Lorsque le destin tisse ses fils invisibles, il unit parfois les âmes les plus dissemblables.
Un homme de principes, habité par une sérénité presque ascétique. Silencieux, réfléchi, il voue un amour incommensurable à sa famille, qu'il se fait un dev...
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Un présent pour demain
Israa
Le lendemain matin, une douce lumière filtre à travers les rideaux, me tirant lentement du sommeil. Je m'étire tout en repensant à la soirée d'hier avec un sourire. Après quelques minutes à savourer cette tranquillité, je me lève et me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche bien chaude.
Une fois prête, je descends à la cuisine et décide de préparer un bon petit-déjeuner pour Ilyès et moi. Je me mets à cuisiner en silence, profitant de ce moment pour organiser mes pensées.
Lorsque tout est prêt, je monte doucement les escaliers et entre dans la chambre pour le réveiller. Il dort encore profondément, son visage est calme, presque enfantin. Mais quelque chose attire mon attention : son teint est légèrement rouge, et en m'approchant, je sens une chaleur inhabituelle émaner de lui. Mon cœur se serre.
Je pose doucement ma main sur son front. Il est brûlant.
Moi: Ilyès... Ilyès, tu m'entends ? Tu es tout chaud... est-ce que ça va ?
Il ouvre les yeux avec difficulté, l'air un peu perdu.
Il ouvre les yeux doucement, l'air confus et visiblement épuisé. Sa voix est à peine un murmure.
Ilyès: Hmm... oui, ça va, c'est rien...
Je fronce les sourcils, inquiète. Il est clair qu'il ne va pas bien, malgré ses tentatives pour me rassurer.
Moi: Tu es brûlant, Ilyès. Ne dis pas que ça va, je vais aller chercher un thermomètre, reste ici.
Il essaie de protester faiblement, mais je me précipite déjà vers la salle de bain pour trouver de quoi prendre sa température. Quand je reviens et que je lui place le thermomètre sous le bras, il grimace légèrement, se qq.-rendant compte qu'il ne peut plus vraiment nier.
Quelques secondes plus tard, le thermomètre sonne. 38,8 degrés.
Moi: Ilyès, tu as de la fièvre. Tu étais dehors sous la pluie en t-shirt, tu t'attendais à quoi ?
Il soupire, et je vois dans ses yeux une petite lueur d'amusement malgré la fatigue.
Ilyès: Je voulais juste que tu sois bien... que tu n'attrapes pas froid, toi.
Moi: Eh bien, bravo, c'est toi qui es malade maintenant.
J'étais mi-agacée, mi-touchée par sa réaction d'hier soir .
![𝐈𝐥𝐲𝐞̀𝐬 & 𝐈𝐬𝐫𝐚𝐚- 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑙𝑎𝑐𝑒́𝑠 [2]](https://img.wattpad.com/cover/368762070-64-k556935.jpg)