Chapitre 11

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Je tâtonne pour essayer de retrouver mon téléphone qui vibre. La luminosité me fait mal au ventre. L'homme à côté de moi grogne en tournant la tête. Je dois être au travail dans une heure et j'ai 15 minutes de marche d'ici. J'étire mes jambes endolories d'avoir chevauché le diable comme une sauvageonne plusieurs fois dans la nuit et m'assois faisant glisser son bras. J'attrape mon pull sur la table de chevet.

"-Pitié trésor, ne met pas ça. Je t'ai acheté des fringues.
-Je n'ai pas besoin de ta pitié.

Je crie de surprise quand il agrippe mon vêtement pour que je me retrouve dos au matelas. Ses deux mains attrapent mon col, tire pour complément déchiré mon vêtement libèrent ma poitrine. Lucien louche dessus. Il ne résiste pas et ce jette dessus.

-Reste là.

Je gémis quand il joue avec mon téton avec sa langue.

-Lucifer...

Il se redresse, lève un sourcils.
Merde.

-Lucifer ?
-Il faut que j'aille travailler.

J'essaie de le pousser mais il ne bouge pas d'un centimètre.

-J'aimerai bien t'entendre jouir en m'appellent comme ça.

Je sent son sexe dur contre le mien.

-Il faut vraiment pas j'aille travailler.
-Deux minutes ?
-S'il te plaît ?
-Une minute ?

Je me retiens de rire.

-Une minute trente max. Promis.

J'hoche la tête le faisant sourire en froncent le nez. Il tâtonne mon entre jambe.

-Il semblerait que je ne suis pas le seul à en crever d'envie.

Je rougie. Il frotte son sexe contre le mien pendant qu'il cherche un préservatif. Sa peau à l'air si douce contre la mienne. J'ai mal au cœur tellement que j'ai envie qu'il me prenne.
Il enfile le plastique, place une de mes jambes sur son épaule pour me prendre plus profondément et me pénètre d'une poussée. Un main sur un sein il me donne des doux coups de rein.

-J'ai peut-être menti.
-Hein ? Je demande prise de plaisir.
-Peut-etre plus qu'une minute trente."

Il met mon autre jambes sur son épaule me faisant perdre pied.

___

"-Tu es en retard !
-Oui désolée ! Ça ne recommencera pas promis !"

Je file au vestiaire, enlève mes nouveaux vêtements pour enfiler ma tenue de travail et file dans la salle.

Il n'ai que 7 heures mais il y a déjà foule. Les hommes d'affaires viennent chercher un café à emporter, des gens viennent déjà réviser car les partielles commencent bientôt, des familles viennent prendre le petit déjeuné.

"-Mignonne.

Tous mes poils se redresse. J'inspire un bon coup pour éviter de lui mettre un coup dans les parties et me retourne. Il me sourit de toutes ses dents. Il est accompagné d'un homme qui doit avoir son âge. Les deux me reluques.

-Qu'est ce que je vous serre ?
-Ca dépend...

Il pose son avant bras sur le contoire. Ses pupilles sont dilatées et ses yeux rougies. Il se drogue.

-Alors comme ça, tu te tape mon frère ?
-Une café ?
-Mignonne...
-Une bière peut-être ?

Finalement il s'accoude pour approcher son visage du mien. Je recule faisant mine d'essuyer un verre. Je n'aime vraiment pas la manière dont son ami me regarde. Comme une proie.
Une faible petite proie.

-On peu  peut être s'arranger. Je sais que Lucien s'en branle si une de des nanas baise avec d'autre.
-Je ne suis pas intéressé mais merci.

Je me retourne pour mettre une nouvelle tourné de café en route.

-Meme pour cent balle ? Peut-être mile, tu dois être une pute de luxe maintenant.

Mon point part tout seul s'écraser sur son nez. Le bruit de son os se fait entendre. C'est mon dos qui craque quand en une fraction de seconde le rouquin m'attrape par le col de mon vêtement pour le faire passer par dessus le bar. Son pied s'abat plusieurs fois contre mon abdomen avant qu'il ne soit metrisé. Je me retrouve sur le ventre menotte pendant qu'on me lis mes droits. Évidemment il fallait qu'il y est des flics qui viennent chercher leurs cafés au même moment. Pour la première fois de la vie, je rentre dans une voiture de police, menotté !
Les deux agents ne me parlent pas. Si il m'ont dit une seule phrase. Celle de fermer ma gueule quand je leurs est dis que je suis la victime de l'histoire.
Nous arrivons au poste après Mickaël et son ami qui sont tranquillement en train de boire un café. On m'amène directement dans une petite cellule.

"-Pourquoi vous ne prenez pas ma déposition ?
-Ferme là.

Le policier referme la porte à clef après m'avoir démonté. Une fois fait il me regarde enfin un sourire malsain sur son visage.

-Tu t'en est pris à la mauvaise personne ma petite. Tu vas rester là un peu.
-Quoi ?!

L'homme rigole en partant pendant que le blond prend sa place. Je me suis loupé. Son nez n'a pas l'air cassé mais il aura un beau hématome. Il lève le menton fièrement.

-Alors mignonne, tu es coincé hein.
-Va te faire foutre.
-Ouais. Et tu es a ma merci.
-Tu n'es qu'un pauvre taré. Je crache en me rapprochent de la grille.

Il fait de même, les mains dans les poches.

-Je te veux mignonne. Alors si tu veux que ça ce passe bien, tu n'as qu'à me suivre. Ou je te prend là dans la cellule. Ça ne me dérange pas. Ils tourneront la tête si tu es pudique. Ne t'inquiète pas."

Foutu pour foutu.

Je le chope par le col de son pull pour lui mettre les barreaux en fer dans le visage. Cette fois si le bruit de son nez m'indique qu'il est cassé. Je passe les bras autour de son coup et l'étrangle de toute mes forces en l'insultant. Il ne faut pas longtemps aux agents pour venir à l'aide à mon bourreau.
Tout mon corps me fait mal, me coupent la respiration, des tâches apparaissent devant mes yeux, mon corps est raide. C'est quand le taseur quitte mon corps que je tombe à la renverse. Je n'entends plus rien, ne vois plus rien, je n'arrive plus à respirer. Mais je sent les coups qui tombent sur tout mon corps , visage, bras, torse, jambes, tout y passe.
Le seul son que j'entends est un coup de feu qui stoppe tout après c'est silence complet. Je cherche de l'air que je trouve avec difficulté.
J'entends qu'on essaie de me parler quand deux grandes mains attrapent mon visage. Je voie flou puis je distingue avant de voir nettement.

Lucifer.

Il semble inquiet.
Il cris je ne sais quoi le faisant faiblement froncer des sourcils.
Mon corps est soulevé dans les airs. J'ai mal partout. Je sent le sang qui s'écoule de mon nez et de ma bouche.
La dernière chose que je sent est sa main qui carresse ma joue.

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant