Chapitre 28: Le temps des fêtes(I)

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Avertissements: Sensualité, sexualité, langage ordurier, obscène et vulgaire.

Scènes Homoérotiques

Pour public mature 18 ans et plus/ Ouvert d'esprit aussi! ^^


       Éveillé en sursaut,  William se plaça en position assise. Sa chevelure échevelée lui collait aux tempes et au front. Son corps humide tout courbaturé lui rappela sa réconciliation avec Johan. Ce dernier remua sur le matelas. William pivota dans sa direction. Les yeux écarquillés, il découvrit sa fascination.  

       Le torse svelte de Johan se soulevait, lentement, au rythme de sa respiration. Ses cheveux éparpillés sur l'oreiller formaient un halo sombre. Ses lèvres gonflées appelaient les baisers. Ses yeux gris ombrageux s'entrouvrirent. William retint son souffle. Johan ne le quittait pas du regard. William traça de l'index les roses tatouées sur les pectoraux de son amant. Une main caramel s'empara de son doigt. Johan décréta en le retenant prisonnier: 

- Nous n'avons pas mangé, hier...

- Tes médicaments! s'exclama William, anxieux. 

- Ne t'en fais pas, j'avais prévu le coup. Je les a pris plutôt. N'empêche que là, j'ai la dalle, rigola-t-il en le relâchant pour bondir hors du lit. Et c'est le temps de mes pilules du matin. 

- J'aime que tu sois responsable, le taquina William en l'imitant. 

      Une fois vêtu de leur peignoir, il gagnèrent le premier étage. William remarqua les calepins de croquis sur la table. 

- Tu t'es remis à dessiner! s'exclama-t-il, ravi.

- Je n'ai jamais vraiment arrêté. Ce n'était pas une priorité, c'est tout, confia-t-il en démarrant la cafetière. 

- Et maintenant? 

- J'ai démissionné de mon poste de PDG. Je ne suis plus qu'un actionnaire. J'ai envie d'essayer de réussir dans la peinture. C'est pourquoi, j'ai choisi cette maison. Elle a un atelier, expliqua Johan en plaçant deux tasses sous l'appareil. 

- C'est excellente idée. Tu étais un artiste doué. J'ai confiance. Tu as des œufs et du bacon?

- Qu'est-ce qui te dit que j'en ai dans mon réfrigérateur?

- Tu as toujours des œufs et du bacon, ironisa William en fouillant. 

      Il posa le tout sur le comptoir. Johan l'enlaça. Ses dents mordillèrent son lobe d'oreille puis le creux de son cou. Il pinça ses mamelons à travers son peignoir fin. Sa bouche suçota la chair tendre de sa nuque jusqu'à temps qu'elle rosisse. William échappa un gémissement étouffé. Johan frotta son nez contre sa nuque en humant le mélange de leurs aromes. 

- Putain, j'aime quand tu sens le sexe et mon odeur. C'est comme si nous ne faisons qu'un, gronda Johan avec possessivité. 

      Celui-ci le retourna et captura sa bouche dans un baiser brutal. Un goût métallique les envahit. La langue de Johan passa à l'assaut chevauchant la sienne. Lorsqu'il s'écarta, William était encore plus désordonné. Johan caressa sa lèvre fendue. 

- Pardonne-moi, je me suis emporté. 

- Va dessiner et laisse-moi faire notre déjeuner, j'irai te chercher, le chassa William en lui remettant son café. 

     Johan ricana, mais obéit. Les cahiers sous le bras, il fila vers son atelier sous l'inspection détaillée de son amant. William soupira, énamouré. 

Je suis vraiment mal barré s'il me manque déjà!

Fin Du Chapitre

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À Jamais(BXB)[MATURE][PUBLIC AVERTI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant