Chapitre 11. Maxime : Que la fête commence.

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L'erreur peut être dites humaine,
Mais moi, je me l'interdit,
Ne pas être faible, ne pas flancher
Seulement avec toi, je prends goût au danger

Je fonce dans ma chambre et fouille frénétiquement dans mon dressing à la recherche d'un vêtement blanc, mais je ne trouve rien de blanc. C'est le moment où je réalise que je suis totalement mal préparée pour une soirée blanche. Je soupire d'exaspération, me demandant comment j'ai pu oublier un détail aussi important.
Au moment où je désespère de trouver quelque chose de blanc à me mettre, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et la voix de ma mère résonne :
— Je suis là !
Une idée germe dans mon esprit : ma mère doit bien avoir une robe blanche ou une chemise qui traîne quelque part.
Je cours vers ma mère, presque hystérique. Elle me regarde avec un air interrogateur. Je regarde ma mère et je réalise à quel point elle est toujours aussi fine, tout comme elle l'était pendant ses heures de mannequinat quand elle était jeune. On porte la même taille de vêtements, ce qui me donne de l'espoir quant à trouver quelque chose qui me convienne.
— Maman, est-ce que tu aurais une robe blanche quelque part ?
— Euh... Oui, bien sûr, ma chérie. Pourquoi cette soudaine envie de porter une robe blanche ? demande ma mère, intriguée.
Je lui explique avec un grand sourire :
— Il y a une fête blanche ce soir !
Elle hoche la tête avec compréhension et se dirige vers son armoire.
Je remarque un sourire naissant sur le visage de ma mère alors qu'elle fouille dans son armoire. C'est étrange, je ne l'ai jamais vue aussi excitée à l'idée que je porte une robe. Elle aurait aimé, je le sais, qu'on aille faire les magasins ensemble, qu'on se prête nos vêtements, mais je n'ai jamais vraiment été attirée par tout ça. Je suis plus du genre pantalon large et t-shirt que robe et talons hauts.
Ma mère sort finalement une robe en crochet à bretelles, courte mais pas trop, ajustée sans être moulante. Je l'essaie et elle me va étonnamment bien. Ma mère m'observe avec un regard admiratif qui me touche plus que je ne voudrais l'admettre.
— Waouh, tu es magnifique, ma chérie ! Cette robe te va à ravir !
Je souris.
— Ok, va pour celle-là alors. Merci, maman.
Je sors de la douche, laissant la vapeur envelopper la pièce. J'applique de la crème hydratante sur ma peau encore humide, puis j'enfile la robe en crochet que ma mère m'a proposée. Elle met en valeur mes hanches et souligne ma taille fine. Après avoir choisi des sandales beige assorties, je me maquille rapidement. Un peu de mascara pour mes yeux bleus, un trait de crayon pour les accentuer, un gloss rose pour mes lèvres et un soupçon de blush pour rehausser mes pommettes. Parfait, je suis prête pour la soirée.
Je fais les cent pas dans ma chambre, regardant frénétiquement l'heure sur mon téléphone. 20 heures. Chase ne devrait pas tarder, mais plus le temps passe, plus je me demande s'il m'a oubliée. Je jette un coup d'œil à ma tenue dans le miroir, ajustant une mèche rebelle de mes cheveux. Que se passe-t-il ?
Puis, j'entends le son d'une voiture qui se gare devant le logement. Mon cœur s'emballe un peu plus. Je me dirige vers le salon, où ma mère me regarde avec curiosité.
— Qui vient te chercher ? demande-t-elle avec un sourire.
— Un ami, réponds-je rapidement, espérant que Chase n'aura pas la bonne idée de rentrer dans la maison.
Mais quelqu'un frappe à la porte à ce moment-là.
Je m'avance vers la porte, sentant le regard taquin de ma mère sur moi. Je prends une grande inspiration avant d'ouvrir. Mon cœur fait un bond en voyant Cole sur le seuil. Je ne m'attendais pas à le voir.
— Qu'est-ce que tu fais là ? dis-je, la surprise évidente dans ma voix.
Ma mère, Olivia, se lève aussitôt, ses yeux s'écarquillant de surprise en voyant Cole.
— Bonjour, Monsieur Winslow, lance ma mère.
Cole me regarde intensément avant de dire d'une voix calme,
— Je viens te chercher pour aller à la fête. Chase nous attend dans la voiture.
Ma mère reste surprise, ouvrant et fermant la bouche comme un poisson hors de l'eau. Elle se contente finalement de hocher la tête, visiblement prise au dépourvu.
Je prends une grande inspiration, essayant de calmer mon cœur qui bat trop vite.
— Ok, dis-je en serrant un peu les poings pour me donner du courage.
Cole incline légèrement la tête vers ma mère.
— Au revoir, madame.
Ma mère, encore sous le choc, parvient à sourire légèrement.
— Au revoir, Cole. Amusez-vous bien.
Je me tourne vers elle, lui adresse un dernier regard rassurant, puis sors avec Cole, sentant une vague de nervosité m'envahir.
Une fois que nous sommes dehors, je me dirige vers la voiture de Chase, mais soudain, Cole attrape ma main. Mon cœur fait un bond, et avant que je puisse réagir, il m'entraîne entre deux murs du manoir, à l'abri des regards.
Je sens mon cœur s'emballer, battant à toute vitesse dans ma poitrine.
— Cole, qu'est-ce que tu fais ? je murmure, ma voix tremblant légèrement.
Il me regarde avec une intensité qui me fait frissonner.
— Je devais te parler avant qu'on arrive à la fête, dit-il doucement.
Je le fixe, essayant de comprendre ce qu'il veut dire.
— Et c'était si urgent que ça ne pouvait pas attendre ? je réplique, essayant de cacher ma nervosité avec un peu de sarcasme.
— Oui, répond-il simplement, son regard ne quittant pas le mien.
Mon cœur bat encore plus fort.
— Pourquoi ? Qu'est-ce que tu veux dire, Cole ?
Il inspire profondément, comme s'il cherchait les bons mots.
— Je voulais juste m'assurer que tu n'avais pas oublié ce qui c'est passé ?
Je sens une chaleur monter en moi, mêlée à une confusion totale.
— Tu veux dire le baiser ?
Il acquiesce lentement, son regard toujours aussi intense.
— Oui, le baiser.
Je sens mes joues rougir.
— Écoute, Cole... C'était juste une erreur, d'accord ? Ça ne...
Puis sans que je puisse terminer ma phrase, il attrape ma tête avec ses mains, et se penche brusquement vers moi et capture mes lèvres avec les siennes. Je suis surprise, mes mots s'évaporent instantanément, remplacés par la sensation intense de ses lèvres contre les miennes. Mon cœur rate un battement, puis s'emballe, frappant contre ma poitrine comme un tambour en furie.
— Cole... je murmure contre sa bouche.
Le monde semble s'arrêter. Je ressens la chaleur de son corps, le goût de ses lèvres, et c'est comme si tout ce qui m'entourait disparaissait. Je reste figée un instant, trop surprise pour réagir, mais bientôt je sens mes paupières se fermer, mes mains se poser sur son torse. Une vague de chaleur m'envahit, chaque fibre de mon être réagissant à ce baiser.
L'une de ses mains glisse le long de mon corp, pas de manière douce et délicate, non. Plutôt de manière brutale. Il enfonce ses doigts dans mes hanches comme pour m'attirer toujours plus près de lui. Je glisse une main dans ses cheveux et m'y agrippe comme pour tenter de contenir toute l'excitation que je ressens. Sa main descends plus bas et s'attarde sur mes fesses, il les agrippe et me soulève légèrement afin de rendre notre baisé plus profond. Mon esprit se bouscule, essayant de comprendre, mais c'est impossible. Tout ce que je sais, c'est que ce baiser est rempli d'une émotion que je ne savais pas que je ressentais. Ses lèvres bougent contre les miennes avec une assurance qui me fait perdre pied, et je sens une réponse instinctive monter en moi, mes lèvres répondant au rythme des siennes. Sa deuxième main glisse aussi vers mes fesses, il me soulève et me plaque contre le mur de derrière. A mon tour, ma deuxième main vient rejoindre sa tignasse pour m'agripper, sa tête se glisse au creux de mon cou. Une vague de décharge électrique parcourt mon corp lorsque Cole me mord la peau du cou, après quoi, il y dépose des baisers.
Mon esprit se débat pour rassembler des pensées cohérentes. Je sais que je dois interrompre ce moment, que je ne peux pas laisser les choses aller trop loin. Mais chaque fibre de mon être crie le contraire. On se déteste. Pourtant, ici, à l'abri des regards, c'est comme si rien d'autre n'existait.
Je déglutis, les mots sont coincés dans ma gorge. Je ne veux pas rompre cette bulle, mais je sais que je dois le faire.
— Cole... Ma voix est un murmure, à peine plus qu'un souffle. Je prends une profonde inspiration. Cole, je murmure à nouveau, Chase va nous attendre.
Cole sourit et se détache lentement de moi. Il recule d'un pas, son sourire indéchiffrable accroché à ses lèvres. Je l'observe, mon cœur battant à tout rompre. Il semble si sûr de lui, si tranquille, alors que mon esprit est en plein chaos.
Et puis, sans réfléchir, je cède à l'impulsion qui m'a saisie.
— Merde, je murmure pour moi-même avant de me jeter sur lui.
Mes mains agrippent son col et je l'embrasse avec une urgence désespérée. Mes lèvres retrouvent les siennes, et tout le reste s'efface.
Cole réagit immédiatement, ses bras m'entourent fermement, m'attirant encore plus près de lui. Je sens son sourire contre mes lèvres, et je réalise à quel point j'ai voulu ce moment, même si je ne l'admettrais jamais. Mon esprit proteste faiblement, me rappelant les complications, mais mon cœur et mon corps refusent de l'écouter.
Puis, Cole murmure contre mes lèvres,
— Maxime... Chase nous attend.
Je me recule légèrement, surprise et sur la défensive. Je souffle agacée. Il hausse un sourcil, son sourire toujours présent.
Je le bouscule légèrement en passant devant lui, déterminée à rejoindre Chase sans un regard en arrière. Je sens la présence de Cole juste derrière moi, mais je refuse de me retourner.
— Maxime, m'appelle Cole.
Je me stop net. Mon cœur bat encore la chamade, mes lèvres picotent encore de son baiser.
Je prends une grande inspiration pour calmer les battements frénétiques de mon cœur et je me retourne vers lui.
— Oui ?
— Pourquoi chase est venu te chercher ce soir ? il demande les sourcils froncés.
Quoi, mais qu'est ce que ça peut lui faire ??
— J'hallucine ! je m'exclame, pourquoi cette question ? je lui demande.
— Je sais pas, il dit, tu déteste mon monde et la tu acceptes les avances d'un mec qui te drague uniquement pour pour t'ajouter à son tableau de chasse.
Non mais, j'hallucine là !
— Et alors ? T'es jaloux ? je lance sans réfléchir.
Cole me regarde, surpris, puis balance sa tête en arrière et rigole.
— T'aimerais hein ?
— N'importe quoi, je dis.
— Non, je me disais juste que si tu cherche tant à être sur un tableau de chasse... il commence en s'avançant vers moi. Le mien serait ravi de t'accueillir, il finit par dire.
— Non merci, je dis au tac au tac alors qu'il continue de s'avancer.
— Tu disais pas non quand tu m'as sauté dessus tout à l'heure, il lance avec un sourire séducteur.
Je sens que des papillons grandissent dans mon ventre.
— Certes, je commence, mais tu restes quand même un connard.
Puis je lui tourne le dos pour de bon , et part en direction de la voiture de Chase. Derrière moi, Cole, qui me suit. Nous atteignons enfin la voiture de Chase, et je me glisse à l'intérieur sans attendre Cole.
— Salut, Chase, dis-je, essayant de cacher mon agitation.
Chase me rend un sourire charmant.
— Salut, Maxime. Prête ?
Je hoche la tête, et Cole entre à son tour dans la voiture, fermant la porte derrière lui. Il semble détendu, mais je peux sentir la tension entre nous. Chase démarre la voiture et nous nous mettons en route.
Le trajet est marqué par une ambiance électrique. Chase met de la musique, des chansons entraînantes et rythmées qui remplissent l'habitacle. Je jette des coups d'œil par la fenêtre, regardant les lumières de la ville défiler. Les rues se font de plus en plus animées à mesure que nous approchons de la plage.
Chase lance des regards dans le rétroviseur, ses yeux passant de moi à Cole. Cole a les yeux fixés sur la route devant nous. Je sens une vague de chaleur monter en moi chaque fois que je repense à son baiser.
— Tu vas adorer, continue Chase. La plage, les lumières, la musique... C'est magique.
Je hoche la tête, essayant de m'imaginer dans l'ambiance festive qu'il décrit. Peu à peu, les rues pavées et les bâtiments font place à des palmiers et à l'odeur salée de la mer. Nous approchons de la plage, et je peux voir des lumières au loin, des guirlandes lumineuses suspendues entre les arbres et des lanternes éclairant le sable.
Chase gare la voiture et nous descendons. L'air est frais, avec une brise légère qui vient de l'océan. Le son de la musique et des rires nous parvient alors que nous nous dirigeons vers le cœur de la fête. Je prends une profonde inspiration, déterminée à profiter de la soirée.
— Bienvenue à la fête, dit Chase avec un clin d'œil.
Puis, Chase part en courant vers le bar, un grand sourire aux lèvres. Je l'observe, amusée par son enthousiasme, mais aussi un peu nerveuse à l'idée de me retrouver seule dans cette foule. Je prends une grande inspiration, essayant de me détendre.
Soudain, une main vient se poser au creux de mes reins. Je sursaute et me tourne rapidement. C'est Cole. Il me regarde avec un sourire en coin, ses yeux pétillant de malice.
— Bienvenue à la fête, dit-il en imitant la voix enthousiaste de Chase. Prête à t'amuser ?
Je lève les yeux au ciel, mais je ne peux m'empêcher de sourire.
— Très drôle, Cole.
Il me regarde quelques secondes de plus, puis se tourne et marche tranquillement vers le bar où Chase est déjà en train de commander des boissons. Je le suis du regard, un mélange de frustration et de quelque chose d'autre que je n'arrive pas à définir se battant en moi.
Cole et Chase, si différents mais si semblables, semblent attirer toute l'attention de la foule. Les filles se retournent vers eux, et affichent leur plus beau sourire. 
Je me fonds dans l'ambiance de la fête, absorbant les détails autour de moi. La plage est magnifique sous les étoiles, je retire mes sandales, et ressens le sable doux sous mes pieds nus. Un bar en bois trône au centre de l'animation, sa terrasse en bois accueillant une foule de gens tous vêtus de blanc. Les guirlandes lumineuses se balancent légèrement dans la brise, illuminant la plage avec un éclat magique. Je regarde autour de moi, admirant la scène. Les groupes de gens rient, dansent et discutent, créant une atmosphère chaleureuse et joyeuse.
Le bar en bois est le point central, ses étagères débordant de bouteilles colorées et de verres étincelants. La terrasse est parsemée de tables et de chaises en bois, où les gens se rassemblent pour discuter et savourer leurs boissons.
Je repère un feu de camp plus loin sur la plage, entouré de jeunes gens assis sur des rondins et des couvertures, leurs visages éclairés par la danse des flammes. L'odeur de la mer se mélange à celle du bois brûlé, créant un parfum apaisant et familier.
C'est ici, sur cette plage, que les différences entre riches et pauvres semblent s'effacer. Les vêtements blancs uniformes nivellent les statuts sociaux. Il n'y a pas de marques ostentatoires, pas de voitures de luxe pour montrer qui a plus que l'autre. C'est un rare moment d'égalité, où tout le monde peut être simplement humain, sans les étiquettes qui les séparent habituellement. Je prends une grande inspiration, me disant que c'est le seul endroit où je me sens vraiment libre, où la richesse ou la pauvreté ne comptent pas.
Je prends une grande inspiration, savourant l'instant. Je m'enfonce encore plus dans la fête, essayant de me détendre et de me fondre dans l'ambiance. Mais le regard de Cole reste une présence constante, brûlant sur ma peau. Soudain, je repère Alyssa au loin. Je me dirige vers elle, la foule se séparant doucement devant moi. Alors que je m'approche, les premières notes de "Hey Baby" de Pitbull retentissent des haut-parleurs, et une vague d'énergie traverse la plage. La chanson est entraînante, et tout le monde semble réagir à son rythme festif et contagieux.
La voix de Pitbull résonne, et les gens autour de moi commencent à danser, leurs corps bougeant en synchronie avec la musique. Alyssa m'accueille avec un grand verre d'alcool et m'attrape par la main, m'entraînant dans la danse. La lumière des guirlandes illumine son visage joyeux, et je me laisse emporter par l'ambiance festive. Mes hanches se balancent, chaque mouvement est fluide et gracieux. La sensation de liberté et de lâcher-prise est euphorisante, et je me perds dans la danse, oubliant tout le reste.
Alyssa m'encourage, ses rires se mêlant à la musique. Nous enchaînons les verres, et je sens l'alcool me réchauffer, me donnant encore plus de confiance. Mes mouvements deviennent plus sensuels, mes gestes plus assurés. Je ferme les yeux un instant, savourant la sensation de la brise marine sur ma peau et les vibrations de la musique dans mon corps.
Je rouvre les yeux et, tout en continuant à danser, je me tourne vers le bar. Là, je vois Cole, appuyé contre le comptoir en bois, une belle brune à ses côtés. Mais ce qui attire vraiment mon attention, c'est son regard. Il fixe intensément mes mouvements, ses yeux ne quittant pas mon corps.
Il est impossible d'ignorer la tension palpable entre nous. Son regard est brûlant, et je sens mon cœur s'accélérer sous l'effet de cette attention. La belle brune à côté de lui parle, mais il semble à peine l'écouter, ses yeux rivés sur moi. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres, et je me demande ce qu'il pense à cet instant.
Je continue à danser au rythme de "On the Floor" de Jennifer Lopez cette fois-ci, mes hanches se balançant avec une sensualité calculée, mes mains glissant doucement sur mon corp effleurant mes courbes. Je veux qu'il sache que je suis consciente de son regard, que je joue ce jeu autant que lui.
Alyssa s'approche de moi, un sourire complice sur les lèvres. Elle me murmure à l'oreille, sa voix à peine audible par-dessus la musique :
— Tu sais que Cole te mate, là ?
Je continue à danser, mais je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil vers le bar. Il est toujours là, son regard rivé sur moi. Je ressens une bouffée de chaleur monter en moi, mais je joue la carte de l'indifférence.
— Mmh, peu importe, je réplique, essayant de paraître désinvolte.
Alyssa éclate de rire.
— Tu devrais voir comment il te regarde. On dirait qu'il va te dévorer.
Je roule des yeux, mais je ne peux ignorer l'effet que ses mots ont sur moi.
— Il peut bien regarder, ça ne change rien pour moi.
Alyssa secoue la tête, amusée.
— Ouais, bien sûr. Continue de te mentir à toi-même. Allez, viens, on va prendre un verre.
Nous nous dirigeons vers le bar, et je sens le regard de Cole suivre chacun de mes pas. Je m'efforce de rester détendue, mais mon cœur bat plus fort à chaque seconde. Arrivées au comptoir, Alyssa commande deux cocktails.
Cole est toujours là, maintenant seul. La belle brune est partie, mais son regard reste inébranlable. Alyssa me donne mon verre, un sourire espiègle sur les lèvres.
— À ta santé, Maxime. Et à Cole qui, visiblement, ne peut plus te quitter des yeux.
Je rigole, quand soudain, je sens un souffle chaud au creux de mon oreille. Mon cœur rate un battement. Je me retourne et me retrouve toute proche de Cole, ses yeux brillants d'une intensité que je n'avais pas remarquée auparavant.

IntrépideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant