Chapitre 8

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J'écoute à peine les autres bavarder. Je suis tellement excitée, je ne mange pas je veux avoir la queue de Nicolaï dans ma chatte au plus vite ! D'ailleurs ce dernier m'observe depuis le fond de la pièce, je baisse les yeux quand je sens qu'on me regarde, Ivan. Mon Dieu, je vais finir par me faire cramer toute seule. Je dévie les yeux à mon assiette en continuant à manger. Je sursaute brièvement à ma sonnerie de téléphone, il faut que je me calme putain ! C'est un message. C'est Nicolaï.

Nicolaï : D'ici je sens ton parfum Angelina, j'ai férocement envie de toi, inventes quelque chose pour sortir avec moi.

Des frissons d'excitation prennent mon corps, je me fais violence pour ne pas lever les yeux vers lui afin de voir son si beau visage. Faut que je cherches quelque chose avant qu'on ne devienne fous !

— Je viens de recevoir un message de l'agence j'ai une séance de dernière minute à faire.
— Comment ça ? J'ai rien reçu moi.

Pete a demandé à mon agent ou plutôt l'a forcé à avoir toutes les informations sur mon planning et maintenant il me suit à la trace. Je joues de ça pour montrer un peu son vrai visage à ma famille qui le trouve si parfait.

— Qu'est-ce que tu veux dire par là Pete ? Tu me surveilles ?

Il semble déconcerté.

— Bien sûr que non. Tu peux partir, Nicolaï te conduira de toutes les façons donc tu es en sécurité.

Pete fait mine de sourire les mâchoires serrées. Je me lève vite, j'embrasse tout le monde et je sors suivie de mon joli  homme derrière moi. On monte ensemble dans sa jeep. Sur la route le téléphone de Nicolaï sonne. Il le met sur haut parleur, c'est Pete.

— Pourquoi vous n'avez pas pris sa voiture à elle ?!
— C'est madame Antonovitch qui a demandé.
— Espèce de fumier c'est moi je te paies ! Et c'est moi je te donne des ordres et non cette idiote ! Dès que vous finissez ce shooting, je veux la voir à la maison immédiatement.

Et il coupe. Les doigts de Nicolaï se serrent sur le volant et ses mâchoires se serrent. Je suis maintenant mal à l'aise.

— Je suis désolée pour son comportement Nicolaï.

Il ne me répond pas, il reste concentré sur la route. Quelques minutes plus tard, on rentre chez lui, il me surprend en me collant au mur son corps est contre le mien. J'entoure mes mains autour de ses hanches.

— Je t'interdis de t'excuser pour ce connard. Es ce bien clair ?

Sa voix me rassure et m'excite en même temps, j'en suis sans voix. Je hoche simplement la tête. Nicolaï me prend dans ses bras après avoir retiré ma robe. Ses mains agrippent mes fesses. Je l'embrasse, j'avais si envie de le faire depuis ce matin. On arrive dans sa chambre où il me dépose délicatement sur le lit, en face de moi il retire sa ceinture, son pantalon et son boxer. La vue est magnifique je me couche complètement pour l'observer. Nicolaï est un homme, un vrai avec un H. Il me tire brusquement les jambes vers le bord du lit, je n'ai pas le temps de comprendre qu'il retire mon string, il est en moi. Nous gémissons ensemble.

— Je t'avais dit que j'avais envie de toi Angelina...

Ses coups deviennent si urgents, si intenses que j'agrippe les draps, mes seins tressautent. Je ferme les yeux aimant ce qu'il me fait. Ses lèvres douces entourent mon téton, je tire ses cheveux, Nicolaï se retire, sa bouche remplace son sexe. Je cambre le dos et ma jambe entoure son cou.

—  Yumm...ohhh...

Je pousse des cris de plus en plus forts. Il revient vers moi et on s'embrasse, ses doigts s'entrelacent avec les miens. Une décharge électrique survient soudain en moi, son baiser devient encore plus doux, son sexe entre lentement en moi. De nouveau Nicolaï me fait l'amour. Je ne comprendrai jamais ses changements souvent il est un bad boy puis il devient un good boy. On finit par jouir. Il me pose sur son torse et ses doigts caressent ma colonne vertébrale, je m'endors sans m'en rendre compte.

*

Je me lève en sursaut, il fait jour. Et merde ! Mon téléphone est couché par terre, j'ai eu des milliers d'appels de Pete. Il va me tuer. Je m'habille vite, Nicolaï dort encore, je le réveille à la hâte. Il gémit, je le frappe plus fort. 

— Nicolaï s'il te plaît lève toi ! Je dois partir !

Il a juste le temps de se brosser les dents et nous sommes déjà dans sa voiture. Je stresse mon Dieu ! Pourquoi je me suis endormie bon sang ! Les bras de Nicolaï sont tellement confortable et sécurisant que j'ai dormi comme un gros bébé maintenant me voilà. Qu'est ce que je vais dire à Pete ? On arrive enfin à la maison. Je retrouve Pete assit dans le salon un verre en main. Il lève les yeux au ralenti quand nous rentrons.

— 10h40 sur ma montre. Angelina où étais tu toute cette nuit ? Et ne t'avises surtout pas de me mentir.

Je baisse les yeux en jouant avec mes doigts. Pete soûle est plus effrayant que quand il est normal.

— Il se faisait tard j'ai pris une chambre d'hôtel. Je voulais te prévenir mais...
— ARRÊTE DE ME PRENDRE POUR UN CON ESPÈCE DE PUTE !

Je sursaute, il se lève et me prend le bras avec violence, je crie de frayeur et douleur, il serre très fortement.

— Tu vas voir de quoi je suis capable.
— Je t'en supplie Pete tu me fais mal.
— Lâche la !

Je me fige immédiatement. Non. Non. Non pitié faites qu'il n'intervienne pas.

— Qu'est ce que tu as dit ?
— J'ai dit retire tes mains d'elle.
— Je suis son fiancé et ce qui se passe dans notre couple ne te concerne pas, d'ailleurs dégage de ma maison.
— Et moi je suis son garde du corps et j'ai dit lâche la. Tu me paies pour la protéger et c'est ce que je ferrai même contre toi.

Pete éclate de rire. Je regarde Nicolaï presque les larmes aux yeux en le suppliant de partir.

— Monsieur Volkova je ne vais pas me répéter dehors.
— C'est hors...
— S'il te plaît Nicolaï vas t'en, je n'ai pas besoin de protection ni de ton aide c'est mon fiancé et il ne m'arrivera rien. Laisse nous seuls.

Nicolaï me regarde la mâchoire serrée ainsi que ses poings. De longues secondes interminables plus tard, il finit pas s'en aller. Cet après midi là heureusement que Pete était trop amoché il s'est tout de suite endormi. Le regard de Nicolaï ne quitte pas mon esprit, il m'a hanté tout la journée. Je m'en veux de lui avoir parler ainsi mais c'était la seule façon de le protéger et surtout de ne pas avoir des soupçons sur nous.
Je tombe sur mon lit en soupirant, je vais entraîner Nicolaï dans ma chute, pourquoi je n'arrive pas à l'éloigner de moi ?Je ferme les yeux espérant que demain sera un nouveau jour.

THE REAL BITCH II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant