Chapitre 46 : Mission top secrète

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Rafe

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Rafe

Je me réveille avec un mal de crâne atroce, comme si un marteau piqueur s'amusait à défoncer mes tempes. La gueule de bois est sévère. Je peux à peine ouvrir les yeux, l'obscurité de ma chambre m'oppresse, et le bruit des vagues au loin me rappelle que je suis de retour chez moi. Enfin, si on peut appeler ça "chez moi".

Je déteste cet endroit. Chaque détail de cette maison est imprégné de Ward. Tout me renvoie à lui, à ce que j'ai perdu, à ce qu'il m'a pris. Mon appartement, mes affaires, tout a disparu pendant ma cavale puis pendant que je croupissais en prison, accusé d'un meurtre que je n'ai même pas commis.

Pour une fois Rafe...

Et maintenant, me voilà ici, obligé de dormir dans cette maison pourrie de faux souvenirs, sous le même toit que cet homme. Cet homme que j'ai longtemps appelé « papa », celui-la même qui a détruit ma vie sous couvert d'autorité paternelle

Je serre les poings, tentant de repousser la vague de colère qui menace d'exploser. Tout ici m'étouffe. J'ai beau essayer de ne pas le voir, il est partout. Son ombre flotte dans chaque recoin de cette maison, dans chaque photo de famille accrochée aux murs, même dans le silence des couloirs. Il m'a pris tellement de choses, et il continue encore, sans répit, sans regret.

Je me tourne dans le lit, me rappelant doucement de la veille.

Puis alors que je me tourne dans le lit, les images de la veille reviennent soudain en flashs désordonnés. Le country club. Les verres alignés, l'alcool qui coule...

Enzo.

C'est sûrement lui qui m'a ramené ici, bourré comme je l'étais au country club. J'ai des bribes de souvenirs, des flashes d'Ambre qui surgissent dans mon esprit comme des éclairs, brutaux, implacables. Je me revois avec elle. Ses yeux sur moi, pleins de reproches sûrement dû aux mots cruel que je n'ai pas choisis, des mots que j'avais prononcés sous la contrainte, pour la protéger. Ward m'avait poussé à la trahir, me forçant à lui dire qu'elle n'était rien, qu'elle n'avait été qu'un pari stupide pour moi. Alors qu'en réalité... En réalité, elle est tout ce dont n'importe quel homme a toujours rêvé d'avoir.

Mais hier soir, je me souviens lui avoir murmuré des mots doux. Trop doux. J'ai dû perdre la tête pour lui dire ça. Puis... mon bras autour de sa taille, ma bouche sur son cou. Je l'ai embrassée dans le cou.

Putain !

Je me redresse brutalement dans le lit, une vague de gêne m'envahissant.

Qu'est-ce que j'ai fait?

J'ai laissé voir à Ambre ce que j'essaie de cacher depuis des jours. Depuis sa visite au parloir. Depuis ce jour où j'ai dû lui mentir en plein visage, lui dire qu'elle ne comptait pas, qu'elle n'était rien d'autre qu'un jeu. Ward m'a forcé à le faire. Ses mots été clairs :

La facilité où l'amour Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant