Chapitre 27

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J'ai envie de pleurer. Ce cabinet est magnifique. Je signe les documents. Lucien est derrière moi qui est assise face au bureau de son ami. On parle encore de quelques petits détails avant de le saluer et de commencer à rejoindre le parking. Je prends la main du brun dans la mienne pour l'embrasser.

"-Merci infiniment ! Tu m'offres tous sur un plateau d'argent.

Il s'arrête et attrape mon visage en coupe.

-Tu serai pas têtu, tu n'aurai pas un crédit de 10 ans pour tout le matos.
-Je te suis déjà tellement redevable. Tout ce matériel coûte énormément. Tu en as déjà assez fait.

Lucifer m'embrasse.

-Allez, vient il faut qu'on passe chez mes parents avant de rentrer. Déclare t'il en ouvrant sa voiture.
-Quoi ? "

Il rigole avant de s'engouffrer dans son bolide. Je bat plusieurs fois des cils surprise par son annonce. Je regagne la voiture. Il fait gronder le moteur et c'est partit. Sa main sur ma cuisse est agréable mais ne déstresse pas quand on passe la porte de la maison.

"-Vous êtes en retard !

Mon coeur arrête de battre. Lucien me force à marcher pendant que je ma cache derrière son dos.

-Et toi, toujours un bâtard.
-Lucien. Grogne leur paternelle.
-Ce n'est que la vérité.
-Bonsoir, mon poussin.

Sa mère l'attrape par les deux joues pour lui poser un baiser sur la droite. La reine mère m'attrape par l'épaule pour me donner un câlin.

-Je viens seulement de finir le repas.

Je ziote son fils qui fait mine de regarder ailleurs.
J'ai envie de mourir.
Et de le tuer.
Est ce que quelqu'un pourrait faire exploser cet baraque ?
Je détourne les yeux quand Mickaël me sourit me faisait coucou de la main. Je salut son père d'un signe de tête avant qu'on parte s'assoir. Ça sent super bon. J'imagine que Lucifer tient ses talents pour la cuisinie de sa mère.

-Lucien m'a dit que tu avais réussi ton diplôme avec 16,75 de moyenne. C'est fantastique !
-Merci...

On s'échange un sourire chaleureux et honnête. Son fils laisse son dos reposer sur la chaise et pose sa main sur ma cuisse.

-Elle va loué un cabinet chez Jean poour commencer son activité.
-Le pôle santé ?
-C'est ça.
-Super, un nouveau kiné pour envoyer nos hommes blessé. Déclare son père.

Je me raidis instantanément faisant rire le chef de famille Marc.

-Je rigole ! Tu aurais étais médecin oui mais pas kiné.
-Perso j'aimerai bien moi aller me faire soigner dans son cabinet. J'ai déjà essayé mais c'est ça chef qui me tripoter à chaque fois.
-Michael, je te supporte car on ait avec mes parents. Mais oublie pas ce qu'on sais dit.

Sa mère incline la tête sûrement pas au courant de l'affaire.

-Jean m'offre une opportunité incroyable. Travailler à mon compte directement , je ne pensais pas pouvoir le faire. "

Je relance la conversation pour éviter les questions au sujet de l'homme au bout de la table qui m'envoie un sourire malsain. Il me donne la gerbe. Je n'ai pas envie de raconter les fois où il a voulu abuser de moi.

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"-Ca aurais pu être pire.
-J'ai envie de le tuer depuis gamin.
-C'est le fils d'une autre femme c'est ça ? Je demande en m'asseyant sur un banc.

Lucien prend place à côté de moi, pose une main sur la cuisse et admire la tour Eiffel.

-C'est ça. Mes parents ont fais un break. Il a voulu oublier dans les bras d'une autre appartement sans ce protéger et il lui a fait un rejeton.
-Il a dit qu'elle était enfermé. Pourquoi ?
-Elle a voulu immolée ma mère.
-Quoi ?!
-Ouais. Et pleins d'autres trucs. Elle a une maladie mentale mais mon père ne le savait pas à l'école. Il s'est sentit concerné surtout avec un marmot. Il prend en charge des soins.
-C'est sympa.
-Il a déjà assez qu'un dégénéré à s'occuper surtout. Mickael laisse des femmes brisés derrière lui, des corps, un tas de preuves.

Je pose ma tête sur son épaule en soupirant. Il mérite la mort, rien de moins. Si, de souffrir énormément.

-Je peux te poser une question délicate ?
-Oui.
-Tu ne vas jamais arrêter ?

Son bras se positionne sur mes épaules et un baiser tendre sur ma tempe me fais fermer les yeux un instant.

-Nous sommes obligés d'avoir cette conversation maintenant ? Ça ne peut pas attendre ?
-Combien de temps ?
-Laisse moi une année. Laissons nous du temps, laisse moi du temps. Je comprends ton point de vue sur cette partie sombre de moi. Mais j'ai toujours vécu dedans. Il faut aussi que tu comprennes mon point de vue. Si je dois tout arrêter, j'ai énormément de choses a régler et il faudra sûrement déménager pour avoir la tranquillité de vie que tu souhaites.
-Tu ne l'as souhaite pas ?
-Laisse moi du temps mon amour. C'est tout ce que je demande."

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant