Pouvoir psychique...

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Un rideau de cheveux tomba sur un visage dépourvu de pilosité...

— Intervenez pas !

— Mais si ...

— J'ai dis intervenez pas !

— Mais si jamais elle arrivait a ...

— ... Alors nous agirons en conséquence.

Albus se redressa et observa Lucrecia Potter. Elle n'avait pas bien changé du temps ou elle n'était qu'une fille de dix ans franchissant les portes de Poudlard.

Un mariage arrangé.  C'était chose courante dans la noblesse et il était fréquent que des enfants ne soient inscrits que dans ce but.

Tout au long de la scolarité Albus avait vraiment cru que ce mariage arrangé n'arriverait pas à son terme, non pas qu'il s'interessait aux amourettes d'enfants et adolescents mais  la rivalité entre Lucrecia Suenonegro et Fleamont Potter était légendaire. Et il ne compta plus le nombre de fois où il fut contraint de les recevoir dans son bureau.

Tout deux étant de forte tête de leur propre maison. Seirdaigle et Gryffondor.  Il ne comptait pas le nombre de fois ou l'un où l'autre s'était retrouvé à l'infirmerie.  Alors simple directeur de Gryffondor, il était bien souvent obligé de sacrifier des soirées entières rien que pour ces deux là. Tant et si bien qu'avec la directrice de Seirdaigle de l'époque,  il s'était amusé à faire un décompte.  Bien souvent  c'était lui qui perdait.

Les Gryffondor étant connus pour bien des choses certes, mais certainement pas leurs finesses d'esprit.
Mais les conflits tant dans le monde que dans le monde humain, s'étaient empirés.  Forçant jeunes gens et sauts à mûrir bien trop vite.

Ils avaient fini par se marier et s'aimer. Lucrecia Potter fut fidèle à elle-même une sorcière libérée de toute entrave. Une lionne passionnée et pour beaucoup passionnante.

Assez grande et  fine, dans son dernier souvenir, elle avait la peau tannée, les cheveux bruns ondulés, quelques tâches de son, les yeux ocres et à ses cheveux toujours une fleur d'eucalyptus.

Les années ne l'avaient fait que l'embellir.  Les cheveux argentés et les quelques rides en plus, seul, indiquaient du temps passé.

Albus se redressa et invoqua ses lunettes qu'il plaça sur son nez.

— Vous êtes conscientes  Lady Potter, que votre magie n'est plus enregistrer dans ce  château, vous êtes considéré comme corps étranger.

— ...

— A la moindre magie offensive, des milliers d'aurores et policiers seront prévenus dans tout le pays.

— ...

— Me combattre est un suicide.

— Ça je demande à voir.

Albus Dumbledore soupira puis se leva.

Il s'approcha d'une magnifique table en acajou. Il y vit une carafe remplie d'eau il s'en servit une coupe puis il but, entre temps Lucrecia en avait profité pour s'installer sur un fauteuil.

— Ça rémunère bien d'être directeur et Manitou suprême dites moi.

La tension était tel dans la pièce qu'a chaque mouvement qu'ils faisaient des arcs électriques jaïssaient.
Ils étaient deux Titans, deux forces d'un autre âge qui se faisaient face.

Albus tenta de calmer les palpitations de son cœur. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressenti pareil sensation.
Il devait reprendre le contrôle avant que tout dégénère.  Il pouvait toujours demander réparation..  Il savait qu'en puissance brute il la surclassait sur toute la ligne en cent douze ans passés sur cette planète  il avait exploré bien des arcanes, bien des secrets de la magie.

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