Chapitre 3

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Je boude pendant que mon père me crie dessus comme si j'étais une gamine.

— Tu n'en fais qu'à ta tête Angelina ! Tu es fiancée maintenant, je t'interdis de disparaître sans donner de nouvelle à ton futur mari.

Le concerné me regarde avec haine. Putain je le déteste ! Je ne sais pas comment le dire à mon père de peur de le blesser, mon connard de fiancé est en partenariat d'affaire et c'est un salaud si seulement je l'avais su vite je n'aurai jamais accepté nos fiançailles.

Il me prend pour sa pute privée. Il me force à coucher avec lui et en plus de toutes ces crasses qu'il me fait, il se permet d'emmener des filles à la maison. Je ne restes pratiquement pas chez moi, je passe mon temps chez mon frère. D'ailleurs, il est en face de moi aussi avec sa femme. Je suis un peu jalouse du bonheur de mon frère, il a rencontré l'âme sœur de sa vie. Erin est juste magnifique, j'adore tout chez elle, ses cheveux, sa gentillesse, son amour qu'elle porte à mon frère et sa famille.

Elle me regarde en fronçant les sourcils comme si elle pouvait lire en moi. Je détourne les yeux, je ne veux pas qu'elle voie ma détresse.

— Écoute Angelina, je sais que tu as 26 ans et que tu n'es plus une petite fille mais tu reste ma petite sœur. Tu as le droit de faire ce que tu veux mais ce que papa veut dire c'est que tu nous effraies surtout quand tu disparais brusquement sans nouvelle. J'ai failli devenir fou. Je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça.

Je me retiens pour ne pas pleurer avec toutes mes forces. Si seulement tu savais... je suis prise dans un piège où je ne sais comment m'en défaire. Mon seul repos c'est l'alcool. Je me sens souvent libre quand je sors avec mes amis et quand je suis dehors ou chez mon frère et sa famille j'ai plus envie de rentrer chez moi avec ce monstre.

Mon père soupire.

— Regarde moi ma chérie, je veux que ton bonheur parle nous.

Je reste muette comme une tombe les yeux ailleurs. 6 mois que je suis fiancée à Pete Robinson, puissant dans le domaine du petrol comme mon père.

— Andreï ne vous affolez pas. Je n'en veux pas à votre fille, je l'aime et je veux juste qu'elle se confie à moi pour qu'on puisse trouver une solution.

Je serre férocement les dents pour ne pas sortir une injure violente. Sa main se pose sur ma cuisse en dessous de la table.

— On a pris de toutes les façons une décision avec ton fiancé. Tu auras un garde du corps en permanence.

Quoi ?! Je tourne immédiatement la tête vers l'assemblée, ils ont quoi ?!

— Je n'ai pas de besoin de chien de garde !

Mon père me regarde avec une certaine inquiétude dans les yeux. Le sourire de Pete augmente. Je suis sûr que c'était son idée à lui.

— Ton père a raison bébé, on ne va pas te demander ou s'inquiéter de là où tu seras mais au moins on sera rassurer de savoir que tu as quelqu'un qui veille sur toi à chaque seconde.

Je me retiens de nouveau pour ne pas lui crier au visage. Il embrasse mon épaule, je suis prise de dégoût quand ses lèvres touchent ma peau. Ivan sourit en voyant le faux amour que me porte ce con, je souris comme si j'étais heureuse.

— L'un de mes amis m'a conseillé un homme, il est très compétant. Il doit nous attendre au salon. Promets moi de ne plus disparaître et d'être gentille avec ton protecteur.

Je soupire en prenant encore sur moi pour ne pas lever les yeux au ciel. Sa voix m'agace quand il parle. Tu parles d'un garde, il l'a déjà corrompu.

— D'accord je te le promets.

Il me sourit. Je me lève et tout le monde suit mon geste. Mon père sort du bureau suivi d'Ivan et Erin. Mon connard de fiancé me retient par le coude.

— Tu as intérêt à bien te tenir à partir de maintenant sinon j'ordonne à ton garde de te faire disparaître sur cette terre es ce clair ?!

Je ne réponds pas et il serre de plus en plus mon poignet, je grimace de douleur.

— Très clair ! Lâche moi tu me fais mal !

Il me lâche et me tend sa main que j'accepte sans la moindre envie mais bon. Ensemble nous descendons les marches comme le couple parfait que nous voulons montrer aux gens. Je porte une robe blanche moulante courte et des talons hauts. Pete déteste quand je m'habille comme ça, il dit toujours que je ressemble à une pute. Quel genre d'homme injure sa femme de la sorte ? Quand Erin s'habille sexy, Ivan est tellement excité que ça se voit dans ses yeux.

— Monsieur Volkova je suis ravie de faire enfin votre connaissance.

Crie Pete et l'homme en question se retourne. Merde.

THE REAL BITCH II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant