Mage Seigneurial

Icarel

 Le sujet de la guerre fut rapidement clos entre les membres du Conseil des Sept. Harry était venu pour faire leur rencontre pas pour solliciter leur aide. Cela ne se faisait entre lord, même pour une situation aussi grave. Chacun devait être à même de savoir comment remplir son rôle de lord. La soirée se déroula à merveille et ce fut satisfait par ces rencontres que Harry rentra chez lui. Tout ceci ne l'aiderait peut-être pas pour la guerre mais c'était nécessaire pour l'après. Voldemort, il pouvait le vaincre seul, restaurer le pays nécessiterait bien plus de monde. Lundi matin, il était de retour à Poudlard, ignorant une fois encore les questions sur son absence du week-end. La semaine suivante fut l'insupportable semaine de la Saint-Valentin pour laquelle Harry se retrouva plus sollicité que jamais au grand amusement de son entourage le plus proche. Il veilla à rester hors porté, à refuser les cadeaux avec autant d'élégance que possible et à éviter les boîtes de chocolats douteuses.

Une précaution que Ronald n'eut pas. Deux semaines plus tard, il dévorait une boîte de chocolat qui lui était destinée, se retrouvant sous l'influence d'un filtre d'amour. Harry l'avait ignoré, estimant n'avoir plus rien à faire avec lui. Ce fut Hermione qui, le lendemain, s'en rendit compte et l'emmena à l'infirmerie. Peu après, McGonagall l'avait pris à part, discrètement, inquiète. Elle lui avait expliqué qu'il y avait eu une nouvelle tentative de meurtre sur Dumbledore. Cette fois, le responsable était passé par Slughorn en le poussant à donner une bouteille d'hydromel empoisonné au directeur. Cela avait lamentablement échoué, Dumbledore se rendant compte de la chose et personne n'en n'avait rien su en dehors de quelques professeurs. Elle avait prié Harry d'être plus prudent encore et il avait promis de le faire.

Une nouvelle fois, Harry soupçonna un Draco de plus en plus agité et terrorisé avec le temps passant sans qu'il n'arrive à rien. Bien sûr, le jeune lord surveillait toujours l'avancé des réparations de l'armoire à disparaître et si cela semblait laborieux et épuisant pour le Serpentard, il avançait inexorablement. Une semaine plus tard, le deuxième match de quidditch de Gryffondor avait lieu contre Poufsouffle et Harry ne fut pas peu fier de voir son équipe remporter le match avec brio. Deux semaines de plus et les vacances de printemps étaient là, Harry rentrant de nouveau chez lui avec un grand plaisir. Il était d'autant plus excité que dans moins d'une semaine, il allait en Australie pour le premier tournois de duel volant. Il se sentait excité comme un enfant à cette idée. Mais dans un premier temps, il rentrait chez lui et comme toujours, ce fut avec joie qu'il reçut Adélème et Isaac dés le lendemain pour un petit examen de contrôle et surtout une longue discussion. Harry avait continué à examiner les souvenirs de Tom pour en apprendre plus et il partageait certaines choses même s'il gardait beaucoup pour lui. Adélème veillait d'ailleurs à le tenir au courant de tout ce qu'il se passait dans le pays, au Ministère, se faisant ses yeux et Harry lui en était très reconnaissant.

Pour ses vacances, le jeune lord avait deux grands projets : le tournois et la récupération du médaillon de Serpentard. Avec lui viendrait l'élimination des inferi et, comme il s'y était décidé, l'invocation démoniaque. Arthur avait raison, une telle chose pourrait beaucoup l'aider si un démon répondait. Il avait désormais bien assez étudié le pacte pour savoir que c'était un accord sur un pied d'égalité, qu'il n'y avait d'obéissance que si le démon y consentait et qu'il était libre d'y mettre fin quand il le voulait. Ce n'était pas de la soumission comme il l'avait cru au début, c'était un accord équitable. Un démon pourrait l'aider avec les horcruxes et il ne pouvait pas se permettre de faillir sur ce point. Il avait donc décidé de tenter sa chance. Quitte à détruire les inferis, autant qu'ils servent à quelque chose contre celui qui les avait créé. Cela mis à part, il verrait ses professeurs et aurait cours avec eux autant que possible. Il rencontrerait aussi ses avocats qui avançaient sur ses dossiers qu'il s'agisse du passé ou de l'avenir.