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Je remonte dans la voiture, la tension à nouveau palpable. Zion garde les yeux rivés sur la route, le visage fermé. Après quelques minutes de silence, il se gare dans un coin tranquille, coupe le moteur et se tourne vers moi avec une expression dure et résolue.
Zion : Jayanne, on va mettre les choses au clair. Ce que tu portes, comment tu te montres, ça a des conséquences. Ce n'est pas juste une question de choix personnel, surtout si tu veux être respectée.
Je reste silencieuse, un peu surprise par son ton direct, mais je me force à le regarder dans les yeux.
Moi : Je comprends que tu te préoccupes, mais ce n'est pas une raison pour me dicter ce que je dois porter. J'ai le droit de m'exprimer comme je veux, non ?
Il secoue la tête, visiblement contrarié.
Zion : Ce n'est pas juste une question de « droit », Jayanne. Si tu veux de la liberté, alors prouve que tu sais comment l'utiliser. Parce que là, j'ai juste l'impression que tu cherches à attirer les regards, et tu sais très bien ce que ça peut entraîner.
Sa franchise me heurte, et je sens mon visage chauffer sous la frustration. Mais je sais que me braquer ne va servir à rien.
Moi : Attirer les regards ? Ce n'est pas ce que je cherche, Zion, tu me connais mieux que ça. J'essaie juste d'être moi-même.
Il prend un instant pour me scruter, son regard perçant.
Zion : Si tu veux qu'on fonctionne, que je te fasse confiance, tu vas devoir faire preuve de plus de retenue. Je ne vais pas passer mon temps à m'inquiéter pour toi, tu comprends ?
Je me mords la lèvre, sentant la détermination dans sa voix. Ce n'est pas une discussion, c'est un ultimatum.
Moi : Alors, si je te comprends bien... tu veux que je change pour que tu te sentes mieux ?
Zion : Je veux que tu fasses attention. À partir de maintenant, j'attends de toi que tu réfléchisses à ce que tu choisis de montrer aux autres. Parce que si tu ne le fais pas, ça va finir par créer des tensions entre nous.
Un silence pesant s'installe. Je me rends compte qu'il ne plaisante pas, et même si son approche me semble sévère, je ne peux pas ignorer qu'il est sérieux.
Moi : Très bien. Je vais faire des efforts.
Zion me fixe avec un regard froid, presque détaché.
Zion : Jayanne, écoute bien. C'est la dernière fois que je laisse passer ce genre de chose. Aujourd'hui, j'ai pris sur moi pour ne pas m'énerver, j'ai décidé de rester calme et de discuter. Mais la prochaine fois, il n'y en aura pas.
Je sens un frisson me parcourir. Son ton est ferme, sans la moindre trace de souplesse.
Zion : J'essaie d'agir avec maturité parce que je tiens à toi, mais il y a des limites. Si tu veux qu'on marche ensemble, il va falloir que tu respectes ça. Parce que moi, ce genre de situation, je ne vais pas l'accepter deux fois.
