THE REAL BITCH II

Chapitre 24

Complètement nue je passe derrière Nicolaï en le tenant pas la hanche je pose la tête contre son dos pendant qu'il cuisine.

— Humm... tu me manques déjà au lit, reviens !
— Faut au moins se nourrir pour avoir la force de recommencer. Aller va t'assoir, je t'apporte ton repas.

C'est vrai que j'ai faim, c'est à contrecœur que je le lâche pour aller m'assoir. Il vient vers moi chargé. Nicolaï me sourit voyant que je sois nue.
Je dévore tout. C'est tellement bon ! Je ne savais pas que j'avais aussi faim tellement je pensais à un autre appétit.

— C'est très bon. C'est ta maman qui t'a appris à cuisiner comme ça ? Il faut que tu me la présentes je vais la remercier.

Son silence me fait lever la tête.

— Manges dans le silence Angelina.

Pourquoi il a changé soudainement d'humeur ? Ou c'est parce que j'ai parlé de sa mère ? Il ne parle jamais de ses parents d'ailleurs, je ne sais même pas s'il a des frères et sœurs.

— Parles moi de ta famille j'ai envie de tout savoir.
— Il n'y a rien à dire.

Je ne vais pas abandonner.

— Que s'est il passé pour qu'il n'y ai rien à dire ?

Il soupire voyant que je n'allais pas céder aussi facilement.

— Mes parents m'ont banni de la famille à cause de ce que je fais pourtant j'ai signé un contrat à vie avec le père d'Erin pour sauver ma mère du cancer. On avait pas les moyens pour se payer une simple ordonnance, ils étaient obligés d'arrêter de payer les frais de scolarité de mon frère, s'en était trop pour moi. Je savais magner les armes et pour la sauver j'étais prêt à tous. Ça fait près de 5 ans qu'on ne sait plus vu ni parler, ils m'ont oublié.

Je reste sur ma chaise choquée comment on peut ne plus parler à un membre de sa famille aussi longtemps ? Je ne sais pas ce que je serai devenue sans ma famille. Ça doit être dur pour lui

—   Je connais ce regard Angelina.
—   Quoi ?

Je fais mine de ne pas comprendre, il sourit et il  touche délicatement ma joue.

—   Ne penses pas à ça, maintenant ma famille c'est toi et personne d'autre.
—   Je sais mais ils n'avaient pas le droit de te juger, tu t'es quant même sacrifier pour eux !
—   Angelina... C'est bien beau tout ça mais tu ne connais pas ces gens pour leurs honneurs ils sont prêts à tout. Oublie cette histoire et promets moi de ne jamais t'en mêler. Angelina ?

Nicolaï me regarde impatient voyant que je ne réponds pas. Je boude en croisant les bras sous ma poitrine.

—   Je te le promets.
—   Maintenant j'ai faim.
—   Comment ça ? mais tu es entrain de manger...

Je n'ai pas le temps de comprendre qu'il me pose sur la table et écarte mes jambes puis il introduit sa tête entre mes cuisses. Je tire ses cheveux prise sur le coup, je rejette la tête lorsqu'il me suce fortement. Ses délicieuses lèvres dévorent mon clitoris, oh mon dieu ! Je vais mourrir. Mes gémissements se transforment en cri. Lentement il lève les yeux vers moi puis embrasse mon ventre pour venir dévorer avec tant de sensualité mes tétons.

Je sens ses doigts entrés en moi, il me fait du bien partout je ne sais plus où donner de la tête je deviens complètement folle. J'essaie de résister, de respirer normalement mais c'est impossible car cet homme est mon fantasme sur terre. Tout de lui peut me faire jouir.

Mes jambes commencent à vibrer.

—   Je vais jouir. Anh oui ! Nicolaï ! Oh !

Je jouis si fort que je le griffe.

*

Au bord de la plage je suis sur le dos de Nicolaï heureuse, les cheveux dans le vent. Je hume son parfum avant d'embrasser sa joue.

—   Je t'aime mon grand gaillard musclé.
—   Tu veux que je te montre à quel point je t'aime Angelina ?

Soudain il se met à courir, je rigole puis il se dirige vers la mer, là par contre je ne rigole plus. Je tire sur son t-shirt en me battant pour descendre.

—   Nicolaï non !

Et je suis jetée dans l'eau mais je l'accroche si bien qu'on plonge ensemble. On rigole puis il me prend dans ses bras, on s'embrasse sous le coucher de soleil qui est d'ailleurs magnifique même si je ne lui accorde pas vraiment d'attention, je préfère les lèvres de mon homme, il est si beau avec ses longs cheveux humides. Notre baiser devient plus intense, oui on est insatiable lui et moi. Vu que je porte aucun soutien mon, enfin son, débardeur devient transparent et mes tétons pointent. Ses mains deviennent plus baladeuses je porte qu'un string.

—   Même sur la plage sachant qu'il y'a des gens j'ai envie de toi.

Je regarde ses yeux et il est très sérieux, son regard est plus vif. Je rigole en descendant de ses bras. Je pense qu'on doit rentrer là. Je le devance. J'ai conscience de mes fesses dénudées et de mes seins qu'on voit à travers mon débardeur. Comme je suis une petite diablesse, je me tourne vers lui en le provoquant avec mon haut. Il me regarde et cesse de sourire.

—   Tu ne vas pas oser ?
—   Tu crois ?

Le temps qu'il ouvre la bouche, je retire mon débardeur. Je me mets ensuite à courir quand il crie mon nom, je rigole les poumons en feu, je sais d'avance qu'il va me rattraper, c'est une question de temps. Il finit par me plaquer contre son épaule.

—   Je vais te tuer.

Je lui claque les fesses en guise de réponse.