Il me plaît, pour une raison qui m’échappe,
Comme une mélodie qui doucement m'attrape.
Ses yeux, bleus peut-être, ou alors marron,
Ont un éclat rare, unique en leur façon.Ses cils longs que j’envie, déployés comme un rêve,
Encadrent son regard qui doucement s'élève.
Sa douceur, son calme, un reflet de sa foi,
Un lien sacré qui le guide, un éclat en soi.Il est l'homme que je garde au creux du cœur,
Un rêve lumineux qui apaise mes peurs.
Mais moi, je le sais, je suis de ses nuits sombres,
Celle de ses cauchemars, l’ombre qu’il encombre.Il me déteste encore, pour un moment passé,
Un incident laissé derrière, il y a deux ans déjà.
Il n’y aura jamais rien, pas un pas de plus,
Ses mains si belles resteront hors de ma vue, loin de mes doigts déçus.Et malgré l’absence, l’évidence cruelle,
Il demeure ce rêve dont je m’émerveille.