Chapitre 7

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Je referme ma veste en écoutant l'eau de la douche s'écouler. Il faut que je parte avant qu'il ne sorte. C'est avec le corps endolorie de folle nuit blanche juste quelques somnolences qui n'ont absolument pas étaient réparatrices que je sors de l'appartement, ferme doucement la porte derrière moi. Je sursaute quand je trouve un homme posté juste à côté.
Merde.
Je baisse les yeux le visage rougie de gêne alors qu'il me regarde avec amusent. Il a dû tout entendre... Je file tête baissé.

"-Est ce qu'il faut que je vous ramène ?"

Je secoue vivement la tête et descend les escaliers à toute vitesse. Heureuse pour moi il habite proche du centre ville. Je prend sur moi même et entre dans une boulangerie. Il faut que je mange. Ça fait deux jours que je n'ai rien mangé et avec les calories perdues cette nuit,il faut que je mange si je ne veux pas finir par m'évanouir . J'achète un pain au chocolat et le mange pour me rendre en direction du cabinet. Ida m'attend, le café est en train de couler. Je l'écoute me raconter son weekend en famille car son neveu à pointé le bout de son nez vendredi soir. Elle a donc gardé sa nièce.

On commence notre journée de travail mais j'ai énormément de mal a me concentrer. Mes pensés tournent invivablement vers Lucifer. Il a sûrement du être soulagé quand il a remarqué ma fuite pendant sa douche. Douche ou il m'avait proposé de le rejoindre. A mon refus, il a dû comprendre que j'allais prendre la fuite car il m'a embrassé longtemps. Trop longtemps et pourtant j'ai répondu a chaques baisers me sentent désirés comme jamais je l'ai étais.

"-Bonjour, j'ai rendez-vous à 10 heures.

Je tourne lentement la tête à deux doigts de m'évanouir. Ce fils de pute ose se pointer ici. Pourquoi je lui est dit ou était mon alternance ? Je suis vraiment une idiote.

-Bonjour ! Me sauve Ida sans le vouloir. C'est avec moi la séance d'aujourd'hui. Je peux voir votre ordonne s'il vous plaît ?

Mickael lui donne perdent son sourire. Il faut que je me débrouille pour ne jamais devoir poser mes mains sur lui.

-Ah double claquages ! Suivez-moi."

Il me lance un dernier coup d'oeil menacent avant de suivre ma patronne.
Pendant qu'elle s'occupe de ce fumier, je repose les cent euros dans la poche de son manteau. Il me regarde faire, un sourire narquois.
Je ne suis la pute de personne.
Je ne suis à personne .
Et je ne le serais jamais.

__

"- On va boire un verre après le service, tu veux venir ?

Je jette un coup d'oeil a Anthony. Ses magnifiques yeux bleus posés sur moi, un sourire ravageur.

-C'est gentil mais je suis crevée. Je vais rentrer puis ma sœur à besoin de moi ce soir.
-Dommage. Une prochaine fois alors ?

Je hoche la tête en souriant. Encore un mensonge. Je n'ai absolument pas cinq euros pour aller boire un verre avec des collègues. Il me rend mon sourire avant de me laisser. Anthony est vraiment adorable en plus d'être canon. Il est en étude de droit, il est boursier et travail ici pour arrondir ses fins de mois. Comme tout le monde ici, j'ai envie de dire. Seul Patricia est là depuis des années. Elle nous a tous formés avec la même passion que la première fois qu'elle la fait. Elle est une idole pour moi. Toujours le sourire, toujours de bonne humeur, toujours un mot gentil. Une douceur dans un monde de brute.

Je récupère ma petite twingo laissé samedi et rentre chez moi. Pourquoi est ce que ma radio ne fonctionne pas pour cacher le bruit des réparations à faire ? J'entends les plaquettes de freins à chaque fois que j'appuie sur la pédale. Un jour, je vais devoir foncer dans un arbre pour m'arrêter.

Tout le monde regarde ma petite voiture jaune quand je me gare. Je sais ce qu'ils pensent. Je vais me faire insulter de tous les noms quand je vais passer entre eux.

Je prends une grande inspiration, sort de ma voiture et claque la portière espèrent qu'elle ne tombe pas. Elle ne ferme même plus à clef.

Je décide de marcher la tête haute et de cacher mes mains tremblantes dans les poches de ma veste. Personne ne dit rien quand je passe devant eux, ils se poussent même pour que je puisse entrer dans le bâtiment. Ok, je dois être en train de rêver.
Je me dépêche de monter jusqu'au cinquième. L'ascenseur est encore en panne. Mais de toute façon, je ne le prend jamais par peur d'être agressé dedans comme c'est arrivé à plusieurs femmes dans le quartier.
C'est quand je passe la porte de l'appartement que je respire enfin.

Ma sœur et Kevin sont sur le canapé en train de se bécoter. Elle sur lui. Me rappelant ma nuit de folie avec le diable.

Je m'éclaircir la gorge pour leur faire entendre mon arrivée. Ma sœur se lève et vient à moi avec un grand sourire pour prendre mes mains dans les siennes.

"-Alors tu as tout réglé ?
-Pardon ?
-Tu n'ai pas rentrer de la nuit. Tu as étais le voir ? S'il te plaît dit moi que tu as couché avec lui !
-Peu importe ce que j'ai fais cette nuit, j'ai une vie moi aussi ! On a deux semaines pour ramasser le plus d'argent possible, ok ? On dois lui rendre son fric.
-Meme si par miracle, on arrive à récolter autant d'argent, il se vengera. Lui et son père ne laissent pas les voleurs impunis Cléo...
-On implora sa pitié... Puis il demande mile de plus pour le dédommagement.
-Le dernier mec qui lui devait de l'argent et qui n'a pas pu lui rendre a était retrouvé mort dans un fossé à moitié calciné.

Je déglutit aux paroles du rouquin.

-Et je paris qu'il a était brûlé avant d'être tué. Rajout-il.
-On aura son fric.
-On ne l'aura jamais...

Je m'éloigne de la porte. Comment gagner autant d'argent en deux semaines ? Mise à part faire le trottoir et des photos nue, je ne vois pas d'autres solutions. Et c'est complètement exclu.

-Ta bourse d'étude ?
-Non, la bourse d'étude est versée à mon établissement scolaire et impossible à récupérer.
-Bracage ?
-On se fera chopper en un rien de temps.
-Fait le tomber amoureux de toi.
-Sarah arrête avec cet idée tordue. On parle du diable en personne. Il peu avoir qui il veut.
-En l'occurrence la personne qui veut ce taper c'est toi ! Et je ne vois pas d'autres moyens de nous sauver de cet merde.
-Ca te faire soigner ma pauvre ! Je hurle en partant en direction de la chambre
-Avec quel fric ?!"

Je claque la porte en grognent de rage.

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant