Chapitre Dix-neuf: La surprise et Le retour à la maison

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Avertissements: Language vulgaire, obscène et offensant. Scènes de sexualité et sensualité entre hommes. Pour un public mature. 


Deux semaines plus tard


     La tasse de café à la main, Edouardo resta immobile. Il inspira profondément en contemplant son jardin. Les feuilles de ses arbres tombaient et jonchaient la terre froide. Il s'abreuvait avec lenteur. Subitement, deux coups furent frappés à la porte. Edouardo soupira. Il posa sa boisson encore brûlante sur le comptoir en marbre. 

     L'italien se dirigea vers la porte. Il regarda par la fenêtre encastrée. Il sursauta en apercevant Loic Winters. Il ouvrit la porte à la volée. Dès qu'il fut à sa portée, Loic se jeta sur lui et dévora sa bouche comme un affamé. Edouardo geignit en l'étreignant. Il se pressa contre lui en se moulant à son corps svelte et élancé. Loic s'écarta à regret. Ed voulut le récupérer, mais Loic l'en empêcha en riant. 

- Ed, laisse-moi prendre mon bagage et entrer. Ensuite, nous poursuivons, lui promit-il en s'activant. 

     Edouardo fit la moue, mais acquiesça. Il se poussa sur le côté pour le laisser passer. Dès qu'ils furent enfermés dans la maison, Loic plaça son sac au sol et enlaça Ed avec fougue. Ce dernier put l'observer à loisir. La chevelure auburn de Loic se balançait dans son dos. La natte française lui seyait à merveille. Ses yeux marine pétillaient d'espièglerie et de malice. Sa bouche ourlée s'étira. Un grand sourire séducteur dévoilant une rangée de dents blanches. Ed pencha la tête vers l'arrière pour s'offrir à lui. Loic empoigna ses fesses. Souplement, il le souleva.

      Leurs lèvres entrèrent en contact. Elles se soudèrent avec avidité. Ed agrippa la tresse de Loic comme s'il se noyait. Les mains de Loic remontèrent pour prendre son visage en coupe. Loic savoura le goût musqué d'Ed. Ce dernier gémit contre lui. Loic rit. Il se décolla en plaisantant: 

- Moi qui croyais que tu ne m'ouvrirais même pas. 

- Pourquoi ? l'interrogea Ed avec délicatesse. 

- Parce nous nous sommes disputés. 

- Ce ne sera pas la première fois ni la dernière, Loic. J'ai mauvais caractère et malheureusement, je dis toujours ce que je pense, lui apprit Ed avec franchise. 

- Tant que nous ne restons pas fâchés...

- Je suis désolé d'être parti sans rien dire, admit Ed, gêné. 

- Je suis navré de t'avoir poussé dans tes retranchements, chuchota Loic en enroulant une mèche de cheveux d'Ed autour de son doigt. 

- Johan est un sujet épineux dans mon cas. 

- J'ai remarqué, le taquina Loic en lui baisant le bout du nez. 

- Je dors dans la chambre d'amis. Veux-tu y dormir avec moi ? 

- J'en serais enchanté. ( Il eût un sourire un peu mal à l'aise.) D'ailleurs, je dormirais bien un peu. 

- Parfait, je t'accompagne. (Loic lui jeta un coup d'oeil sceptique.) Je te promets d'être sage ! lui jura Ed, solennel. 


***


     Johan faillit basculer vers l'avant en essayant de boutonner son jeans. William l'attrapa de justesse par le bras. 

- Putain, essaies-tu de mourir? 

- Non, seulement de vêtir mon jeans, badina Johan, tout sourire.

      William le foudroya de son regard magnétique. Pendant que William le guidait vers le lit, Johan rigolait. Il l'assit fermement. Il entreprit de l'habiller. Johan observait William agenouillé devant lui. Son cœur tambourinait dans sa cage thoracique et résonnait dans ses tympans. 

Il est sublime !

- Respire, Jo, grommela William en relevant la tête.

- Comment veux-tu quand tu es agenouillé devant moi ? T'es-tu seulement regardé? 

- Tu es obsédé ma parole ! ironisa William en se redressant. 

- Tu ne sais pas à quel point ! flirta Johan en se mettant debout lentement. 

- Prouve-le, le provoqua William en se tenant debout devant lui, disponible et consentant. 

    Il se lécha les lèvres avec appréhension. Tel un cougar, Johan bondit sur lui. Il goûta sa bouche avec appétit, ses mains ravageant le corps de William. Il le saisit par le postérieur et se pressa contre lui. Ils se retrouvèrent vite contre le mur. L'une de ses jambes s'enroula autour des hanches de Johan. Celui-ci relâcha sa bouche pour festoyer sur sa gorge. Il y laissa des traces humides et rouges. 

    Johan ouvrit sa chemise. Il se nourrit de sa peau jusqu'à sa clavicule. Il la suçota. Johan dénuda William jusqu'à la taille. Il s'attaqua à ses mamelons. Il les engloutit voracement. William était particulièrement sensible. Rapidement, Johan mit William complètement nu. Il voulait éviter les accidents. En transe, William se contenta de subir. Johan tomba à genoux. Il enfouit son nez dans son entrejambe. Il inspira l'odeur boisé de son amant. 

     Quelques minutes plus tard, il ne fit qu'une bouchée de lui. William rendit les armes avec un cri de pure félicité. Il s'effondra dans les bras de Johan. Il nicha son visage dans son cou, haletant. Johan caressa sa chevelure blonde avec amour et tendresse. William plongea sa main dans le pantalon de Johan. Prestement, il extirpa sa turgescence et lui prodigua de vigoureuses étreintes. Johan eut un son guttural en renversant la tête. Il saisit le menton de William et l'embrassa avec fougue. 

- Tu goûtes si bon, geignit William, ensorcelé. 

- Mm, pas très différent de toi, marmotta Johan entre deux baisers. 

- Si, ta saveur est addictive...

      Johan ne le laissa pas finir, il avait d'autres projets. Il souleva William. Il le guida vers le lit et le poussa sans ménagement. Il tomba sur le dos, surpris. 

- Et le petit déjeuner ? 

- Plus tard, conclut Johan en ôtant ses vêtements sous le regard lubrique de William. 


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