Chapitre 20

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Heureusement qu'on ne change pas de salle. Je ne suis même pas sortie pendant la pause et j'ai prétexté de ne pas avoir faim pour ne pas sortir à midi. Mes cuisses me font mal dès que je marche. Lucifer m'a déposé ce matin pour mes cours et j'ai pris appui sur lui jusqu'à la salle de classe. Tout le monde a baissé la tête devant lui et tout le monde m'a fui après ça sauf une fille qui m'a proposée de manger avec elle ce midi. Je suis venu avec le fils du baron de Paris, la visage blessé et boitant des deux jambes !

Je ravale ma salive quand c'est l'heure de partir. Je me lève en prenant appui sur la table. Tout le monde est déjà parti quand je franchi la porte. Je crois que j'ai mis littéralement 15 minutes au lieu de deux pour sortir de l'établissement.  Je remarque un SUV devant l'escalier. Un homme sort, c'est Adrien celui qui est toujours posté devant la porte du duplex. Je lui souris, soulagé de ne pas devoir faire la route jusqu'à l'appartement à pied. Foutu twingo qui m'a lâché.
Le chauve vient à ma rencontre pendant que je descends les escaliers m'aidant de la barre de sécurité.
En une seconde, je suis en bas. Le mec m'a porté par sous les bras sans aucune difficulté devant tous les étudiants restants. On aurait pu me kidnapper que personne n'aurait bougé. Je grimpe dans la voiture en grimassant.

"-Merci Adrien.
-Je vous amène où ?
-Chez moi s'il te plaît.

Il semble hésiter.

-Chez vous, chez vous ?
-Oui."

Il redémarre la voiture, actionne le clignotant et c'est partit. Il ne dit rien du trajet jusqu'à ce qu'il se gare devant mon immeuble.

-Vous voulez de l'aide ?
-Tu peux le tutoyer Adrien.
-Interdiction.

Je fronce les sourcils ne comprennant pas. Mais je n'ai pas la force de partir dans un débat. Je le remercie d'un signe de tête et descend.

-Est ce que je dois vous attendre ?
-Non, merci beaucoup Adrien.
-Sur ? Monsieur Dia m'a informé que je devrais vous aidez pour prendre vos affaires si vous veniez ici.

Sauf que j'ai changé d'avis. Trop risqué de rester habiter avec lui. Quelques nuits oui mais pas quatre mois, je suis sûr que je n'en ressortirai pas indemne. Émotionnellement parlant.

-Oui je suis sûr Adrien. Bonne fin de journée."

Je claque la portière, remonte mon sac sur mon épaule et essaye de marcher sans grimacer . Les teneurs de murs baissent la tête quand je passe devant eux. C'est quoi ce délire ?

J'ai des sueurs froides une fois arrivée à mon étage, j'ai l'impression d'avoir couru un marathon et que mes jambes ont été brûlées tellement que j'ai mal. Je souffle et rentre chez moi.

"- Cléo ! Je suis si contente que tu ailles bien ! J'ai eu si peur !

Je l'a stope avant qu'elle ne vienne me serrer dans ses bras. Je prends appui sur le mur et reprend ma respiration.

-Tu es blessé ?
-Combien ? Pour combien m'a tu vendu ?
-Cléo...
-Tu es enceinte au moins ?

Elle déglutit avant de secouer la tête de gauche à droite.
La garce.

-Tu vas te démerder toute seule à partir de maintenant. Je ne suis plus rien pour toi.
-C'est facile pour toi ! Tu es entretenu par un des mecs les plus riches de France qui te revendique. Alors que moi je dois me battre pour survivre !
-Va te faire foutre Sarah. Je vais chercher un autre appartement et je me barre. J'ai fahis creuver à cause toi.
-Oh arrête ! Il m'a dit qu'il allait simplement te faire peur. Tu en rajoute !
-Vient je vais te planter deux couteaux dans les cuisses et je vais jouer avec ta chaire ! Tu as vue l'état de mon visage ?! Il a voulu m'arracher les dents ! Alors j'espère sincèrement que tu as vendu cher l'information !
-Il ne m'a donné que l'acompte pour le moment. Je te donnerai l'autre moitié.
-Tu n'aura jamais cette argent car il est mort !

Elle blanchi à vu d'œil. Je lève les yeux au ciel et marche difficilement jusqu'à ma chambre pour me laisser tomber dans mon lit. Ce n'est pas aussi moelleux et chaud que chez Lucien. Je soupire et me positionne sur mon flanc complètement vidé d'énergie.

J'ai fermé les yeux seulement une seconde et le diable est apparu devant moi, jetant mes affaires dans une valise.

"-Que fais tu ? Je demande en me redressent.
-Ton petit message " Enfaite je vais essayer de trouver un appart pour moi", tu te fous de ma gueule ?

Oula, il est à cran et a du passer une mauvaise journée. Il est furieux et remet tout sur moi car je suis " la seule situation" qu'il peut contrôler comme il le souhaite. Il faut que j'arrive à calmer le jeu.

-Tu veux te retrouver dans un taudis encore plus pourris que cette appartement ?! Tu es as moi, tu fais ce que je te demande, ok ? Et si tu n'ai pas contente donne moi six mille euros !

Aïe.
Je baisse les yeux. Je n'ai ni le courage ni l'envie de le battre contre lui. Il continu jeter mes affaires dans la valise avec rage sans même faire attention.

-Pourquoi es tu en colère ? On pourrait trouver une solution.

Il arrête ses mouvements surpris par ma douceur. Je me met sur mes pieds difficilement et le rejoins. Mes bras encerclent son corps et ma joue se pose contre son dos. Tout son corps se raidis à mon contact.

-Je ne te rejette pas Lucien. Je ne veux pas rendre la situation difficile quand tu ne voudra plus de moi. Ou j'irai quand tu me mettras à la porte ?

Il soupire puis se retourne. Je continue d'entourer son corps. Ses mains attrapent mon visage en coupe pour me forcer à le regarder penchent ma tête en arrière.

-Tu me suis. Tu n'as pas le choix c'est dans tes obligations.
-Je ne le souviens pas avoir signé un contrat.
-Il est dans ma tête et tu as signé quand tu as dis " je suis à toi*.
-Je n'ai dis ça.
-De quoi ?
-Je suis a toi."

Il m'embrasse avec urgence pendant que ses mains défait le bouton de mon pantalon.

"-Quel position pense tu supporter ?
-Sur le dos ou le côté si je ne fais rien.
-Ca me va !

Il me recule jusqu'à mon lit pendant que je déboutonne sa chemise. En quelques secondes je suis complètement nue sans ressentir le froid, allongé sur le lit. Il se calle derrière moi en cuillère, embrasse mon épaule. Sa main glisse entre mes cuisses, ses doigts valides glissent dans ma fente humide. Il attrape sa verge, la place pour me pénétrer d'une poussée après avoir enlever ses deux doigts. Mon coeur explose.

"-Dit le.

Je gémis sous ses coups de reins.

-Dit le !

Il nous retourne, j'écarte un peu les cuisses toujours allongées. Sa main agrippe mes cheveux pour relever la tête.

-Dit.Le. Il a séparé les mots par des coups de rein.

Et je sais qu'il a raison. Mon cœur et mon corps sont totalement à lui.

-Je suis à toi Lucien. Totalement à toi.

Je sent son sexe gonflé dans le mien avant qu'il éjacule en plusieurs jets me remplissent totalement.

-Dit le...
-Je suis à toi Cleophé."

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant