Le lendemain de son vol salvateur avec Zelphride qu'il avait eu beaucoup de mal à quitter, Harry vit revenir tout ses professeurs particuliers. Ce jour là, ils auraient tous un peu de temps avec lui pour faire le point sur ce qu'il avait fait depuis septembre à Poudlard, répondre à ses questions et mettre en place la suite. C'était ce qu'ils feraient pendant ces vacances entrecoupées de Noël et de la Nouvelle année. Sa journée fut donc bien remplie une fois encore et il laissa ses professeurs repartir en leur souhaitant un joyeux Noël. Il alla ensuite rendre visite à Amélia et Garrick qui, comme lui, avaient vu Isaac au matin. Ils allaient un peu mieux que la veille mais avait toujours autant besoin de repos. Cela fait, il retourna au travail dans son bureau.
La veille de Noël, il demanda à ses elfes de préparer un dîner particulier pour ce soir, pour lui, pour eux, pour Amcinthe et ses quatre protégés. Comme l'année précédente, Arthur allait fêter la veille de Noël et Noël chez les Lafay, Isaac dans sa famille comme tout les autres. Adélème l'avait invité à venir le fêter chez lui, avec sa famille, comme l'année précédente. Il avait insisté encore plus que la dernière fois mais comme la dernière fois, Harry avait préféré décliner. Il ne connaissait pas encore la famille d'Adélème, sa femme, ses enfants... Mais il ne voulait pas les mettre plus en danger que le contexte le faisait déjà en se montrant lié à eux d'une manière ou d'une autre. Adélème était déjà trop. Il faisait tout son possible pour ne pas mettre plus de monde en danger. Ses elfes furent ravis d'accepter cette tâche. Cela n'empêcha pas Harry de s'entraîner et de travailler. Lorsque Isaac arriva pour ses visites, il s'isola avec lui dans l'infirmerie, son ami vérifiant les brûlures et autres blessures. Cette fois, tout était bel et bien guéris, Isaac heureux de la constater.
- Il y a une chose dont j'aimerais vous parler Harry, commença le médicomage en s'asseyant près de lui.
- Je vous écoute, répondit-il en percevant sa gravité dans son aura.
- Je sais que vous êtes en train de rassembler des partisans pour vous aider à combattre Voldemort s'il venait à attaquer. Bien sûr je n'ai pas les détails et je sais que vous mettez certainement tout le monde sous secret. Ce que je comprend. Enfin, tout ça pour dire que j'aimerai participer.
- J'apprécie Isaac mais vous savez, je m'applique à trouver des gens qui ont une réelle expérience du combat. Je ne veux envoyer personne se faire tuer pour rien.
- Cela ne m'étonne pas vous connaissant et c'est vrai, je suis très loin d'être un combattant. Je pensais à un autre type de participation. S'il y a combat, je pense que vous aurez besoin de médicomage pour prendre en charge les blessés surtout si les combats devaient durer longtemps. Vous aurez besoin de médicomage pour soutenir. Je voudrai être là pour ça. Je ne pourrais pas combattre, j'en suis incapable. Mais je peux soigner les gens, éviter qu'il y ait plus de victimes, soutenir. Je veux vous aider comme je peux et je pense connaître d'autres médicomages compétents qui serait prêt à en faire de même.
- Je vais y réfléchir, approuva-t-il. Je n'avais pas pensé à ça mais c'est vrai que ça pourrait être très utile et judicieux. Laissez moi le temps d'y penser.
- D'accord. Dîtes moi lorsque vous aurez décidé.
- Je le ferai. Il y avait moi aussi une chose que je voulais vous demander.
- Laquelle ?
- Pourriez vous m'enseigner quelques sortilèges de médicomagie d'urgence ? Si je dois combattre Voldemort ou d'autres, il est fort probable et même quasi certain que je serai blessé. Je veux être capable de faire le nécessaire sur le champs en cas de dommage grave. Comment arrêter une hémorragie, consolider au moins temporairement une fracture pour pouvoir bouger et continuer, stabiliser des blessures rapidement... Dans mon cas, je n'aurai peut-être pas le loisir de me faire soigner à l'arrière et ne plus pouvoir me battre signifierai la mort. Alors je me demandais si vous pouviez m'enseigner ce qu'il faut ?
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Mage Seigneurial
FanfictionLa mort de Sirius avait été un véritable choc. Un choc sans nom. Mais comment cela aurait-il pu être autrement ? Il avait perdu son seul espoir de famille. Il avait fallu en arriver là pour qu'il se rende compte qu'il devait reprendre les choses en...