Draco referma le journal, pâle comme la mort jamais il n'aurait cru que la culpabilité pouvait faire aussi mal.Hier comme toutes les personnes dans ce château il avait été réveillée par une onde de magie pur qui pour les plus sensibles , les firent saigner du nez.
Draco s'était essuyé le nez hébété sur son lit.
— C'était quoi ça ?
Murmura le jeune héritier la voix enrouée par le sommeil.Ses camarades de chambre, Blaise et Théodore s'étaient redressé sur le champ, les deux jeunes héritiers avaient eux aussi plaqué une main sur leur nez.
— Je ne sais pas mais c'était d'une puissance inouïe. Soudain des coups furent entendus à la porte de leur dortoir et la voix d'un préfet en l'occurrence l'héritière Greenwich se fit entendre.
— Tout le monde dans le salle commune jusqu'à nouvelle instruction.
Et les Serpentards avaient passé une bonne partie de la nuit dans le salle commune jusqu'à que Severus n'entrent. Il distribua dix points au six préfets pour leur réactivité et la mise en place du protocole de sécurité puis ordonna à tout le monde de se coucher.
Son parrain avait l'air exténué et bouleversé. Bien qu'il fut tenté d'avoir des réponses il savait que quand son parrain était dans cet état là, il pouvait se montrer dangereux, mesquin... Voir cruel.
Il n'était pas devenu le chef des serpents en sponsorisant des œuvres caritatives après tout.
Alors Draco prendrait son mal en patience ou obtiendrait les réponses lui-même.Le lendemain ils avaient tous été submergé par une nuée d'hibout apportant les nouvelles de divers journaux plus ou moins connu et deux sujets d'actualité étaient sur toute les bouches. La chasse à la sorcière qu'avait subit un enfant de la magie britannique ayant conduit à une ouverture du conclave dans les prochaines semaines, et le fait que le héro d'Angleterre avait vécu dans le monde magique, l'éxonérant de toutes les chefs d'accusations reposant sur des épaules.
Les presques huits-cents élèves ne parlaient ne faisaient que parler politiques.
Donald Oper qui se trouvait à quelques chaises de lui pris une confiture et l'étala sur un pain de mie et déclara à ses camarades.
— Vous croyez que l'ouverture du conclave poussera cette vieille Trollesse de Bagnold à démissionner ?
Un des garçons qui se trouvait à côté de lui et qui était la coqueluche Pensy Parkinson se qui avait le don de remplir de ressentiment Draco, eut un petit sourire.
John Douglas, héritier d'une maison récente installé depuis moins de cinq générations en Angleterre elle s'était imposés comme une famille influente en mettant la main mise sur bon nombre d'entreprises du textile.Il avait les cheveux naturellement bleus comme le reste de sa maudite famille et les yeux gris irisé de rouges.
Il se passa la main dans les cheveux puis annonça.— Quelques mois avant les élections ? Tu rêves. Bagnold tentera de soigner sa sortie au mieux et d'éviter le parjure mais avec tous ce qui vient de tomber je doute.
Mais toute les décisions qu'elle aurait put prendre au cour des quelques mois qui lui restent se verront grandement ralenti, voir impossible. Je l'ai entendu dire de ma mère lors de l'un de ses nombreux salons.— Ta mère ? Ose parler de politique mais c'est qu'une sor...
Draco plissa des yeux mécontent. Alors qu'il allait réprimander Donald Oper, John Douglas eut un petit sourire puis tendit un doigt, un seul.
Un courant électrique en sorti et pulvérisa la tasse de son ami qui ne termina pas sa phrase.
— Ma mère est matriarche alors non seulement elle ose parler politique mais elle en fait.
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Émeraude
FanficQuatre.... quatre ans que Sirius Black est introuvable, Onze ans ... Onze ans que le gouvernement magique de Millicent Bagnold va d'extravagance en extravagance s'enfonçant toujours plus loin dans la corruption et la démagogie... Trente-six, c'es...