Ce fut avec détermination que Harry s'avança sur le viaduc, regardant Voldemort qui l'attendait de l'autre côté, ayant déjà libéré un grand espace pour leur affrontement. Tout ses combattants le suivirent, prêt à le soutenir, le soutenant déjà avec une énergie invisible mais bel et bien palpable pour le jeune lord plus sûr de lui que jamais. Juste derrière lui, il y avait Amcinthe, Arthur, Avismark, Bastide et Adélème, Zelphride au dessus de lui. Et il sentait qu'ils avaient confiance en lui même s'ils étaient aussi très inquiets. Lorsqu'ils arrivèrent au bout, ce fut sans hésiter que le jeune lord passa sa barrière, faisant signe aux siens de rester tranquillement derrière. Ils obéirent sans broncher et il s'avança dans l'espace que le Seigneur des Ténèbres avait fait libérer au milieu de son armée amassée tout autour.
- Tu oses enfin me faire face, railla Harry en fixant Tom. Il était temps.
- Et qu'est-ce qu'il te fait croire que je pourrais te redouter ? demanda-t-il avec nonchalance.
- D'abord, tu t'attaques à moi alors que je n'étais qu'un bébé sans défense. On fait difficilement plus lâche. La fois suivante, j'avais à peine onze ans, les sorts que je connaissais se comptaient sur les doigts d'une main et tu as quand même préféré d'abord tenter de me rallier à toi plutôt que de me combattre, ce que tu as ensuite tenté de faire, sans succès. Pendant ma deuxième année, tu t'es caché derrière ton basilic, que j'ai tué d'ailleurs. Au cimetière, et bien, je suis sûr que tes mangemorts se souviennent encore de ton échec cuisant alors que j'étais à ta merci, dit-il en le sentant bouillonner de colère.
Mais la colère de son ennemi était une bonne chose. Elle le rendrait plus violent mais aussi moins concentré et réfléchi.
- En cinquième année, au Ministère, tu as préféré un combat de légilimancie en sachant que je n'y connaissais rien, comme en occlumencie d'ailleurs, alors que tu étais reconnu comme maître en la matière. Très courageux et honorable. Tu avais l'avantage et pourtant, je t'ai battu et tu as fuis devant Fudge et ses aurors. Pitoyable. Depuis, tu n'as fait qu'envoyer tes mangemorts sans venir toi même, hier, tu as refusé mon défi avant de fuir quand je suis venu te chercher. Si tu n'as pas peur de moi je ne sais pas ce que c'est, ricana-t-il.
- Du dédain, répondit-il simplement en faisant rire les siens. Pourquoi perdrais-je mon temps avec un misérable comme toi ? Pourquoi te ferais-je l'honneur de t'affronter ?
- N'est-ce pas toi qui le premier a voulu me tuer parce qu'une Prophétie disait que j'avais le pouvoir de te vaincre et que l'un de nous mourrait de la main de l'autre ? posa simplement Harry.
- L'un de nous c'est à dire toi, ajouta le Seigneur des Ténèbres.
- Cela reste à déterminer, s'amusa Harry. Mais nous allons vite le savoir, dit-il en levant sa baguette.
Voldemort en fit autant et il y eut un moment de silence lourd avant que les premiers sorts ne partent. Le combat éclata alors avec violence, les sorts s'enchaînant à toute vitesse alors qu'ils bougeaient, tous regardant en retenant leur souffle. Rapidement, l'armée de Voldemort dut s'écarter un peu plus et se protéger des sorts perdus ou déviés, les alliés de Harry encore protégés par sa propre barrière autour du château. Le jeune lord se concentra, parant les sortilèges plus vicieux les uns que les autres qui lui étaient envoyés. Il lançait les siens en réponse, concentré à l'affût de la moindre ouverture et lorsqu'il en eut une, il lança un sortilège d'illusion qui donna l'impression qu'il se dédoublait de multiple fois. Voldemort n'en fut déstabilisé qu'un instant avant de lancer un puissant sortilège de feu tout autour de lui, faisant reculer un peu plus les siens. Se protégeant du feu, Harry se glissa dans son dos, dégainant son épée pour frapper sans hésiter. Tom le sentit au dernier moment, sautant en avant, n'échappant pas à une longue estafilade qui lui barra le dos, visible pour tous.
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Mage Seigneurial
FanfictionLa mort de Sirius avait été un véritable choc. Un choc sans nom. Mais comment cela aurait-il pu être autrement ? Il avait perdu son seul espoir de famille. Il avait fallu en arriver là pour qu'il se rende compte qu'il devait reprendre les choses en...