Les échos du passé résonnent encore,
Dans les fissures de mon corps, de mes jours.
Harcelée par des mots tranchants comme des lames,
Des regards qui brûlent, des rires qui condamnent.
La trahison a planté ses racines profondes,
Dans ce cœur qui s’est brisé avant de toucher le monde.
Des mains tendues qui se retirent, promises vaines,
Et l’ombre de la confiance qui s’éloigne en chaîne.
Parents toxiques, prison invisible autour de moi,
Leurs mots sont des chaînes, leurs silences des lois.
Encore aujourd’hui, ils écrasent sous leur poids,
Leur amour empoisonné que je porte malgré moi.
Mon corps, champ de bataille, je l’ai affamé,
Anorexie, refuge froid où je me suis cachée.
Puis la faim s’est fait tempête, furieuse et sans fin,
Hyperphagie, dévorant les blessures, les chagrins.
Chaque jour, je sens ces échos vibrer,
Des fantômes du passé qui ne veulent pas céder.
Mais dans les décombres, une lueur persistante,
Une voix qui me dit que je suis toujours vivante.
