~Tu porte se fardeau qui te pèse,
Tu as même dû abandonner tes rêves,
détruire ta vie à été le prix à payer
pour pouvoir protéger ceux que tu as aimé,
Moi je porte une mission et une vie passé, tu as tellement souffert,
Alors je veut te sortir de...
Encore ébranlée par les derniers mots de Danzo, le cri rauque d'un corbeau me fit sursauter. La pluie de mes larmes redoublait, imprégnant mes joues d'une tristesse amère. J'avais beau m'efforcer d'avancer, la fatigue, la douleur et le poids de la culpabilité alourdissaient mes pas, comme si chaque souvenir du sacrifice de Genma et de la mort d'Hiruzen m'enchaînait sur place.
- Excusez-moi ? Fis-je.
En m'apprêtant à me diriger vers la sortie, j'heurtais quelqu'un, mais aucune réponse elle poursuivis son chemin. Mais mon instinct m'hurlait de m'en allé, il m'hurlait qu'un danger imminent se trouvait près de moi. Mais je ne pu m'empêcher de me retourner car je savais en réalité qui était là. Comment avais-je pu passé outre tout ses indices, ce chapeau de paille aux rubans, qui dissimulait le visage. Ce long manteau noir aux motifs nuageux que je connais si bien. Comment ais-je pu passé à côté de ça.
- Itachi ?
Je murmurai son nom, trop fort peut-être, car il s'arrêta brusquement, son regard d'ébène tourné vers moi. Dans le silence lourd du cimetière, son Sharingan brilla soudainement d'une lueur vive et hostile, tranchante comme la lame d'un kunai. Cette lueur glaciale et sanglante me rappelait notre dernière confrontation et me rendait malade de rage. Et pourtant, je restais envoûtée par ce regard, ce rouge cruel qui semblait porter en lui des années de tourments.
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Je tentai de partir, de fuir à nouveau cet être qui m'effrayait autant qu'il m'attirait, mais à peine avais-je fait quelques pas qu'un bras se referma fermement autour de moi, m'immobilisant. Son clone.
- Où vas-tu ? lança-t-il d'un ton ferme, presque indifférent. Tu m'appelles puis tu t'en vas ?
Je me débattais, sans le regarder en face, la gorge nouée par la colère et la tristesse.
- Lâche-moi !
Sa poigne se resserra, et il s'approcha de moi, comme pour m'étudier, lisant chaque marque de faiblesse que je portais. Il me dévisageait, ses yeux glissant sur mes joues creuses, mes cernes et cette pâleur qui trahissait des nuits blanches de larmes et d'angoisse. Une expression indéchiffrable traversa brièvement son regard.
- Tu n'es plus que l'ombre de toi-même, Maya, murmura-t-il avec une froideur presque cruelle. Tu n'es même pas capable de défendre ceux auxquels tu tiens.
Ses mots étaient comme des lames invisibles, et la douleur me coupa le souffle. Il connaissait l'existence de Genma, et ce qu'il représentait pour moi. Et maintenant, il savait aussi qu'il n'était plus là. Ma main se crispa involontairement, et je sentis mes ongles s'enfoncer dans ma peau pour contenir mes larmes. Mais il poursuivit, implacable, chaque mot déchirant un peu plus mes fragiles défenses.
- Un faible tel que lui ne pouvait de toute façon pas te protéger sans mourir . Ce qui lui est arrivé, c'est la seule fin possible pour ceux qui s'attachent à quelqu'un comme toi. C'est bien dommage pourtant il avait du beaucoup de potentiel d'après ce que j'avais remarqué.
