Chapitre 37

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Quand j'ouvris la porte, il se tenait devant moi...

*fin du rappel du dernier chap.*

Lui, celui qui avait bercé mon enfance, celui qui m'avait détruite le jour de sa mort, pourtant il se trouvait devant moi: Mon grand frère... Je pleurais, c'était ma seule réaction, j'avais toujours la main sur la poignet de la porte et l'autre dans le vide, le long de mon corp. Comment était-ce possible ? J'avais très bien vu son visage dans ce cercueil... J'étais toujours en train de le fixer mais je n'arrivais à rien faire d'autre.

Emilien : Tu ne devais pas venir si vite...

Je me retourna enfin et découvrit Emilien dans les escaliers, torse nu et boxer comme seul vêtement. Il avait dit ça si froidement alors qu'il était apparemment au courant qu'il était toujours en vie... J'aurais été heureuse de la savoir toujours en vie, au lieu de me morfondre pendant des mois...

Moi: Il va falloir que l'on est une sérieuse discussion...

J'étais passée de l'état stupéfaite à l'état de colère, tellement que j'arracga la poignet de la porte d'entrée et l'envoya contre le mur du salon, laissant un renfoncement sur le mur.

Loïc: Quel accueil ! J'aurais espéré que tu me saute dans les bras en larmes me disant que ce n'était pas possible que...

Ni une, ni deux je lui colla une violente claque qui lui fit tourner la tête à 90 degrés.

Moi: Tu m'a détruite putin de merde !!! Comment as-tu pu m'abandonner comme ça alors que tu savais que je n'arriverait pas à m'en remettre !! Tu me dégoûte en ce moment même ! Pars ! Avant que mon poing n'atterisse sur ton beau visage...

Loïc : Athéna, je t'en prie, Écoute-moi ! Je vais tout te raconter, du début à la fin, je te le promet...

Moi: Pars. Maintenant.

Loïc: Non. Frappe-moi. Tue-moi mais je ne partirais pas d'ici.

N'ayant pas écouté mes conseils, mon poing atterit sur son visage. Puis je partie, telle une furie dans cette journée de beau temps. Je courais le plus vite que je pouvais en direction des écuries. J'avais besoin de lui. Arrivée aux écuries, je ne m'attarda pas à l'accueil pour dire bonjour et fonça vers lui. Une fois que je vis sa tête dépasser de la porte de box quand il m'entendu, j'arrête de courir et me mis à pleurer pour je ne sais quelle raison. Je le caressa et il hennit de bonheur. Trois jours sans le voir, c'était dur. Pour lui comme pour moi. Je pris ma clé de cadennas et ouvrit ma porte où se trouvait tout mon matériel. Je pris mon licol et la longe éthologique jaune avec la moumoute rouge, mes brosses. Je le sortit de son box et commença à le faire tout beau. La robe, les crins, les sabots, les yeux. Ensuite je l'emmena dans la carrière pour une séance de cirque. Je ne voulais pas monté sur lui. Je lui fis faire un salut de la reine ( révérence) et commença le stick to me au trot, puis au galop. Je m'arrêta et lui fis faire un cercle au pas, tro et galop. Tout ce passa nickel, il effectuait avec plaisir. Ensuite je lui demanda une valse, et refaire un stick to me au trot, repassé au pas et lui faire faire le pas espagnol, qu'il effectuait à merveille ! Après 30 minutes de tours effectués, j'étais en train d'essayer de lui apprendre le cabré mais il ne voulait pas si j'étais devant lui, il ne voulait sûrement pas me blesser. Je me mis à côté de lui et il le fit, bien haut, les antérieurs chassant le vent, il avait l'air d'un guerrier. Pour moi, c'était mon héros, mon meilleur ami, mon tout, mon équilibre, ma vie. Tellement de choses apprises en peu de temps, j'étais épatée, sachant son passé et la difficulté de lire dans son cheval comme dans un livre. Mais j'avais ce don avec les animaux depuis toute petite ( même dans la vraie vie, j'ai toujours été super proche des animaux et j'arrive à les comprendre au bout d'un certains temps ) je lui donna des bonbons en fin de séance et lui demanda un couché, un assis puis lui demanda de faire des bisous. Il fit tout bien baveux... Ensuite je joua avec lui pendant 10 minutes, cela faisait presque une heure que l'on travaillait. Je le sortis du manège et j'eus la soudaine envie de faire un peu de PTV ou cross. Je le regarda et il piaffa sur place, lui aussi enthousiaste. Je pris mes protecs jaunes, mon tapis jaune et la selle marron, prit ma bombe et monta directement sur lui. J'entra dans le terrain que je sentais déjà qu'il chauffait, qu'il voulait se défouler. Je fis un tour au trot tranquille puis prit le galop, faisant un tour à chaque main. Une fois cela fait, je regarda le premier petit tronc d'arbre et le dirigea dessus, il sauta et en redemanda. Je regarda le tronc d'environ 60 cm et sauta puis enchaîna avec le tronc d'un mètre puis finit le parcours en le laissant faire deux tours à fond au galop. Ensuite je descendit et le rammena aux écuries. Je lui déchargea tout ça et le mit au pré avec ses copains. Puis je repartie en courant à la maison espérant que mon frère ai dégagé. Quand je rentra, je trouva Ramiz dans le canapé devant la télé et il se leva pour me dire bonjour.

Ramiz: Il s'est passé quoi ce matin ? T'as cassé un truc ?

Moi: Oui, la poignet de la porte et la gueule de Loïc...

Ramiz: Mais... Il n'est pas...

Moi: Je viens d'apprendre que non, Emilien était au courant mais pas moi, et je ne sais pas si Kayla l'était aussi.

Ramiz: Je comprend alors pourquoi ton frère est encore dans la salle de bain, il doit être en train de le soigner.

Moi: Ça voudrait dire que mon frère est toujours ici ?

Ramiz: Sûrement !

Moi: Retiens moi de ne pas faire de conneries...

Au même moment, ils descendirent les escaliers et on pouvait sentir que l'atmosphère était tendue. Je regarda son visage et je vis un cocard autour de son œil gauche. Je ne l'ai pas loupé mais un sourire sadique apparut sur mon visage.

Emilien: Arrête de sourire comme ça sinon...

Moi: Sinon quoi ? Hein ?! T'étais au courant et tu m'as jamais rien dit ! T'es qu'un connard tu sais ?! J'ai plus envie de voir vos gueules pour le moment vous m'avez tous trahis, comme quoi même la famille n'est pas si infaillible que ça. Démerdez-vous pour bouffer, je ferais plus rien pour vous !

Je partie en direction des escaliers, Emilien essaya de m'arrêter en prenant mon bras, je le regarda dans les yeux et il me lâcha. Je pu monter et m'enfermer dans ma chambre sans faire d'autres dégâts. On me prenait toujours pour une conne et sa allait changer...

Voilà voilà, désolé il y a pas de suspence, j'écris alors qu'il est 1:48 parce que je me fais dévorer par les moustiques et que je fais une réaction allergique --' super quoi ( noté l'humour ici) bref dur ce bonne journée

Kissouille les gens :*

Ma vie palpitante...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant