Chapitre 21

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Deux semaines que nous sommes arrivés ici. Une maison avec jardin en plein Paris ! J'ai presque sauté de joie quand nous sommes arrivés ici. Lucien est propriétaire de plusieurs biens immobiliers dans la capitale et en Normandie. J'ai l'impression d'être dans un rêve mélanger d'un cauchemar. Comment je peux trouver un appartement quand je suis ici ? Son loyer doit coûter plus que le salaire que j'aurai en tant que kinésithérapeute.

"-Bonsoir.

Je sursaute. J'étais complètement prise dans mes révisions. Une femme d'une cinquantaine d'années se tient devant la porte d'entrée fermé. Je ne l'ai même pas entendu rentrer. La honte. Aucun instinct de survie.

-Bonsoir...

Mes yeux se plissent alors qu'elle pose son sac à main sur la console à l'entrée. Elle gravit les trois petites marches et c'est là que la ressemblance me frappe de plein fouet.

C'est la mère du diable.

Je ravale ma salive.

-Lucien n'est pas encore rentrée.
-Je sais.

Elle penche la tête pour m'étudier. J'ai presque envie de lui demander si elle veut que je me lève et que je tourne sur moi-même.

-Je...humm... Vous voulez quelque chose ?
-Un café je te prie.

Pitié, Lucifer rentre vite.
Je me lève de mon perchoir, mes cuisses me font beaucoup moins mal et mon visage est quasiment guéri. J'essaie de me concentrer sur mes pas jusqu'à la cafetière pour ne pas trébucher.
La femme avance jusqu'à la table du salon et regarde mes cahiers et fiches, elle en prend même une en main.

-Decidement le médical, le rattrape...

Elle chuchote sa phrase plus à elle-même qu'elle ne m'avou quelque chose.

-Du sucre ?
-S'il te plaît.

Est ce que je dois lui touiller ? J'hésite mais ne fait rien. Je marche jusqu'à elle et lui tend. Elle le remercie d'un sourire. Elle fait plus aimable !

-Tu es en quelle année ?
-C'est ma dernière. Je rentre dans mon dernier cycle, mes bilans et acquis de stages vont passer entre les mains du jury le mois prochain. Si il est validé, je passe les sessions d'examen en mai ainsi j'aurai mon diplôme en juin si ça ce passe bien.

Elle hoche la tête en souriant avec un voile dans les yeux.

-J'étais kiné avant, c'est amusent. Le hasard.
-Oh oui ? A l'école, on raconte que les examens étaient plus dur.
-Avant c'était à nous de parler devant le jury de nos stages et de mettre en avant. Et bien sûr, on n'était pas payés pour les stages réalisés.
-Esclavagisme.
-C'est ça.

Nos rires se mélange alors que la porte s'ouvre sur Lucien. Ses yeux vont de sa mère à moi, de moi à sa mère.

-Maman, tout va bien ? Demande t'il l'air inquiet.
-Bien sûr mon poussin, ne t'inquiètes pas. Je suis venu voir la fameuse femme dont ton père me parle. C'est rare de te voir risquer ta vie pour une femme. Surtout que tu ne m'en a pas parlé alors que ton père est au courant depuis au moins deux mois.

Une fois déchausser, il nous rejoint embrasse la tempe de sa mère. C'est mignon.

-Maman, je n'ai plus 5 ans. Je n'ai pas besoin de ton autorisation.
-je t'ai mise au monde et élevé poussin, je mérite un minimum de reconnaissance.
-Tu es la personne pour laquelle j'ai le plus de reconnaissance.

Il lui sourit retroussent son nez. Sa mère le regarde, le regard débordent d'amour.

-Tu veux quelque chose ?
-Non, Cleophé m'a déjà fait un café. Mais c'est gentil. Je ne peux pas rester longtemps. Je sais que je vous dérange tard mais j'étais dans le coin.
-Tu ne dérange jamais maman. Je suis content de te voir.

La femme lui carresse la joue avec le revers de sa main. C'est drôle. Lucien a exactement la même manière de le faire. Cette femme a l'air si douce. Il parle quelques instants d'un mariage prévu prochainement avant qu'il ne l'a raccompagne à l'entrée lui, demande si quelqu'un la raccompagne. Je lui fais un coucou de loin en lui souhaitant une bonne soirée. Je me laisse tomber dans le canapé pendant qu'il se dirige dans la cuisine.

"-Ton assiette est dans le micro-ondes poussin.

Il me jette un coup d'oeil par dessus son épaule en mettent son repas a réchauffer. Je l'observe sortir un verre et ses couverts. Du moins, je le matte parce que ce fessier m'obsède. Sauf qu'il y a des tâches de sang sur son pantalon. Je ravale ma salive. Et pour la première fois, je lui demande.

-Tu as fais quoi ce soir ?

Il était partis rapidement en fin de journée l'indiquent une urgence. Je peux distinguer ses épaules qui se crispe. Le micro onde sonne. Il sort son assiette et s'installe à table.

-Quelque chose qui ne te regarde pas.

Un de mes sourcils se lève, surprise du ton glacial avec lequel il m'a parlé. Je range mes cahiers et fiches sous son regard. J'oublie trop facilement qui il est. Mais pour ma défense il ne laisse absolument rien paraître.

-Tu vas sérieusement me faire une crise ?
-Je ne fais pas de crise.

C'est a son tour de lever un sourcil.

-Je me reprend la réalité en face.
-La réalité ?
-Que tu es un type dangereux et un criminel.
-Premiére nouvelle, c'est surprenant.

J'ai bien envie de l'insulter vu le ton ironique et méchant qu'il emploie mais je laisse tomber et file dans la chambre pour aller me laver. Une fois fait, je me glisse dans les draps avec mon bouquin après avoir lu les miles messages quotidien de ma sœur. Ça va d'insultes, de suplication, demande d'argent, excuses. Elle passé par toutes les phases. Lucifer rentre et file sous la douche après avoir prit un sous-vêtement propre. Je soupire et me couche.

Une fois fini, il s'installe dans le lit en ouvrent son ordinateur.

"-On va coucher ensemble ou pas ce soir ?
-Pardon ?! Je demande en me redressant.
-Je demande avant de me mettre sur un dossier important.
-Va te faire foutre.

Je couine quand je me retrouve sous lui, sa main me serrent la gorge.

-Je te conseille d'arrêter toute suite Cleophé. Je suis gentil avec toi, ne m'oblige pas à être méchant. Tu n'aimerais absolument pas ça. Ne m'oblige pas à te mettre au rang d'objet parce que je le ferai et tu auras beaucoup, beaucoup moins de privilège. La tu seras juste ma pute.

Il me lâche violemment me faisant mal au passage. Je reste tremblante alors qu'il ce lève pour sûrement aller fumer sa cigarette. Il repasse la tête dans l'encadrement.

-Et tu reste dans le lit, pense pas que tu peux aller dormir ailleurs. Tu es as moi alors fait ce que je te demande."

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant