L'onde de choc.

107 6 0
                                    


— DRACO SAGITERIUS ORION MALFOY !

Le crie retentit dans tout le hall. Il avait sut à la seconde où il mettrait les pieds enfin son premier orteil dans la demeure familiale que cela se passerait ainsi.

Ces quatres mois avaient été un véritable fiasco tout ne s'était pas du tout déroulé comme prévu.

Et dire que le petit seigneur se faisait une joie d'aller à Poudlard. Non pas qu'il ait été réparti à Gryffondor ( il serait mort d'une crise cardiaque et son Lord de père l'aurait déterré pour mieux l'assassiner une seconde fois) , non pour sa répartition,Merlin en soit loué il avait été réparti à Serpentards.

Mais à cause de Potter, ce sale gamin pourri gâté qui faisait exprès de cracher sur tout le code d'honneur de la noblesse magique anglaise pour plaire à ce vieux fou.

Les mots de Lord Malfoy avaient été pourtant clairs quatre mois plus tôt.

" Il y a des gens qui m'appelle encore Dragon Blanc ou Dragon Blanc du Wiltshire... Lie toi d'amitié avec leur héro. Il a dû vivre bien heureux et pourri gâté par je ne sais quelle famille magique, mais je suis sûr que tu trouveras en toi la patience de supporter ses manières d'enfants pourri. Toi ami avec ce damné Golden-boy et le Dragon Blanc ne sera plus qu'un lointain souvenir. "

Son parrain, "oncle Serverus" dans ses très... Très bon jour, lui avait servi à peu près le même discours lorsqu' il était venu un jour avant la rentrée pour s'assurer que son neveu prenait au sérieux le fait de rentrer dans la plus prestigieuse école au monde magique.

Un discours identique à ceci près qu'il l'avait mis en garde contre l'esprit fourbe du garçon, hérité d'un père inconscient et qui avait trahi ses devoirs en tant que futur héritier. Il l'avait mis en garde de ne pas se laisser entraîner par Potter et son égaux surdimensionné.

Et sa mère visiblement aurait préféré qu'il reste en dehors du fils d'un héritier d'une noble et ancienne maison qui avait tout fait pour ignorer ses devoirs. Mais du Diable si elle devait s'ouvrir à qui que ce fut de ses réels sentiments.

Draco l'avait deviné par son air renfrogné, son arrogance lorsqu' elle parlait des nobles et anciennes maisons et du devoir qui reposait sur chaque patriarche sur chaque matriarche et leurs héritiers ou héritières putatifs.
Et de sa haine qui assombrissait son regard déjà bien sombre, lorsque l'on venait à parler de noble et ancienne maison éteinte par la négligence de leurs dirigeants où dirigeantes où pire encore... Leur héritier où héritière.

Avec de tels bagages... Comment vouliez-vous qu'il se lie d'amitié avec "Saint-Potter " ?

Mais il avait essayé, réellement essayé. Si on lui avait dit que l'un des descendants d'une des maisons les plus riches et influente d'Angleterre était en réalité se gamin tout de guenilles vêtu qu'il avait croisé chez madame Guipure... Probablement qu'il se serait pris autrement et alors tout aurait été différent.
Mais Draco Malfoy étant Draco Malfoy...
Si vite qu'il avait vu ce gamin tout droit sorti de il ne savait quel trou puant, si vite il l'avait oublié.

Et lorsqu' il avait vu Potter pour la première fois se fut lorsqu'ils avaient été tous entassés dans une salle à l'attente de la répartition. Et Potter portait évidemment l'uniforme de Poudlard. Merlin ! Comment aurait-il put faire le rapprochement avec ce pauvre gamin à moitié clochard, qu'il avait rencontré deux jours plus tôt ?

Comme le voulait la tradition sorcière il s'était approché avait posé sa main droite sur son cœur puis avait replier tout les doigts sauf le pouce et l'annulaire, après quoi il avait tendu sa main droite et avait croisé sa main gauche dans son dos.

Émeraude Où les histoires vivent. Découvrez maintenant