faire, que le soir, quand je rentre chez moi, j'ai à peine la force d'allumer mon ordinateur, je prépare en paralèlle mon mémoire de stage que je dois soutenir dans quelques semaines, la semaine dernière, j'avais le chapitre, mais de tout coeur, je ne l'aimais pas, et je ne voulais pas publier un chapitre pas bien, pour moi, publier parce qu'il faut publier, c'est un gros non. Alors je l'ai supprimé. Je le divise en deux parties et je vais vous demander s'il vous plait, de patienter un peu plus pour le prochain chapitre car je ne suis pas sure de pouvoir le publier la semaine prochaine.

***

An

Est-ce qu'on va se trouver ici, longtemps ? Maman, ne se sent pas très bien en ce moment, j'ai l'impression, qu'elle a maigri, je sais, qu'elle va avoir un autre bébé, c'est ce qu'elle m'a dit, et je pense que ce sera une fille. J'ai hâte d'avoir une petite sœur...Je me sens parfois toute seule dans notre maison, mais j'ai hâte que maman donne naissance au bébé. Mon père me tient la main et me montre de la main, un garçon. Il est très grand, presque aussi grand que papa. Je crois que papa a dit, qu'il s'appelait Juan Estivez.

⸻ On attend qui papa ? Je lance impatiente. Je veux rentrer à la maison, je veux retourner auprès de ma maman.

⸻ Le garçon que je veux que tu épouses. Je t'ai parlé de Juan Estivez.

⸻ Mais t'es bête, c'est avec toi, que moi, je veux me marier. Je lance alors que ces mots me tapent sur les nerfs, je ne veux pas d'un autre garçon. Mon père se tourne vers moi, et me sourit. Il ne me sourit pas beaucoup. Il n'est pas souvent à la maison, et il n'est pas comme mon oncle qui vient souvent nous voir, lui est plus gentil.

⸻ Quand on a une fille aussi jolie que toi. On sait qu'on a gagné à la loterie de la vie. Si tu épouses ce garçon tu rendras ton père très heureux et tu veux que papa soit content n'est-ce pas ?

⸻ Oui. Je veux que tu sois content. Mais, je dois me marier pour que tu sois content ? Maintenant ?

⸻ Pas maintenant, disons-nous dans quelques années. Dans dix ans. Dans dix ans, tu l'épouseras et tu feras de ton père, l'homme le plus heureux du monde et je te protégerais toujours si tu l'épouses.

J'ouvre les yeux, et il me faut plusieurs minutes pour réaliser ou je me trouve. Malgré la chaleur qui me recouvre, j'ai soudainement froid et le cœur atrocement lourd, et il me faut faire un effort surhumain, pour parvenir à bouger, tant la main sur ma taille est lourde, et les jambes qui sont posés sur les miennes le sont aussi. Il me faut plusieurs secondes en voyant le grand luxe, et la beauté de l'endroit dans lequel, je suis allongée, pour me souvenir d'où je suis et en réalisant que ce matin, contrairement, je suis dans ses bras. Que j'ai dormi avec lui. Qu'est-ce que ça fait de moi ? Une femme qui dort avec un meurtrier et un criminel ?

Mon regard va à la lourde bague que j'ai à l'annulaire, elle est tellement différente de la bague que j'arborais pendant les trois années de mon mariage, le diamant est plus grand et la bague est plus extravagante.

Un court instant mes pensées divergent à la matinée qui a suivi mon mariage avec Cristobal, j'aurais dû comprendre lors de cette matinée, que notre mariage allait se terminer en tragédie. Je ne peux pas dire aujourd'hui, que c'est la faute de qui que ce soit, car moi, j'insistais pour l'épouser, peut-être que lui aussi s'est senti obligé d'épouser une femme dont, il ne voulait pas. Est-ce pour cette raison, qu'il est devenu violent avec moi ? Car lui aussi me voyait comme une possession ? Comme un objet, qu'il avait acheté ? Est-ce vraiment ainsi qu'il me voyait ? C'est pour cette raison, qu'il a voulu s'enfuir, le soir ou il est mort avec elle ? Cela veut dire, qu'il ne m'a jamais aimé, pas une seule fois ? Malgré les efforts que je fais pour retenir mes larmes, elles me brouillent la vue, et glissent le long de mes joues. Non, je ne peux pas pleurer ici. Il faut que j'aille dans la salle de bain. Là -bas au moins, je serais tranquille. Mais, au premier mouvement que je fais, je sens sa prise se raffermir, et quelque chose de terriblement dur, se presser contre mon dos, il me faut plusieurs minutes pour me souvenir qu'hier, après que le médecin soit venu, nous étions nus, l'un et l'autre dans ce hamac, et que nous avons dormi nus, et que ce que je sens, veut dire, qu'il ne dort pas. Qu'il me voit sans doute en train de pleurer.