THE REAL BITCH II

Chapitre 6

Je me réveille en sursaut le corps en sueur. Je viens de faire un rêve érotique. Bon sang ! Nicolaï ne lâche pas mon esprit, j'ai envie de lui au plus vite ! Je sors du lit doucement pour ne pas réveiller Pete. Je prends une douche froide et sors pour m'habiller. Il est 2h du matin et je suis vraiment en train de sortir de chez moi afin de rejoindre mon amant ? Ouais, je suis folle mais mon clitoris ne veut rien comprendre. Je veux jouir. A pas de loup, je cours dans le salon. Je compose le numéro de sécurité de notre porte et je sors. Le vent est fort et ma robe s'envole dans tout les sens. Dans la voiture, j'enclenche le moteur et c'est parti.

Je m'arrête à plusieurs mètres de chez moi puis je tourne dans l'autre sens. Il fait noir et la voie est vide, j'ai des frissons. Ça fait vraiment peur mais faut que je réussisse mon coup. Je descends de la voiture puis je crève mes pneus. C'est difficile mais je mets toute ma force pour y arriver. Je retourne à ma voiture et prends mon téléphone. Mine de pleurer je lance le numéro de Nicolaï. J'espère qu'il n'a pas un sommeil profond sinon je suis vraiment fichue d'ailleurs, je verrouille mes portières.
Au bout de deux sonneries il décroche, je fais un signe de victoire j'ai eu vachement chaud.

— Madame Antonovitch.
— Nicolaï aide moi s'il te plaît, je voulais juste me prendre un repas, mes pneus sont maintenant crevés par je ne sais quoi. Je suis stationnée loin de chez moi, j'ai peur.

J'en rajoute une couche avec mes gémissements.

— Putain ! Pourquoi tu es sortie toute seule à une heure pareille ?!

Il soupire pour se calmer.

— Ok j'arrive.

Je raccroche contente. Je patiente attendant mon prince charmant. Je sais c'est moi qui le provoque pourtant j'ai mis un terme à notre liaison mais es ce qu'on peut résister à Nicolaï Volkova ? Il se trimballe tout les jours devant moi avec ses muscles robustes et sexy, ses lèvres pulpeuses et délicieuses...mon Dieu et son sexe même au repos il donne envie ! J'ai pas pu tenir ma parole, j'ai craqué. Pour ne pas trop angoisser à cause du noir, je mets de la musique. La musique ne m'aide pas du tout car elle m'excite encore plus. Je retire la veste en jeans que je porte. Mes seins pointent à travers ma robe. Soudain il pleut des cordes. Dans mon rétroviseur, je vois une voiture approchée, c'est une grosse jeep verte. La voiture gare devant moi et mon fantasme descend.

Mon esprit pervers imagine une scène plus ralentie de sa démarche vers moi. La pluie le rend diaboliquement sexy, ses cheveux sont mouillés, son débardeur noir colle sur sa peau et ses muscles... mon Dieu je suis sure que je bave. Je serre mes cuisses en avalant ma salive. J'ouvrre la porte, Nicolaï fait le tour de ma voiture puis il monte à l'intérieur du côté conducteur.

— Tu as deux pneus creuvés.

Sa voix est si mielleuse. J'observe les goutes d'eau qui coulent sur ses muscles l'index à la bouche, je n'écoute même pas ce qu'il dit. Il est si sexy.

Une idée me vient soudain, je descends de la voiture et me position devant celle ci. Les phares sont sur moi et je sais que Nicolaï me fixe. La pluie mouille mon corps, ma robe blanche se colle à ma peau et elle devient transparente on peut voir que je suis complètement nue en dessous. Je souris lentement à Nicolaï puis je lève les bras la tête en direction du ciel. Ça fait un bien fou mais en même temps les goutes d'eau tiraillent mes seins ce qui les rendent encore plus durs.
Je regarde de nouveau Nicolaï, il est comme hypnotisé par mon petit show. Lentement, je soulève ma robe un regard provocateur. Mon fantasme descend de la voiture et se dirige vers moi. On se regarde dans les yeux. Je caresse ses muscles de bras espiègle. J'approche ma bouche de la sienne.

— Répare ma voiture s'il te plaît. Je dois retourner auprès de mon homme.

Je me pince les lèvres en observant les siennes. J'ai vu sa tempe tressautée. Je passe mes cheveux sur un côté de ma tête puis je le contourne pour m'assoir sur le capot de ma voiture.

Nicolaï se retourne vers moi après quelques secondes, il approche et se place entre mes jambes ses mains glacées remontent ma robe sur mes cuisses. Je gémis face à la puissance de ses mains sur moi, je rejette la tête en arrière les mains derrière mon dos sur le capot. Soudain la délicieuse bouche de mon garde du corps trouve mon cou, je hurle.

— Yum...

Ses dents mordent mon menton, je n'arrive pas à rester en place. Je me redresse pour l'embrasser mais il se redresse. Je respire rapidement en l'observant le corps en feu, je me caresse les seins en tirant sur mes tétons, je gémis d'impatience.

— Tu crois vraiment que ton homme peut te faire ce que je fais ? Es ce qu'il peut t'exciter autant que je le fais ?

Ses doigts trouvent mon clitoris, je palpite submergée par tant de vibrations. C'est bon.

— Touche moi comme ça...bébé.... Ohhh...

Mon coeur vibre férocement quand Nicolaï me montre sa puissance et sa sauvagerie. Il déchire ma robe au niveau de mes seins. Je n'ai pas le temps de comprendre que sa bouche renferme mon téton. Je jure que mes vibrations deviennent encore plus fortes et intenses. J'agrippe ses cheveux en hurlant de plaisirs. Sa bouche sait parfaitement ce que je veux, il mordille mes tétons en les tirant. J'ai des frissons sur tout le corps et un électrochoc monte dans mon cerveau. Je ferme les yeux uniquement concentrée sur cette bouche qui me procure pleins de plaisirs. Je croise mes jambes autour de ses hanches et le rapproche plus de moi.

Nicolaï vient enfin m'embrasser. On se dévore carrément. Il serre ma tête dans sa paume, sa bouche suçote mon cou si fort. Je crois qu'il vient de me faire un suçon et j'adore. Il refait pareil sur mes seins.

Je lui retire son débardeur. Mes mains se baladent sur son torse, il m'appartient, ce corps est à moi. M'en foutant complètement de qui pourrait nous voir, je retire complètement ma robe fichue.

— Baise moi c'est un ordre Volkova...

Je plie mes jambes sur le capot, je suis en position assise et les jambes écartées. Je lape mes doigts en les glissant vers mon clitoris. Je regarde Nicolaï dans les yeux en faisant des cercles sur mon clitoris. Je ferme les yeux les reins en feu. Je suis inondée... Nicolaï prend mon bras et il embrasse mes doigts si lentement que j'ouvre la bouche frissonnante. Il retire enfin son sexe de sa cachette. Pas le temps, il est déjà en moi. Nous gémissions ensemble c'est si bon de se retrouver. Je serre les yeux et mes bras sont autour du cou de Nicolaï, je le serre contre moi, sa peau si douce fait vibrer mes tétons. Je grogne sous les coups de ses assauts hyper puissant. J'en veux plus mon vagin est gourmand je veux le sentir dans chaque partie de mon sexe. Excitée, je saute dans ses bras, il nous dirige vers ma voiture où il ouvre la portière. Je me retrouve couchée sur le siège les jambes écartés, il est en moi de nouveau. Mes cris augmentent de plus en plus, je vais jouir putain ! Nicolaï augmente à chaque fois la cadence, je me tortille prise de démence préjouissance.

— Nicolaï.
— Angelina.

Il me soulève, je suis donc dos à lui. Ses grandes mains agrippent mes hanches et ses coups s'intensifient tout mon corps s'écrase sur le siège. Je ne suis que liquide...

Nicolaï se retire de moi. Je descends de la voiture et lui demande de s'installer. Je monte ainsi sur lui à califourchon. Je fais entrer son penis en moi. Mon souffle devient court. Je rejette la tête en arrière, la bouche ouverte. Mon dos klaxonne continuellement mais ça on s'en fiche. Nicolaï tient brusquement mes cheveux dans sa main puis il m'embrasse. Je bouge rapidement sur lui, la tension commence à monter et les picotements électriques deviennent plus intenses et piquantes. Je vais bientôt jouir. Je tire ses cheveux en mordant sa lèvre, je griffe son dos.

Je suis possédée de sexe.

— Der'mo ! ( merde ! )

Quant il jouit en moi avec ses jets de spermes chauds, je ne peux pas m'empêcher de jouir aussi. On reste blottir l'un contre l'autre essayant de reprendre nos souffles.

Wahou !