Bonjour, à tous ceux qui me suivent. Je mets très rarement des messages, alors j'en profite aujourd'hui en vous remerciant de passer ici pour lire ma fiction et pour vos votes. N'hésitez pas à me laisser vos avis bon ou mauvais. Je vous embrasse smouack ! :)
Le soir, Aaron me rejoint dans ma chambre. Je ne sais pas si c'est le fait de moins le haïr, mais j'ai pourtant l'impression que son visage est un peu moins dur que d'habitude.
-Nous commençons maintenant, lui demandai-je.
-Non, c'est juste pour te dire que nous ne commencerons que demain soir. Tu vas essayer de te reposer. En tant que vampire nous dormons le jour pour sortir la nuit. Comme tout le monde de notre espèce sort le soir, tu n'auras qu'à me rejoindre dans la salle principale, il n'y aura personne à cette heure-là, nous serons tranquilles.
Il pose une demi-seconde sa main sur la mienne avec hésitation, son regard croise le mien plutôt surpris, gêné il file à la vitesse de la lumière. Il a juste oublié de me donner l'heure de notre rendez-vous, par réflexe je cherche une horloge sur les murs mais il n'y a que de vieux tableau qui prennent la poussière. Peut-être qu'une fois l'éternité devant nous le temps ne compte plus.
Je m'endors et je ne peux m'empêcher de repenser à son geste. Il est vraiment bizarre. Demain, il va me repousser comme une vieille chaussette, puis le surlendemain me sourire. Je n'aime pas les gens instables, on ne sait jamais sûr quel pied danser, pourtant le détester ne fait pas partie de notre relation de double. Je commence à ressentir se lien qui nous relie inévitablement. J'ai eu l'impression qu'au fond de moi une flamme se ravivait alors qu'elle était éteinte depuis longtemps. Ce que je ne sais pas c'est à qui appartiennent ces sentiments. Est-ce les siens ou les miens ? Je n'arrive pas à les différencier.
J'ouvre les yeux en douceur presque apaisé, je me sens revigorée et puissante.
Aujourd'hui, je vais aller dégommer des fenêtres, des portes ainsi que renverser des gens. Une journée plutôt banale, n'est-ce pas ?
J'ouvre la grosse armoire et y découvre des vêtements adaptés à ma nouvelle taille de guêpe, c'est vrai que depuis que j'ai été changé j'ai perdu mes petites bouées sur mes hanches, elles me manquent terriblement. Oui, je sais je ne suis pas normale ! Mais c'était encore une petite partie de mon humanité. L'impression que mon corps ne m'appartient pas.
Du côté penderie, je trouve une dizaine de cape noire munie de cette fameuse capuche. Je referme un peu brutalement la porte du placard. Je ne me sens pas prête à porter ce genre de tenue. J'opte seulement pour un jean et un tee-shirt banal.
J'ouvre la porte et me dirige vers la salle commune. Je suis curieuse de voir pourquoi il y a tant de brouhaha alors que nous étions censés être tranquille. Lorsque je franchis l'arche de la salle commune j'y découvre une salle remplis par des visages inconnus. Je suis peut-être venue trop tôt ? On me bouscule de derrière tapant dans mon épaule, je réussi à me stabiliser de justesse. Je relève la tête prête à forcer la personne de s'excuser de m'avoir foncé dedans, mais je m'aperçois que la quasi-totalité des gens me regardent avec des yeux effrayés. Tous ont cessé de parler et attende sur le qui-vive comme si j'allais leur sauter à la gorge.
Je n'ose pas bougée aussi terrifiée qu'eux. Est-ce ma faculté à tout détruire qu'ils les rendent si inquiet ? Comment seraient-ils tous au courant de mes pouvoirs ?
Je sursaute lorsque deux mains se posent sur mes épaules.
-Vous croyez franchement qu'elle serait libre si elle était sauvage.
Des chuchotements à me faire bourdonner les oreilles résonnent dans la salle. Puis tout le monde reprends le cours de ces activités. Je me retourne vers Léon qui a toujours ses mains posées sur mes épaules et ça me fait un bien fou d'avoir quelqu'un que je connais près de moi. Il me fait un demi-sourire, à ce moment-là je sais que quelque chose cloche.
-Où est Aaron ? demandai-je en fronçant les sourcils. Il m'avait donné rendez-vous pour contrôler...
-Chut. Il pose l'un de ses doigts sur ma bouche. Je sais et j'en suis sincèrement désolé mais il ne viendra pas.
-Mais pourquoi ? C'est lui qui m'a donné ce foutu rendez-vous ! Dis-je avec le sentiment de mettre faite avoir.
-Il y a eu un changement.
-Alors il me pose un lapin et il ose t'envoyé pour me récupérer, marmonnais-je avec ce sentiment de colère infernale qui ne demande qu'a ravagé tout sur son passage.
Léon comprend que je suis un volcan qui va rentrer en éruption. Depuis que je suis devenue un monstre je me mets en colère d'un rien. Il m'entraine par les épaules, d'un pas pressé dans le couloir.
-Pourquoi, j'ai été aussi bête de croire une seule fois en lui ? Pourquoi il n'est pas là ?
Le dégoût est là, le peu d'estime que je lui portais s'envole comme un château de carte pris dans le vent.
-Tu sais,... Aaron est comme ça, il fuit tout le temps.
-Oui et moi je ne suis pas un joué ! Criais-je de tous mes poumons, alors que les lampes qui éclairaient le couloir il y a quelque instant explosent une par une. Léon me plaque contre le mur et me prend le visage entre ses deux mains tremblantes. Son visage est si proche du mien. Seuls ses yeux rouges nous éclairs.
- Calme-toi, je t'en supplie.
Je sens comme une forme de chaleur partir de mon visage pour s'écouler dans tout mon corps. Comment fait-il pour toujours me calmer ? Serait-ce cette chose que je ressens à son égard ? Je n'arrive plus à parler, à cause de ses mains, fermes posées sur mon visage ainsi que ce flot de sentiments qui me coupent le souffle.
-Je ne veux pas que tu sois jugé. Aaron n'est pas là parce qu'un vampire va être jugé.
-Jugé de quoi ? Chuchotai-je apaisé d'être si proche de Léon.
-D'être trop dangereux pour nous comme pour les humains, si les autres vampires d'ici le juge trop dangereux il sera exécuté.
-Alors il y a une justice même chez les vampires. Je ne comprends toujours pas pourquoi Aaron n'est pas là.
Léon finit par enlever ses mains de mon visage, il me caresse les mains et me regarde avec sympathie, comme à chaque fois qu'il parle du passé désastreux de son ami.
-Parce qu'il a été jugé auparavant, à quelque vote prêt il était condamné. C'est pour cela que dès qu'il y a un jugement, il disparaît jusqu'à sa fin.
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Mon double
ParanormalTu n'as pas le choix Jenny, tu es maintenant mon double. Aucun retour en arrière n'est possible. Dit adieu et oublie tous les gens que tu as aimée car tu es maintenant morte à leurs yeux.