Sous les lumières blafardes de l'hôpital gris,
Mon cœur se serre, une angoisse infinie.
Mon amie chère, encore une fois internée,
Emprisonnée par une ombre, une douleur insensée.Je m'inquiète pour elle, ses jours et ses nuits,
Pour les pensées sombres qui hantent son esprit.
Que s'est-il passé pour qu'elle retombe ainsi,
Dans ce gouffre noir, cette abîme de mélancolie ?Je ne peux pas lui rendre visite, les portes sont fermées,
Je ne sais que par un message reçu hier, caché.
Un court mot, une nouvelle qui m'a glacée,
Et depuis, silence, aucune réponse, aucun signe de paix.Chaque instant est une éternité d'angoisse,
Je me demande ce qui l'a poussée dans cette impasse.
Ses douleurs, ses peurs, ses pensées noires,
Quel secret enfoui la plonge dans ce désespoir ?Son téléphone reste muet, son silence me hante,
Je crains le pire, mon esprit s'épouvante.
Je voudrais être là, près d'elle, à ses côtés,
La soutenir, la réconforter, ne pas la laisser tomber.Mais je suis ici, impuissante, les mains liées,
Attendant des nouvelles, espérant un signe d'elle.
Chaque heure qui passe, mon inquiétude grandit,
Je prie pour sa force, pour qu'elle se batte, qu'elle survie.Je veux croire qu'elle sent mon soutien, mon amour,
Que malgré la distance, elle ressent mon secours.
Je garde l'espoir, même dans cette obscurité,
Que bientôt elle réponde, qu'elle soit apaisée.Ainsi, j'attends, le cœur lourd, l'esprit en prière,
Pour que mon amie retrouve la lumière.
Que ce séjour, bien que sombre, lui apporte la paix,
Et qu'elle sache que je suis là, à jamais.