Chapitre 10

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Je crois que ça fait des années que je n'ai pas mangé un plat aussi bon ! Je le retiens de lécher l'assiette.

"-Un dessert ?
-Une café noir.
-Madame ?

J'hésite mais me résigne.

-Rie...
-Une flan.
-Je vous apporte ça.

Le serveur s'éclipse et le diable me sourit. Est ce qu'il sait que c'est mon dessert préféré ou c'est une coïncidence ?

-Merci...
-Je t'ai dis de prendre ce que tu souhaites. Même si tu veux prendre tous les desserts de cette foutue carte pour simplement les goûter sans les finir.

Le serveur aussi rapide que l'éclair dépose nos commandes et repart aussi vite qu'il est arrivé.

Je me lèche la lèvre et m'empêche de tout engloutir d'un coup.
J'essaie de ne pas en mettre partout pendant que je mange la pâtisserie ses mots résonnent dans ma tête. Comme si j'avais de quoi faire une faire du gaspillage alimentaire.

Je finis mon verre d'eau sous ses yeux avant qu'il ne se lève et le propose sa main. Est ce que j'ai le choix ? Il nous amène à la caisse.

"-Mince. Mon portefeuille est dans mon sac qui est resté dans la voiture. Laissez-moi deux minutes. Je demande à la personne qui encaisse."

J'essaie de m'enlever de sa poigne mais il me tire contre sa poitrine, me coince avec son bras sur mes épaules et sa carte gold se place devant le terminal. Est ce que je dois rajouter cette somme à notre dette ?

"-Où est ce que tu m'amène ?
-Chez moi.

Je ravale ma salive, la peur à venir.
Chez lui.

-Il est tard et je tr...
-Je ne te ferai aucun mal Cleophé. Je ne te forcerai à rien. "

Je ne dis rien de plus et lisse mon pantalon avec mes mains moites. Le reste du trajet jusqu'au parking souterrain se fait dans le silence.
Quand je entre dans le duplex luxueux, ce sont les souvenirs de nos peaux transparentes, nos respirations saccadés et le bruit de nos corps qui s'entrechoquent qui raisonne en moi.

Il m'amène avec lui jusqu'au salon. Un sac d'une célèbre marque de prêt à porter est posé sur la table. Lucien me prend et me le tend. Je le prends avec méfiance.

"-C'est pour toi.
-Pourquoi ?
-Arrête d'être méfiante ainsi. Il grogne en reculent tout en enlèvent son manteau. Je vais prendre une douche. Tu peux me rejoindre si tu le souhaites.

Il me tourne le dos et s'éclipse derrière une porte.
Je fixe le sac dans mes mains. Il est lourd.
Il veut m'acheter
? Pour que je lui sois redevable ?
Je regarde rapidement à l'intérieur et tombé sur un pyjama short. Est ce qu'il veut que je dorme ici ? Ce n'est pas possible, je fais l'ouverture demain au boulot.

Je me dirige vers la porte par laquelle il a disparu et tend l'oreille. Pas un bruit. Je toque. Il m'autorise à entrer.
Ma respiration se bloque quand je passe la porte. Il est en train de mettre son caleçon. Je tourne sur moi même lui montent mon dos.

"-Tresor, il n'y a rien que tu n'as pas vu.

Je ferme les yeux et essaie de chasser nos débats érotiques qui se rejouent devant mes yeux qui me donnent chaud.

-Tu peux te retourner.

Je prends du courage et lui fait face. Il n'a dit rien de plus, m'offrent une vision de ses muscles. Je me concentre sur un point entre ses yeux pour ne pas loucher sur sa musculature.

Merde.
C'est sa chambre ici.
Je me suis jeté dans la gueule du loup. Je recule d'un pas quand il en fait un.

-Tu vas passer la nuit ici.
-Ah.
-Tu dois avoir ce qu'il faut dans le sac pour cette nuit et demain.

Comment on respirer ?

Il passe devant moi, nos peaux se frôlent. Il revient quelques secondes plus tard avec ce fameux sac qu'il vide sur le lit.

-Ma sœur m'attend...
-Tresor, je n'aime pas les menteuses.
-D'accord.

Je le vois se mordre la lèvre pour s'empêcher de rire. Avant qu'il ne se retourne avec une nuisette transparente dans les mains.

-Non.
-Pourquoi ?
-Lucife..n s'il te plaît...

Je me mord la langue. J'étais à deux doigts de l'appeler Lucifer. Ses yeux se plissent me rendant encore plus mal à l'aise que ce n'est possible. Il attrape sans même se retourner pour regarder le pyjama short pour me le tendre. J'avance d'un pas pour l'attraper mais il recule sa main contre lui m'empêchent d'atteindre mon but.

-Tu es magnifique quand tu es contrarié.

Bom.
Ça fait si longtemps qu'on ne m'a pas dit que j'étais belle. Il me donne enfin le pyjama que je prends. Je réponds légèrement à son sourire. Le brun m'indique la porte sur le côté droit d'un signe du menton.

-Prends tout ton temps. Je ne bouge pas d'ici.

Je hoche la tête et m'éclipse. C'est une porte coulissante. Et je comprends le sens de sa phrase " je ne bouge pas d'ici" , il n'y a pas de verrou sur la porte !

Inspire.
Expire.
Inspire.
Expire.

J'attrape mon téléphone.
Ma sœur me harcèle de messages je lui réponds simplement " tu pourrais me demander si je suis vivant au lieu de le harceler pour que je couche avec le diable ! Connasse !".

Je me déshabille rageusement et rentre dans la cabine de douche.
C'est ultra moderne avec énormément de boutons. Je pivote sur le côté la manivelle qui me donne de l'eau au-dessus de ma tête. De l'eau chaude ! On n'a plus d'eau chaude depuis longtemps à l'appartement avec ma sœur. Je lève la tête savoureux cette instant avant de prendre sa bouteille de gel douche- shampooing deux en un. Je me lave soigneusement toutes les parties de mon corps enveloppé par son odeur.

Une fois propre j'enroule la serviette qui était pliée sur le bord du double vasque contre mon corps après m'être rapidement séché les cheveux avec. J'enlève la brosse à dent de son emballage, pique le dentifrice et commence à me laver les dents et essayent de ne pas mettre de dentifrice partout. Tout est nickel ici même pas une goûté d'eau sur le miroir. Je me décide à me sécher correctement pour m'habiller du pyjama blanc en soie. Ce pyjama doit coûter plus cher que tous mes vêtements réunis. Je plis mes vêtements et sort de la pièce.
Lucien est allongé sur son lit, le corps découvert en train de zapper avec la télécommande de la télévision. L'air est difficilement respirable. Le brun me demande de venir.

"-Ne fait pas cette tête. Je t'ai dis que je ne ferais rien sans ton consentement. Pose tes vêtements et viens regarder un film avec moi."

De mes mains tremblantes, je pose mes affaires sur la table de chevet et m'assois en tailleur sur la couette droite comme un piquet.
Il démarre un film sur un plateforme de streaming et vient poser une de ces mains sur ma cuisse la carressent de ses doigts. J'essaie de ne pas zioter sa gaule d'enfer et de ne pas me souvenir de notre nuit. Mais plus ça va , plus ses doigts atteignent le haut de ma cuisse me donnent affreusement chaud et je ne sais même pas quel film est en route sur la télévision.

J'arrête complètement de respirer quand il vient embrasser ma cuisse encore et encore. Observent chacune de mes réactions. Il sait qu'il est désirable. Son corps imposant me surplombe. Comment me suis-je retrouvé allongé ?
Ses lèvres s'attaquent à mon coup pendant qu'une de ses mains englobe un de mes seins nue. Nue ?
Il trace une ligne de baiser jusqu'à mon bassin après avoir chéri ma poitrine. Ses doigts se glissent sous mon short trouvent rapidement ma féminité et y glissent sans aucun souci.
Il me prend de ses doigts et fouille rapidement sous son oreiller pour y sortir un préservatif.
Il savait que je craquerai.
Lucifer retire ses doigts pour les mettre dans sa bouche pour savourer ma semence. Ok, j'ai toujours trouvé ça bizarre dans les films pour adultes. Mais là, j'ai failli jouir rien quand le regardant faire. Il déchire l'emballage du préservatif pendant que j'enlève mon short moi même. J'ai des crampes au ventre tellement que j'ai envie de lui.
Je me retrouve les fesses en l'air en une demi-seconde et il lui en faut moins pour me pénétrer d'un coup de rein. Il prend appui sur la tête de lit pendant que son autre main s'enroule dans mes cheveux. J'ai bien fait de ne jamais les couper. Il me baise comme un animal, laissant son envis prendre le dessus.

"-Ça fait une semaine. Une putain de semaine."

Pour seule réponse, c'est mes gémissements aiguës qui sortent de ma bouche. La tête complètement embrouillée par mon plaisir.

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant