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Vendredi matin

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Vendredi matin.

Jour férié, normalement synonyme de grasse matinée et de journée tranquille. Mais aujourd'hui, c'est aussi le jour du bizutage de Nora, et je lui ai promis d'être là pour la soutenir. Résultat : au lieu de profiter de mon lit, me voilà en train de m'étirer avec un soupir, prête à affronter cette matinée un peu particulière.

Je me lève en traînant un peu les pieds, direction la salle de bain pour une douche rapide. En sortant, j'attrape mon téléphone et remarque quelques notifications. Parmi elles, un message de Marie : « Je passe te chercher dans 15 minutes pour qu'on y aille ensemble. » Je souris, amusée.

Moi : - à voix basse - Elle fait ses plans sans même me consulter, celle-là.

Je m'habille vite fait : un jean, un pull et ma veste en cuir, parce qu'il ne fait pas si bon dehors. Prête à affronter la journée, je descends au salon et trouve Léyna, installée devant la télé en pyjama, absorbée par son dessin animé.

Je m'assois à côté d'elle et la fixe, attendrie. Elle grandit si vite, elle devient de plus en plus belle, ça me frappe soudainement. S'apercevant de mon regard insistant, elle tourne lentement la tête vers moi, avec un air soupçonneux.

Léyna : Tu veux quoi ?

Moi : Rien, je regarde juste...

Elle fronce les sourcils, visiblement perplexe, et se retourne vers la télé.

Léyna : T'es chelou.

Je réprime un rire et, à ce moment-là, mon téléphone vibre. Un message de Marie : « Je suis devant chez toi. »

Moi : - en me levant - Bon, ma grande, j'y vais. Reste sage !

Elle hausse les épaules sans vraiment me prêter attention, et je file rejoindre Marie, prête pour la journée.

Quand je rejoins Marie devant chez moi, je ne manque pas de lui lancer une petite pique, le sourire aux lèvres.

Moi : Sérieusement, la prochaine fois, préviens-moi trois minutes avant, histoire que je sois encore moins prête.

Elle rigole en levant les yeux au ciel.

Marie : Allez, t'inquiète pas, l'impro, ça te va bien. Puis si t'as besoin de temps pour être jolie, c'est un peu inquiétant !

Je la bouscule gentiment, amusée, puis enchaîne :

« Bon, c'est où exactement ? »

Elle me montre l'adresse sur son téléphone, et on commence à marcher vers l'arrêt de bus. En route, on discute de ce fameux bizutage. C'est une première pour nous deux, et malgré notre assurance, il y a une pointe de curiosité... et de nervosité aussi, avouons-le.

Une fois dans le bus, Marie et moi commençons à nous poser mille questions sur la façon dont ça va se dérouler.

Marie : Tu crois qu'ils vont leur faire faire quoi, aux filles ?

Nous deux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant