La France a réussi à se libérer du joug du régime totalitaire, mais la menace n'est pas éteinte. Les membres restants de l'ancien régime, bien que peu nombreux, préparent un plan pour reprendre le contrôle et asservir à nouveau la nation.
Gabriel, p...
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De son côté, Jordan errait dans les couloirs, cherchant désespérément un moment de solitude pour apaiser l'agitation qui tourbillonnait dans son esprit. Depuis son arrivée à Paris, il avait remarqué quelque chose d'étrange : les flashs, ces bribes de souvenirs qui surgissaient dans son esprit comme des éclats de lumière aveuglants, s'étaient soudainement arrêtés. Il s'était attendu à ce qu'ils reviennent, peut-être même avec plus de force en retrouvant un environnement familier, mais ils étaient devenus silencieux, comme si son esprit avait décidé de se fermer à lui.
Il se demandait ce que cela signifiait. Est-ce que ça voulait dire qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait ? Mais alors, qu'est-ce qu'il avait trouvé ici, à Paris, qui aurait pu apaiser cette quête désespérée de souvenirs ?
Une pensée lui vint, un souvenir récurrent dans ces flashs : il voyait souvent un homme, un visage flou mais présent, une présence qui le réchauffait et le troublait en même temps. Il avait toujours rejeté cette idée, la reléguant à un coin obscur de son esprit, mais maintenant, il ne pouvait s'empêcher de se demander : et si cet homme était Gabriel ? Cela expliquerait tellement de choses... cette étrange familiarité, ce sentiment de sécurité qu'il ressentait en sa présence, le fait que les deux gardes l'ai appelé son "petit-ami" et surtout cette connexion qu'il ne pouvait pas ignorer.
Son esprit s'emballa à cette pensée, mais avant qu'il ne puisse aller plus loin dans cette réflexion, une autre image s'imposa à lui, une image qui le frappa de plein fouet.
- Merde, Mathieu !
Mathieu était surement en danger. Pourquoi n'avait-il pas pensé à lui plus tôt ? Quelque chose dans son esprit lui criait qu'il devait agir, et vite.
Jordan se dirigea précipitamment vers la pièce où se trouvait Anna. Il devait lui parler, l'avertir. Il poussa la porte avec force, trouvant Anna toujours allongé sur son lit, son regard perdu dans le vide.
- Anna, il faut qu'on parle de quelque chose, murmura Jordan, sa voix empreinte de gravité.
Elle hocha la tête, devinant que la conversation qui allait suivre ne serait pas facile.
- Tout à l'heure, dehors avec Gabriel, il y a eu une embuscade et...
- Une embuscade ? Qu'est ce que tu racontes ? Tu vas bien ?
- Oui je vais très bien, ne t'inquiète pas. C'est juste que... c'était deux hommes, de l'ancien régime visiblement ? Et... ils ont mentionné Mathieu. Ils ont dit qu'ils l'avaient forcé à leur donner des informations sur moi.
- Quoi ? Non c'est impossible... Non...
- Anna, je...
- Non, c'est impossible je te dis. Mathieu va bien.
- Anna, écoute moi ! J'ai peur qu'il ai été blessé... ou...
- Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas, mais je pense qu'il faut qu'on rentre pour s'assurer qu'il aille bien.
